Chronique de Georges Garillon
Il ne s’agit effectivement pas d’un roman mais de chroniques sur différents thèmes dont le personnage commun et central est Pierre, un enfant puis un adolescent qui obtient le privilège de bénéficier de bourses d’études afin de s’élever au-dessus de sa condition paysanne. Ce titre s’inscrit dans la suite de « Vosges de mon enfance » mais peut se lire indépendamment.
L’auteur, ancien instituteur, utilise dans cet ouvrage une langue française ciselée, colorée, odorante, poétique et riche en vocabulaire. Toutes les choses simples dont il parle, des fenaisons au vêlage et jusqu’aux premiers émois sexuels du jeune garçon, sont écrites dans une langue belle et suave qui coule entre les lèvres du lecteur comme un divin nectar.
Le livre ne tient pas en haleine car il ne se passe finalement pas grand-chose, mais c’est de la très belle littérature.
Oui, excellent livre avec une qualité d’écriture un peu surannée que l’on ne trouve malheureusement que rarement dans l’offre pléthorique de l’édition moderne où chacun publie à peu près n’importe quoi, pourvu qu’il paie !