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Archive mensuelle de décembre 2009

Le plus marquant de 2009

En quelques clics :

- mon livre « La Lavandière d’Igney » fait polémique, ce qui booste les ventes ! Sélectionné pour participer au prix Erckmann-Chatrian, il ne passera pas la seconde sélection. Mais la première émotion fut forte !

- Michael Jackson et Patrick Swayze nous ont quittés. Je n’étais pas fan mais leur disparition soudaine m’a émue

- en politique, j’ai assisté au meeting de Martine Aubry à Tomblaine : un grand moment d’émotion et d’espoir

- colère : la vague de suicides à France Telecom. Comment peut-on en arriver à préférer mourir que d’aller au boulot ?

- mon instant le plus drôle : Noël en août lorsqu’un voisin, venant prendre l’air sur son balcon, revint sur ses pas pour bien s’assurer qu’il n’avait pas la berlue : c’est bien un sapin de Noël qu’il découvre sur notre terrasse !

- mon film préféré : The reader

- mon livre préféré : Le rapport de Brodeck de Philippe Claudel

- mon instant musical : le concert de Nilda Fernandez

- mon instant d’évasion : une semaine au Maroc

- mon instant magique : une nuit à l’Hôtel de la Reine Place Stanislas à Nancy

Joyeux anniversaire !

anniversaire.jpg
Il y a deux ans, en manque de journal intime que j’avais décidé d’arrêter, je commençais un blog. Pour le coup, plus rien n’était intime, ou en tout cas secret, mais il ne s’agissait pas non plus d’un journal à proprement parler. Le but était de jeter en vrac tout ce qui me plaît, me contrarie, m’exaspère, m’émeut.
Parce que je ne parle pas beaucoup, j’ai besoin d’écrire. Avec l’arrêt du journal intime, dont j’avais décidé la fin car je ne trouvais pas sérieux, à cinquante balais, de continuer à m’épancher sur le papier, je me suis rapidement trouvée en manque d’oxygène. Les pensées qui s’agitent dans mon petit bocal m’étouffaient ; du coup, mon petit coeur ne respirait plus !…
Puisque j’avais décidé que j’avais grandi et donc dépassé l’âge des journaux intimes, j’ai pensé reprendre la plume, mais publiquement. Le blog était la formule idéale.
On me dit souvent qu’écrire dans un blog est impudique. C’est vrai, mais l’écriture tout court est impudique ! C’est une activité solitaire, égocentrique et impudique. Il n’y a pas plus exhibitionniste qu’un écrivain, de la lumière ou de l’ombre. Qu’il s’agisse d’un blog ou d’un roman, les auteurs ne parlent finalement que d’eux-mêmes, leur sujet de prédilection.
Pour les amateurs de stats, mon blog comptabilise à ce jour 46320 visites soit en moyenne presque 2000 visites mensuelles ! Il contient 360 articles et 850 commentaires. Il se classe 59e dans la catégorie des blogs généraux qui en compte 8792.
Merci à tous ceux qui me suivent depuis deux ans dans mon activité littéraire - depuis beaucoup plus longtemps pour certains ! – et j’espère que vous aurez encore plaisir à me lire en 2010.

Tous mes voeux !

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2010

A tous les visiteurs de mon blog, fidèles lecteurs ou simplement de passage.
Vous avez été nombreux, cette année encore, à venir régulièrement lire mes élucubrations, mes critiques, mes coups de gueule, mes coups de coeur, mes émotions. Certains ont tenu à commenter en direct, d’autres en privé. A tous merci !
L’aventure continue puisque ce blog est devenu ma drogue…

Ce que fut mon année 2009

L’année 2009 fut riche et féconde, enthousiasmante souvent, stressante parfois, belle et heureuse, émaillée de janvier à décembre de nombreux salons littéraires et expositions diverses.
J’avais bien commencé l’année avec la commande de deux romans de la vie ; un troisième s’annonça en mars. Cela démarrait donc sur les chapeaux de roue ; heureusement, fin mars et début avril, nous partions pour une semaine au Maroc, pour un circuit touristique des villes impériales. Ce fut un dépaysement complet et pour moi les premières vraies vacances depuis 2004 puisque pour la première fois, je partais sans téléphone, sans ordinateur, sans connexion Internet ! Je me sentais un peu nue et désoeuvrée, mais on s’habitue très vite !!!
Un mois plus tard, nous partions en Bretagne pour deux semaines (cela aussi était la première fois depuis 2004 !) de repos, d’air iodé, de balades. Le matériel emporté ne me servit qu’à continuer à écrire la suite de ma Lavandière.
L’été fut harassant car submergée de travail, je cumulais parfois 60 heures dans la semaine ! L’arrivée d’Ermès aux beaux yeux bleus dans la vie de mon fils fut une jolie distraction. Non, non, il ne s’agit pas d’une belle exotique mais d’un magnifique chaton birman ! Noël en août fut une trêve bienvenue !… Moi qui n’aime guère les Fêtes de fin d’année, ce Noël en août fut apprécié : dîner somptueux sur la terrasse, sapin décoré sur la table, chants traditionnels et cantiques, et bien sûr les cadeaux ! Une fête d’autant plus belle qu’elle était décalée : c’était NOTRE Noël !
En octobre, de nouveau deux semaines de vacances en Bretagne, avec matériel mais sans boulot. J’en ai profité pour relire et peaufiner le deuxième tome de ma saga familiale.
Jusqu’à la fin de l’année, guère le temps de flâner, les commandes arrivent avec des délais souvent très serrés.
Malgré la crise, j’ai bouclé l’année sereinement, avec un tout petit 1% d’augmentation du chiffre d’affaires par rapport à 2008. Je n’en demande pas plus pour 2010 !

