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Archive mensuelle de novembre 2009

Trois Alérions et puis s’en vont…

alrion2009.jpg L’adage populaire, une fois de plus, s’est vérifié : jamais deux sans trois !
En 2002, j’ai obtenu le Grand Prix des Poètes Lorrains décerné par la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France). Je pouvais dès lors participer au concours de l’Alérion d’or résevé aux Lorrains détenteurs du Grand Prix. Moi qui aime les défis et la compétition de haut niveau, j’étais comblée puisque nous concourions entre nous, tous poètes d’égal talent puisque tous récompensés par la même distinction. A ce concours élitiste, plus de borgne roi au milieu des aveugles ! J’adorais le principe.
J’ai donc participé chaque année à ce concours du Grand Prix des Grands Prix, en quelque sorte, dès 2003. J’ai obtenu l’Alérion d’or en 2005, puis en 2007 et de nouveau en 2009 !
Malheureusement, j’ai été déclarée à l’avenir « hors concours » pour laisser aux autres plus de chances d’obtenir ce titre… Dommage !… Personnellement, je crois que je n’aurais pas aimé que l’on supprime le favori de la compétition, car à vaincre sans péril, ne triomphe-t-on pas sans gloire ?
Pour découvrir les cinq poèmes primés : http://zazecritoire.unblog.fr/poemes/ 

Téléthon vs Sidaction

Pierre Bergé, Président de Sidaction, a mis les pieds dans le plat en accusant l’AFM, l’association derrière le Téléthon, de « parasiter » la générosité des Français en déployant des moyens démesurés au détriment d’autres associations. Afin que les dons soient mieux répartis et utilisés à meilleur escient, Pierre Bergé propose un « pot » commun.
Je trouve l’idée excellente. Mais on me dit que les Français doivent rester libres de leurs dons et de leurs bénéficiaires…
Je sais bien que dans quelques esprits étroits, les malades du sida sont responsables de leur situation puisqu’ils savaient le risque qu’ils encouraient… Certes, mais cela n’est malheureusement pas vrai pour tous puisqu’il y a dans le monde des millions d’enfants atteints du sida ! Et puis, refuse-t-on des soins à un fumeur atteint du cancer ? Pourtant, il savait ce qu’il risquait à allumer cigarette sur cigarette !
Je trouve scandaleuse cette discrimination des malades et des maladies. Malheureusement, nombreux sont ceux qui voient dans le sida une punition pour une mauvaise vie, une sorte de châtiment divin. Je pense que Dieu, s’Il existe, est beaucoup plus indulgent dans sa mansuétude, car la malveillance est bien une caractéristique typiquement humaine !

L’homme de chevet

lhommedechevet181120091m.jpg Film d’Alain Monne avec Sophie Marceau, Christophe Lambert, etc.

En Colombie, une jeune Française, accidentée de la route, se retrouve tétraplégique à sa sortie du coma. Elle vit dans une belle maison et Lucia prend soin d’elle. Les aides-soignantes se succèdent ; aucune ne reste. Il faut dire que Muriel n’est pas une malade facile. Alors que son corps entier est inerte, sa langue fonctionne, et pas toujours à bon escient !… Mais lorsque Léo, ancien champion de boxe devenu alcoolique, débarque dans sa vie pour prendre le poste d’aide-soignant, l’existence de la jeune femme va changer.
Bien joué, mais un peu convenu ; sans surprise. Néanmoins quelques belles images, des dialogues parfois très justes, une Sophie Marceau rayonnante dans ce rôle de handicapée et un Christophe Lambert qui semble tout droit débarqué d’une île déserte !

Résultats du sondage du 17 octobre 2009

A la question « Que lisez-vous le plus dans l’année ? », 20 internautes ont voté :
13 lisent surtout des romans
  2 lisent surtout des magazines
  2 lisent surtout des biographies
  2 lisent surtout des poésies
Pas d’amateurs de journaux, BD et ouvrages spécialisés.
Un votant a déclaré ne pas lire ! Comme je le plains ! Car la lecture, c’est l’évasion, le rêve, le voyage, le remède à l’ennui, etc.
Pour tous ceux qui lisent, un nouveau sondage est en ligne pour connaître le volume de lecture !…

GAM – Jeunes Solistes

Le 24 novembre 2009, le GAM (Gradus ad Musicam) proposait à la salle Poirel de Nancy un concert jeunes solistes avec des oeuvres de Ysang YUN, Wolfgang Amadeus MOZART, Astor PIAZZOLLA et Ralph Vaughan WILLIAMS.

