Nous étions cet après-midi à Igney, le village de « La lavandière d’Igney » et de « Malou ».
Le maire, Monsieur Jean-Marie Remy, avait aimablement accédé à ma sollicitation de venir présenter les deux premiers tomes de ma saga familiale et c’est lui qui nous accueillit, en compagnie de son premier adjoint.
Monique était assez pessimiste, sachant comme moi combien il est difficile de faire sortir les gens de chez eux. Comme d’habitude, j’étais très optimiste puisque j’emportais avec moi vingt exemplaires de mes livres. J’en ai vendu douze.
Le public, peu nombreux mais intéressant, s’est montré très ému de la présence, en la personne de Monique, de la petite-fille, en quelque sorte, de la lavandière d’Igney. Et même si Monique était très jeune à la mort de celle-ci, elle était venue suffisamment souvent la voir avec ses parents pour avoir gardé en mémoire certains noms. Sans parler de ses parents, Malou et Dédé, que les « anciens » connaissaient bien et dont il fut beaucoup question cet après-midi !
Bref, un moment d’échange très intéressant et émouvant.
Et le soir, au restaurant, nous avons trinqué en évoquant « notre » lavandière !
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Archive journalière du 20 fév 2010
Mistiblanc, Mistigris et Mistiroux avaient disparu… et avec cette soudaine disparition avaient aussi cessé les aboiements furieux de Véga. Ses « copains » partis, elle n’avait plus personne contre qui s’égosiller, hormis parfois un oiseau qui s’envolait bien vite pour faire taire la vilaine.
Un étrange va-et-vient dans le jardin de nos voisins attira notre attention. Et notre voisine nous apprit qu’elle avait appelé la SPA pour se renseigner sur la possibilité de faire stériliser les trois chats (en fait un chat – Mistigri – et deux chattes – Mistiblanche et Mistirousse -). La SPA lui répondit que cela était tout à fait possible, il suffisait de « piéger » les chats dans une cage et de les emmener chez un vétérinaire, lequel serait payé de ses « soins » directement par la Société Protectrice des Animaux.
Ils ont donc été capturés tous les trois, opérés et gardés en convalescence dans une pièce du grenier des voisins. Et il devrait, demain, retrouver leur liberté. Pour tout le quartier, c’est la fin de la peur de voir proliférer les chats mais aussi la fin de la tranquillité, car Véga va recommencer son vacarme. C’était devenu une obsession : dès qu’elle sortait dans le jardin, elle inspectait les environs puis s’installait le cul dans l’herbe sur la butte à les attendre. Parfois, lasse, elle lançait un long jappement qui se terminait en un hurlement stridulant, comme un appel désespéré. Car entre ces quatre là, c’est un peu l’amour vache : quand ils se voient ils s’engueulent, mais quand ils ne se voient plus ils se manquent !
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