Optimiste ou pessimiste ?

La crise, le chômage, la pollution, le cancer, etc. etc. etc. Autant de raisons d’être pessimiste.
La santé, l’amour, la chance, etc. etc. etc. Autant de raisons d’être optimiste.
Et vous, pour 2010, êtes-vous plutôt pessimiste ou optimiste ?

Résultats du sondage du 25 novembre 2009

A la question :  » Combien d’ouvrages lisez-vous par an ? « , 27 visiteurs ont voté :
2 ne lisent aucun livre…
2 lisent un livre par an
3 lisent entre 2 et 4 livres par an
5 lisent entre 5 et 12 livres par an
7 lisent entre 13 et 24 livres par an
3 lisent entre 25 et 36 livres par an
2 lisent entre 37 et 48 livres par an
1 lit entre 49 et 52 livres par an soit quand même un livre par semaine !
2 dévorent plus de 52 livres par an !!!
Ce résultat est finalement assez rassurant pour les auteurs !

Combien d'ouvrages lisez-vous par an ?

  • 13 a 24 (26%, 7 Votes)
  • 5 a 12 (19%, 5 Votes)
  • 2 a 4 (11%, 3 Votes)
  • 25 a 36 (11%, 3 Votes)
  • 0 (7%, 2 Votes)
  • 1 (7%, 2 Votes)
  • 37 a 48 (7%, 2 Votes)
  • plus de 52 (7%, 2 Votes)
  • 49 a 52 (5%, 1 Votes)

Nombre de votants: 27

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Céline et Sarah libérées

Autre bonne nouvelle de cette fin d’année : les deux jeunes femmes emprisonnées en République Dominicaine pour détention illégale de drogue ont été libérées après avoir passé un an et demi dans les geôles du pays.
J’avais suivi, il y a quelques mois, un reportage sur les conditions de leur détention. Elles paraissaient très dures et les deux jeunes femmes de 19 et 20 ans donnaient des signes très alarmants sur leur moral.
Condamnées à huit ans de prison, elles viennent d’être libérées et passeront le réveillon de Nouvel An dans leur famille à Besançon.
Coupables ou abusées, on peut se réjouir de cet heureux dénouement en espérant que la misère carcérale vécue si loin de leurs proches ne laissera que peu de séquelles.

Exit la taxe carbone

Une bonne nouvelle pour la fin de cette année : la taxe carbone, du moins dans sa conception actuelle, a été rejetée.
J’entendais récemment l’heureux propriétaire d’une Prius, modèle hybride de chez Toyota dont le premier prix dépasse les 25.000,00 euros, estimer qu’il était normal que le gouvernement récompense par une prime les usagers qui font l’effort d’acquérir un véhicule « propre ».
Je trouver personnellement ces propos scandaleux et injurieux pour tous les Français qui n’ont pas les moyens d’investir une telle somme dans une voiture. Combien sont-ils à être dépendants d’une voiture parce que les zones industrielles et commerciales sont excentrées ? Combien sont-ils, lorsque leur auto rend l’âme, à pouvoir acheter du neuf ? Ils sont nombreux ! Et ces gens-là, qui voudraient peut-être bien acquérir un véhicule « propre », parce qu’ils n’en ont pas les moyens, ne bénéficient d’aucune aide gouvernementale ! Bon, on savait déjà qu’il ne fait pas bon être pauvre…
Par ailleurs, chacun sait que le particulier polluera toujours moins, quel que soit son véhicule, pour aller chaque jour au boulot que des soi-disants écolos qui parcourent la planète à grand renfort d’avions, hélicoptères et autres engins polluants pour aller se rendre compte sur place du réchauffement de la planète.
Comme je l’ai dit sur d’autres blogs, la Terre a toujours connu des périodes de réchauffement et des périodes glaciaires et c’est bien le propre de l’Homme de s’imaginer être à l’origine des changements climatiques de notre planète. Certains vont même jusqu’à penser que l’Homme pourrait faire exploser la Terre ou pour le moins faire disparaître la race humaine de sa surface. Personnellement, je pense que la nature est toujours la plus forte et que des races animales ont toujours disparu, comme jadis les dinosaures. Faut-il en déduire que les dinosaures sont responsables de leur propre disparition ?