GAM - Jeunes Solistes
Album : GAM - Jeunes Solistes
Concert à Poirel du 24 novembre 2009
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Fabienne Stein chante pour l’UNICEF

Nous avions découvert Fabienne Stein il y a sept ou huit ans ; elle assurait la partie musicale d’une journée dédiée à la poésie à Laxou. Elle interprétait alors, accompagnée de son père, de son frère et de ses sœurs, des chansons de Goldman entre autres. Elle était très jeune, mais elle avait déjà une belle voix.
Depuis, elle a fait son chemin en Lorraine, à la fois sur les scènes régionales et sur des CD.
Entourée de trois violonistes, un violoncelliste, un trompettiste, une harpiste, un batteur, un bassiste et un guitariste, Fabienne Stein chantait aujourd’hui à la Salle Poirel de Nancy au profit de l’UNICEF qui célèbre ses vingt ans. Pendant plus de deux heures, elle interprète des standards comme Stairway to heaven de Led Zeppelin, Femme de Nicole Croisille, A woman in love, difficile et superbe chanson de Barbra Streisand, et son propre répertoire avec des chansons à texte qui abordent des thèmes humains : l’enfance, la maladie, l’amour et le désamour.
Moi qui n’ai, pour la variété, qu’un goût modéré, après A woman in love, magnifiquement interprétée, j’étais conquise. Fabienne a su pousser dans les aigus sans faillir, tenir la note très longtemps et chanter avec ses tripes ; une boule d’émotion au creux du ventre, je sentais que les larmes n’étaient pas loin, comme lorsque j’écoute un bel air d’opéra…
Fabienne Stein est une artiste qui a du cœur ; on le sent dans les paroles qu’elle adresse au public entre les chansons, dans sa manière d’associer ses musiciens et ses paroliers à son succès et dans son désir de servir les grandes causes : aujourd’hui l’UNICEF, hier et demain les hôpitaux et les maisons de retraite.
Pour en savoir plus sur Fabienne Stein : http://www.fabiennestein.com/ 

Fabienne Stein à Poirel novembre 2009
Album : Fabienne Stein à Poirel novembre 2009
Pour les 20 ans de l'UNICEF
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Ma première grand’messe

aubrymartine1.jpg
La politique ne m’a jamais passionnée. VGE pour moi est synonyme de liberté puisque grâce à lui, j’ai été majeure à 18 ans et j’en ai profité tout de suite pour quitter la France. Pendant mes onze années à l’étranger, je n’ai pas voté via le consulat car, vivant en Angleterre puis en Allemagne, je n’en voyais pas l’intérêt.
De retour en France, j’ai eu droit un jour à de vertes remontrances de la part de mon gamin qui venait d’acquérir quelques notions de citoyenneté diffusées par l’instit. Je pris vaguement conscience de l’outrage fait à ma mère et surtout à ma grand-mère qui avaient acquis de haute lutte le droit de vote accordé si tardivement aux femmes en France. Alors j’ai voté.
Parce que les grands-parents qui m’avaient élevée affichaient clairement des idées franchement à droite, j’ai senti que les miennes se situaient à l’opposé. Mais j’avais quand même du mal à m’intéresser à la politique ; pour moi, gauche droite équivalait à bonnet blanc et blanc bonnet…
Puis arrivèrent les élections présidentielles de 2002. J’ai voté à gauche dès le premier tour mais pas pour Jospin… comme de nombreux Français qui voulaient ainsi manifester leur mécontentement général. Mais c’était clair que je voterais pour lui au deuxième. Seulement voilà, avec nos « conneries », Jospin fut éjecté du second tour et les gens de gauche, la mort dans l’âme, ont dû voter à droite, parce que Chirac était quand même un peu « moins pire » que Le Pen. Ces élections eurent l’effet d’un électrochoc et je m’intéressai davantage à la politique.
Et voilà qu’au printemps 2008, aux municipales, le maire de ma commune, en place depuis des décennies, se retirait. Son premier adjoint prenait le relais pour mener une politique de continuité, mais deux listes lui faisaient face, dont une plutôt inscrite dans la lignée du PS. J’assistai aux trois débats politiques ; malheureusement, « mon » candidat fut battu. Et quelle ne fut pas ma déception lorsque Ségolène Royal rata la plus haute marche !
Quoi qu’il en soit, en attendant des jours meilleurs, je m’intéresse davantage à la politique menée dans ma ville en particulier et dans le pays en général.
Alors quand je reçus l’invitation de « mon » candidat à assister, voire participer à la réunion politique de Martine Aubry ce jour à Tomblaine, j’ai dit oui.
Madame Aubry arriva avec trois quarts d’heure de retard, phagocytée par la presse. L’accueil fut chaleureux. Nous étions six cents dans cette petite salle des fêtes de Tomblaine ; ceux qui n’avaient pas pu entrer furent dirigés vers la mairie où ils pouvaient suivre les échanges entre le public et la première secrétaire du Parti Socialiste qui fut à maintes reprises très applaudie.
« Fan » de Ségolène, j’ai été conquise par Martine Aubry, ce petit bout de femme qui est passée à un mètre de moi plus tard dans le hall de la mairie. Le ton est ferme et sans emphase, les propos sont pondérés et la pensée pragmatique. On la sent volontaire, sincère et apte à mener le combat contre un adversaire qui pourra se montrer retors.
Espérons qu’elle saura, d’ici 2012, rassembler la gauche, convaincre les militants de ses chances de battre le président actuel s’il se présente à nouveau, proposer un projet déjà bien ébauché et fédérer les Français de gauche, notamment les jeunes, pour qu’ils se rendent aux urnes le moment venu et redonnent aux socialistes l’opportunité de nous offrir autre chose, une France dont on serait de nouveau fiers et dans laquelle il ferait bon vivre parce que, comme disent les Allemands (enfin, je ne sais pas s’ils le disent toujours !…), Gott lebt in Frankreich !

