A la demande de certains, voici le lien pour visionner le journal 12/13 du 26 mars dernier à la fin duquel je suis passée en direct pour présenter très brièvement mon dernier livre « Malou ».
http://info.francetelevisions.fr/video-info/?id-video=6EF8E9D9A0CC4884A6A516FEA0A53861_cafe_lca_260320101254_F3&id-categorie=JOURNAUX_LES_EDITIONS_REGIONALES_LORRAINE
Il faut attendre la fin de la vidéo et le temps de parole est très court, mais un passage à la TV est toujours positif.
Lundi, c’est Vosges-Matin qui me recevra dans leurs locaux à Epinal pour une grande interview à destination de leur magazine hebdomadaire.
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Archive mensuelle de mars 2010
C’est le cri d’amour lancé par l’épouse du condamné à mort Hank Skinner.
Après quinze années passées dans le couloir de la mort, le détenu américain a échappé à la peine capitale, trente-cinq minutes avant l’injection fatale. Pour autant, il n’est pas grâcié ; l’exécution est suspendue…
Pourquoi l’Etat texan refuse-t-il les tests ADN réclamés par cet homme, s’il le faut à ses frais, qui a toujours crié son innocence dans le meurtre de sa compagne et des deux enfants de celle-ci ? Pourquoi ne pas saisir cette opportunité de confirmer ou infirmer la culpabilité du prévenu ?
Dans un cas comme dans l’autre, la science en donnerait la preuve. S’il a bluffé… que Dieu ait pitié de son âme ; s’il a dit la vérité, qu’on lui rende la liberté.
Dans ce dernier cas, rien bien sûr ne pourra jamais le dédommager de ses souffrances liées à la perte de ses proches et aux années d’incarcération. S’il est coupable, qu’il passe le reste de ses jours derrière les barreaux. Mais la mort ?…
La peine capitale peut-elle encore trouver sa justification au XXIe siècle ? Au nom de quel droit des hommes (avocat général, jurés, etc.) pourraient-ils envoyer un autre homme à la mort ? Ce droit ne peut être que divin, car si un homme, quel qu’il soit et au nom de quelque justice ou idéologie, inflige la mort à un autre homme, il devient à son tour un assassin et par conséquent et en toute logique passible du même châtiment. Car le plus abject des criminels n’est pas un homme de seconde catégorie, il n’est pas moins humain que l’avocat général qui réclame sa mort, le juré qui la vote et le bourreau qui l’administre.
En France, la peine capitale a été abolie en 1981 grâce à Badinter qui s’est battu bec et ongles pour la loi qui porte son nom.
Mais la peine de mort, sous différentes formes, existe toujours dans de nombreux pays, y compris ceux dits civilisés…
Cela me donne l’opportunité de proposer un sondage sur ce sujet très sensible : pensez-vous que le peine de mort, encore en vigueur dans certains pays, trouve sa justification au XXIe siècle ?
A la question « Etes-vous plutôt du matin ou du soir ? », 24 visiteurs ont voté.
6 sont plutôt du matin
18 sont plutôt du soir
Etes-vous plutôt du matin ou du soir ?
- Du soir (75%, 18 Votes)
- Du matin (25%, 6 Votes)
Nombre de votants: 24
Bien que ma couleur préférée soit le bleu, cette carte de France toute rose, hormis l’Alsace et la Réunion qui ne figurait pas à l’écran, qui apparut à 20h00 me transporta de joie. Les discours têtus et jusqu’auboutistes des figures politiques de la droite qui admettaient leur défaite du bout des lèvres sans toutefois ne rien vouloir changer ne gâchèrent pas mon plaisir. Les paroles des figures politiques de la gauche qui affichaient un triomphe modeste en remerciant leurs électeurs m’allèrent droit au coeur. Certes, les élections régionales ne sont pas les élections présidientielles et 2012 est encore loin, mais quand même, quand je regarde ce soir cette carte de France, je trouve que le rose lui va bien !
Roman d’Eric Emmanuel SCHMITT
1942 en Belgique. Joseph, enfant juif de sept ans, est confié au père Pons, prêtre catholique. Pendant trois ans, il va vivre dans l’orphelinat dirigé par le religieux, sous une fausse identité et une fausse religion. L’enfant s’adapte remarquablement bien au point de vouloir renier sa famille et ses origines.