Meilleure année aux SDF

Cela peut paraître démagogique ou d’un sentimentalisme à la guimauve… Tant pis, je prends le risque ! Tandis que je consommerai huitres et foie gras, bien au chaud et entourée de personnes qui me sont chères, j’aurai une pensée pour ceux que le système a exclus – les vrais marginaux par choix sont rares – et qui grelotteront sous leurs cartons en sirotant un mauvais pinard ou qui mourront tout simplement sous un pont ou un trottoir dans l’indifférence générale car les pops des bouchons de champagne et les pétards auront étouffé leur dernier soupir. Car en 2009, dans un des pays les plus riches de la planète, des gens vivent et meurent comme des chiens abandonnés. A l’heure où l’identité nationale fait débat, ma fierté d’être française est souvent bafouée par les multiples injustices dont nous sommes quotidiennement témoins.

Joyeux Noël

crechedenoel.jpg

Je souhaite à tous les visiteurs de ce blog un joyeux Noël !

Les bienveillantes

bienveillantes.jpg Roman de Jonathan Littell (Prix Goncourt 2006)

Ce roman, difficile d’accès par sa forme (1400 pages d’une écriture très serrée avec des dialogues sans tiret et retour à la ligne mais guillemets à la suite de la phrase précédente) et son fond (scènes de massacre très crues) est de ceux qui ne laissent pas indifférents. Arrivée au bout de ce monument, j’ai refermé le livre et suis restée quelques minutes immobile, dans l’attente que les derniers mots aient fini de résonner dans ma tête.
Malgré son titre, qui renvoie à une tragédie grecque, ce livre n’est pas bienveillant envers le régime nazi dont il est question du début à la fin. Son propos n’est pas d’inverser les rôles et de faire des bourreaux des victimes. Simplement, il incite à la réflexion sur la condition de bourreaux, pas toujours facile à assumer par tous les nazis qui ont participé, de près ou de loin, aux massacres que l’on sait.
Maximilian Aue, allemand par son père et français par sa mère, n’entre pas dans la SS par conviction mais pour sauver sa peau. Pour faire simple – mais les choses sont en réalité beaucoup plus complexes et compliquées – Max est homosexuel ; or dans l’Allemagne nazie de Hitler, cette « déviance » pouvait le mener devant le peloton d’exécution. Juriste, intellectuel amateur d’art, Max fait la connaissance de Thomas qui le sauve de la mort en lui proposant d’entrer dans la SS. Ainsi le jeune homme va-t-il être témoin de l’extermination massive des juifs, de la bataille de Stalingrad et de la chute de Berlin.
Le récit, écrit à la première personne, est très cru, très violent ; aucun détail des abominations perpétrées par les nazis et de la souffrance endurée par les uns et les autres n’est épargné au lecteur. Max, observateur chargé de rédiger des rapports à l’intention du Führer, ne participe pas directement aux exterminations. Néanmoins, il est coupable, comme tous ceux qui tuaient sur ordre d’un supérieur pour ne pas devoir mourir eux-mêmes d’une balle dans la nuque en cas d’insubordination. Car si les guerres, toujours, ont été l’occasion rêvée pour certains d’assouvir leurs vils instincts, elles sont pour beaucoup d’autres l’obligation de donner la mort sans désir ni conviction personnelle.
Voilà la question que pose ce roman : celui qui tient l’arme est-il plus coupable que celui qui ordonne l’exécution ? Le soldat sur le terrain est-il plus coupable que les généraux qui mènent les opérations de leur QG ? Le bourreau qui actionnait la guillotine était-il plus coupable d’assassinat que l’avocat général qui avait requis la peine de mort et les jurés qui avaient prononcé la sentence ? Le SS de base qui tirait une balle dans la nuque des juifs était-il plus coupable que Hitler qui avait engagé la Shoah ? Est-ce le sang sur les mains des uns qui les rend responsables des crimes organisés par d’autres ? Le chef d’un Etat qui déclare la guerre à un autre Etat n’est-il pas déjà coupable des crimes futurs ; par extension, tous les habitants de ce pays ne sont-ils pas coupables de la mort des milliers de gens du pays attaqué, tout comme les Allemands dans leur ensemble sont tenus responsables de la Shoah ?
Enfin ce livre, dérangeant de la première à la dernière page, renvoie à l’éternelle question, leitmotiv entêtant jusqu’à l’agacement : qu’aurais-je fait si j’avais été un jeune Allemand en 1939 ?

