Roman d’Eric-Emmanuel SCHMITT
Adolf Hitler est recalé à l’Académie des beaux-arts. Adolf H. est reçu à l’Académie des beaux-arts. Ou la minute qui fit basculer la vie d’un adolescent et changea le cours des choses.
Si Hitler, peintre médiocre, avait été admis à poursuivre ses études, il ne serait pas devenu le dictateur que l’on connaît et il n’y aurait pas eu de Deuxième Guerre mondiale. Telle est la thèse de l’auteur qui décrit les deux vies en parallèle, d’un côté l’homme frustré et refoulé, égocentrique, imbu de lui-même, qui ne peut s’épanouir que dans la haine. De l’autre l’artiste tourné vers les autres, toujours doutant de soi, qui avance par des remises en question et s’épanouit dans l’art, l’amitié et l’amour.
Hitler est-il en chacun de nous ? Si nous n’avons pas le choix des diverses personnalités que nous abritons dans notre âme, avons-nous le choix de privilégier telle part de nous pour laisser l’autre dans l’ombre ?
Un roman remarquable sur la dualité et l’enchaînement des circonstances qui font une existence humaine.
Je n’ai lu que le début du billet: j’ai le livre sous la main, prête à le dévorer…dès que j’aurai un peu de temps!
J’ai lu ce livre il y a quelques années… c’est ca le roman, pouvoir réécrire l’histoire….
Sur la même époque… Le liseur de Bernahard Schlink… Ca se lit très bien aussi…
Ah! voilà un bon Emmanuel Schmitt. Ca c’est du vrai roman et pas un truc bâclé. J’ai énormément apprécié ce livre qui a nécessité beaucoup de recherches de la part de l’auteur. Tout est crédible et on se prend à imaginer ce que serait devenue l’humanité si ce malheureux Hitler n’avait pas été humilié.