Un petit livre dans la lignée de « Oscar et la dame rose » avec cette même écriture pleine de fraîcheur qui fait accepter le pire avec le sourire.
Un film de Rose Bosch avec Jean Reno, Sylvie Testu, Mélanie Laurent, etc.
1942, dans le Paris occupé, les juifs apprennent à vivre avec leur étoile sur la poitrine, les railleries et les insultes. Joseph, douze ans, est un enfant comme les autres ; il a envie de s’amuser avec ses copains et s’accommode comme ses parents de ces nouvelles conditions ; seule sa soeur se rebelle et semble entrevoir l’ampleur de la catastrophe qui les attend. Elle leur tombe dessus le matin du 16 juillet. 13000 juifs sont raflés et entassés dans le vélodrome d’hiver, le tristement fameux Vel d’Hiv. La suite, on la connaît plus ou moins : transfert dans un camp sur le sol français puis déportation vers l’Allemagne où la terrible « Endlösung » est en marche.
Un film très dur, avec des scènes d’une extrême violence qui n’édulcore pas le rôle qu’on joué certains Français dans cette gigantesque raffle. Heureusement, parmi ces moutons noirs, quelques brebis prêtes à donner leur vie pour en sauver d’autres.
Nécessaire devoir de mémoire.
Expérience sur le pouvoir que peut exercer la télévision sur des sujets sains.
80 candidats sont sélectionnés pour participer à un jeu test qui met en scène un questionneur et un répondant. Dans le vrai jeu, un million d’euros seront à la clef. Mais pour cette émission test, tous les candidats sont avertis qu’ils ne gagneront pas d’argent.
Le candidat est attaché à une chaise électrique puis dissimulé à la vue du questionneur et du public ; seule sa voix est audible. En cas de mauvaise réponse, le questionneur inflige au répondant une décharge électrique progressive de 20 à 460 volts. Lorsque le questionneur hésite, semble flancher, prêt à arrêter le jeu, l’animatrice est là pour lui rappeler qu’il ne doit pas se laisser impressionner et que le jeu doit continuer ; la salle, excitée par un chauffeur, scande « châtiment ! châtiment ! » et le questionneur abaisse la manette… et encore, même lorsque le répondant crie, pleure et supplie qu’on arrête… jusqu’à la dernière manette qui lance du 460 volts…
Tout cela n’était qu’une expérience. Le répondant était un acteur et simulait la douleur. Mais les questionneurs étaient bien des Monsieur et Madame Toulemonde, volontaires pour participer à ce jeu et pas au fait de la mise en scène. Or 80% des questionneurs sont allés jusqu’au bout, même pas motivés par l’appât du gain…
Il est aberrant que les candidats aient pu accepter le principe même du jeu : infliger un châtiment corporel dans le cadre d’un jeu télévisé.
Avons-nous tous un fond sadique en nous qui ne demande qu’à se réveiller ? Sommes-nous tous des tortionnaires en puissance ? Ou simplement des êtres dénués de discernement, obéissant aveuglément à une autorité en reportant sur elle toute responsabilité ?
Expérience très intéressante qui donne à réfléchir sur le mécanisme de pensée des nazis qui étaient, pour la plupart, de bons pères de famille…
Roman de Cyril Massarotto
Vendeur dans un sex shop, il mène une petite vie tranquille jusqu’au jour où Dieu lui révèle qu’Il l’a choisi comme ami. Abasourdi, il prend quelques jours pour se reposer. A son retour, il apprend qu’une étudiante en psychanalyse l’a remplacé. Lorsqu’ils font incidemment connaissance, ils tombent tous deux très amoureux. Ils se marient et ont un enfant. Comme Dieu lui a révélé que leur enfant aura une belle vie, il ne se fait pas de souci tandis qu’Alice angoisse. Pour la rassurer, il lui raconte que Dieu est un pote à lui…
Un récit contemporain qui se lit d’une traite. Original et intéressant, dans une écriture moderne.
Roman de Christian Signol
Suite de « Les cailloux bleus », ce roman poursuit l’histoire de la famille Laborie puis Fabre, Philomène et son mari Adrien devenant les personnages principaux de ce deuxième tome.