Le deuxième chouchou du blog

Les habitués du blog en connaissent le chouchou : Véga le chien, adorable et cabotine femelle CKC ruby.
Il y a quelques mois, Ermès le chat, magnifique matou birman, a fait son apparition sur la toile.
L’été dernier, une chatte et ses trois chatons ont squatté la cheminée extérieure de notre maison. Véga, qui s’était fait courser par la mère quelques jours auparavant, n’apprécia pas du tout l’intrusion du quatuor dans son domaine. La chatte le comprit rapidement et déménagea ses petits un par un dans le tas de bois des voisins. Depuis, ils y dorment, mangent chez d’autres voisins et jouent chez nous, notamment dans le sapin et jusque sur le rebord de la mansarde, au nez et à la barbe de notre chienne qui s’époumonne vainement quand elle est à l’étage avec nous.
Si elle aboie farouchement quand elle en voit un, il semble cependant qu’elle les appelle d’un jappement amical quand ils ne sont pas dans les parages.
Nous avons donc profité d’une visite éclair chez mon fils pour mettre Véga en présence d’un chat… Tandis que je la tenais fermement sous le bras, Stefan arriva avec son matou couché sur un bras. Véga grogna, mais en l’absence de réaction du félin, elle se tut et allongea le cou pour flairer l’animal. Et contre toute attente, c’est Ermès qui souffla et sauta des bras de son maître pour aller se cacher sous le lit.
Nous n’avons pas insisté. Pourtant, nous sommes certains que Véga et Ermès, joueurs l’un et l’autre, s’amuseraient comme des fous !

Le deuxième chouchou du blog
Album : Le deuxième chouchou du blog
Ermès le chat
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Oscar et la dame rose

oscaretladamerose091220097m.jpg Film d’Eric-Emmanuel Schmitt avec Michèle Laroque, Amir, Max von Sydow, etc.
Oscar, petit garçon cancéreux, n’a plus qu’une dizaine de jours à vivre. Alors que les médecins et ses parents refusent de lui apprendre la vérité, il rencontre Rose qui trouve le moyen de lui faire vivre sa vie entière en dix jours.
Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce film qu’il a lui-même réalisé à partir de son propre livre, a choisi de développer le côté merveilleux de l’histoire. Le conte philosophique devient, à l’écran, mi-féérique mi-fantastique. J’ai personnellement eu du mal à voir en Michèle Laroque une Mamie rose crédible… Reste le petit garçon, très attachant et très vrai.

Invitée à la bibliothèque de Jarville

jarvilledecembre09.jpg

Plus d’histoire-géographie en Terminale S

Personnellement, je suis plutôt contre supprimer cette matière en terminale S. Mais je trouve davantage préoccupant que nos jeunes n’aient plus, de l’Histoire de France comme de la géographie nationale et mondiale, que de vagues notions. S’ils arrivent en Terminale à peu près ignorants dans ces deux matières, je ne vois pas quelle différence cela fait qu’elles soient encore ou non au programme de la dernière année de lycée.
Alors que nos parents connaissaient les dates historiques et les chefs-lieux par coeur, nos jeunes diplômés du baccalauréat sont souvent incapables de donner la raison des jours fériés des 8 mai et 11 novembre. Alors que nous peinions à énumérer la choronologie des rois de France, eux ne connaissent même plus le nom de chacun. Quant à la géographie, je doute qu’ils puissent rattacher les chiffres des départements à leur nom, sans parler des préfectures et sous-préfectures.
Nos jeunes ont certes un cerveau plus développé et plus apte à s’adapter aux technologies modernes, mais on a beau dire, la culture générale fout le camp !

90 millions d’euros

A l’heure où j’écris ces lignes, le Téléthon a réuni un peu plus de 90 millions d’euros.
Les animateurs, déçus par la somme inférieure au montant atteint l’an dernier, encourangent les téléspectateurs à appeler pour faire une promesse de don. Malgré la crise, malgré le chômage, malgré la hausse des prix et l’augmentation des taxes, nos concitoyens ont pourtant été très généreux. Les Français sont formidables ! Oui, les Français sont formidables… L’Etat peut-être un peu moins… Car faut-il véritablement se réjouir qu’il soit fait appel à la générosité des habitants d’un pays qui compte parmi les plus riches de la planète ? Est-il normal que l’Etat, qui dépense par ailleurs des millions d’euros, ne puisse pas subvenir aux besoins des chercheurs ?
Bien sûr, qu’il s’agisse du Téléthon ou des Restaus du coeur, on peut se réjouir de la solidarité et de la générosité dont les Français font preuve. Mais cela cache une vérité terrible : nous vivons dans un pays, réputé riche, qui ne peut s’occuper de ses malades et de ses nouveaux pauvres qui en sont réduits à tendre la main…




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