L’auteur poursuit sa description de la vie à la campagne, sur le Causse aride, dans des conditions de vie très difficiles qui n’empêchent pas le bonheur conjugal et familial. Puis viennent la Seconde Guerre mondiale et celles d’Indochine et d’Algérie, à l’origine de séparations et de pertes douloureuses pour les Fabre.
Même si on connaît déjà toutes les histoires racontées par Christian Signol, qui se ressemblent toutes peu ou prou au fur et à mesure que l’on découvre son oeuvre, on reste attaché à ses livres qui sont toujours remarquablement écrits.
Tandis que j’attendais hier, au salon littéraire de Vandoeuvre, des clients à qui dédicacer mon dernier livre, Monique et Stefan se rendaient à l’église Saint Léon de Nancy où le GAM (Gradus ad Musicam) donnait un concert : quatre oeuvres sur le même texte, un Stabat Mater puissance 4 : VIVALDI, PERGOLESE, LACHNER et POULENC.
Pour en savoir plus : http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=140335&t=GAM%20:%20STABAT%20MATER&miseencache=1
Concert du 14/03/2010 à l'église Saint Léon de Nancy
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Hormis le décès de Jean Ferrat qui vint assombrir notre samedi, ce week-end fut pour moi excellent : samedi journée dédicaces à Thaon-les-Vosges avec de très belles ventes des deux premiers tomes de ma saga « Colin-Maillard » et dimanche salon littéraire à Vandoeuvre dont le bilan fut également très positif. Et le soir, j’apprenais que ma région non seulement restait à gauche, mais que ma commune, malgré un regrettable fort taux d’abstention, avait massivement voté à gauche ! Elle est pas belle la vie ?
Nous étions à un récital de poésie hier soir lorsque la nouvelle tomba : Jean Ferrat est mort !
Instantanément, mon enfance me remonta à la gorge car ma soeur, de sept ans mon aînée, me chantait souvent « Ma Môme », « Deux enfants au soleil », « Pauvre Boris », etc. C’était ma récompense pour avoir été gentille… Autant dire que cela n’arrivait pas souvent, mais comme ma soeur adorait chanter Ferrat, elle me donnait bien vite l’absolution en chansons !
Et comme j’étais plutôt rebelle, un poète censuré ne pouvait que m’intéresser ! Quarante ans plus tard, j’écoute toujours Jean Ferrat avec grande émotion. Sa mort n’y changera rien car il est de ceux qui resteront dans la mémoire collective.
C’est sûr, le séjour a été trop court ! Sept jours dont deux consacrés au voyage, cela fait juste pour se reposer. Mais nous n’avions pas le choix puisque nous avions un rendez-vous avec l’agence qui va dorénavant s’occuper des locations saisonnières.
Malgré tout, nous avons fait quelques jolies balades en dépit d’un froid polaire que même les Lorraines que nous sommes avons eu du mal à supporter. En bord de mer, c’était presque intolérable. En plus, la marée basse tombait dans l’après-midi : pour faire de belles photos, c’est moins pratique !
Sur le chemin de retour d’Arradon où nous avions rendu visite à une amie, nous nous sommes néanmoins arrêtées à Saint-Cado pour aller voir « ma » maison. Je m’imaginais souvent, solitaire, écrivant de beaux romans en quelques semaines…. Jusqu’au jour où Monique m’a dit que la baraque, très humide, devait être infestée de bestioles ! Ça calme, comme argument !!! Depuis, je me contente de la contempler de la rive en muselant mon imagination…
Roman de Christian Signol
Etienne, Abel, Philomène et Mélanie sont les quatre enfants, tous nés à la fin du XIXe siècle, de Marie et Guillaume Laborie, métayers de Delaval dans le Quercy.
On retrouve les thèmes chers à l’auteur : la dominance d’un maître sur une région et ses habitants, la difficulté des pauvres gens à survivre, les filles abusées en toute impunité par le fils du maître, la révolte de certains jeunes qui refusent l’ordre établi, les horreurs de la Première Guerre mondiale. L’histoire n’est donc pas originale mais superbement écrite.
A noter que ce roman est le premier de l’auteur qui en a publié depuis de nombreux autres.
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