TPE : un plan galère

Dans un article diffusé sur Internet (voir http://finances.orange.fr/Points-de-vue-eco/Auto-entrepreneur-la-liberte-de-s-auto-exploiter-code2-267896.html), un bilan très alarmant mais très juste est dressé sur un aspect de la situation économique de la France.
Le gouvernement, par ignorance ou mauvaise foi – je n’ose me prononcer pour l’une ou l’autre option, les deux étant pareillement insultantes… – se félicite du boom des inscriptions des auto-entrepreneurs, la preuve selon lui du dynamisme des Français face à la crise.
J’y vois au contraire un signe de grande détresse et de grande solitude des travailleurs qui, pour la plupart, n’ont recours à l’auto-entreprise que pour échapper au chômage avec pour conséquence dramatique une grande précarité. L’individu qui sort du système salarial pour s’installer seul à son compte perd tous les avantages sociaux des salariés (congés payés, RTT, formation continue, CE, etc.) sans pouvoir bénéficier de ceux des grands patrons.
Selon la nature de son activité professionnelle, il est très difficile de dépasser le seuil maximal des 32.000,00 euros/an pour les entreprises de service. Quand on a payé ses charges professionnelles, il reste à peine l’équivalent d’un smic à se verser en salaire. Le moindre faux pas et c’est la catastrophe ; s’il n’a pas la chance d’avoir un conjoint au revenu fixe, l’heureux auto-entrepreneur n’a plus qu’à mettre la clef sous la porte sans même la joyeuse perspective d’aller pointer. On s’étonnera ensuite que les cas de suicide augmentent !…
Se proclamer auto-entrepreneur n’est donc pas une sinécure. Il faut beaucoup travailler pour pouvoir se dégager un petit salaire. Après une journée bien remplie de travail productif, il faut encore éditer des factures, établir des devis, relancer des impayés, régler des fournisseurs, remplir des tableaux de statistiques, élaborer des campagnes de pub à budget réduit, etc.
L’article évoque le nombre important d’auto-entreprises qui n’existent plus six mois après la création de l’activité. Mais il faut du temps pour rentrer ses premiers euros ! Pour démarcher des clients et engager une campagne publicitaire, il faut bien inscrire l’entreprise pour mettre le numéro de siret et le code APE sur les documents.
Pour évoquer un cas que je connais bien, le mien, j’ai mis exactement six mois pour décrocher mon premier contrat. Je comprends que certains désespèrent ! J’avais la chance de bénéficier de 18 mois de chômage quand j’ai décidé cet important changement. Durant ces six premiers mois d’activité (si j’ose dire !), les Assedic m’ont versé mes indemnités, amputées d’une somme forfaitaire. Les mois suivants, ils ont continué à compléter mon revenu en fonction des recettes déclarées sur l’honneur.
Le seul avantage de l’auto-entrepreneur est qu’il exerce une activité qui lui plaît et qu’il échappe aux déplorables conditions de travail que nous connaissons depuis quelques années. De ce seul point de vue, nous sommes plus épanouis que les malheureux salariés qui travaillent sous la pression toujours plus grande de patrons toujours plus exigeants (car eux-mêmes sous la pression des objectifs à atteindre) et méprisants envers leurs collaborateurs.
Mais il est clair que si je pouvais retrouver un travail intéressant, correctement rémunéré, sous les ordres d’un supérieur humain, dans une entreprise en parfaite santé, comme je l’ai connu lorsque j’ai commencé à travailler il y a trente ans, je n’hésiterais pas à fermer ma petite boutique en saluant bien bas Madame URSSAF et Monsieur RSI !
Alors non ! l’augmentation des inscriptions des auto-entrepreneurs n’est pas la preuve d’une croissance dont il faille se réjouir. S’il y a croissance, elle ne concerne en fait que la précarité et la baisse du pouvoir d’achat des Français qui travaillent plus pour gagner moins !
Sans le soutien, à la fois moral et matériel, d’un conjoint ou d’un parent, les auto-entrepreneurs qui font la fierté de nos dirigeants auraient à peine de quoi acheter du fromage à mettre sur leur pain ! Comment ? Du fromage ? Que dis-je !? Cette denrée est devenue un luxe dont se passent de nombreux concitoyens… Moi, j’ai la chance d’avoir du cholestérol, alors du fromage, il ne m’en faut pas !… Donc, je n’ai pas à me plaindre ! CQFD !!!

Droit de réserve aux écrivains ?

Suite aux propos de la lauréate du Goncourt, Marie NDiaye, Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, demande un droit de réserve pour les Prix Goncourt.
Certes, les propos de l’écrivain, exprimés avant l’obtention du Prix, sont sans doute excessifs ; ils expriment néanmoins haut et fort ce qu’une partie des Français pensent tout bas : la France de Sarkozy n’est pas la France qu’on aime !
J’ai déjà donné par ailleurs mon opinion sur la liberté d’expression qui doit être maintenue sauf à laisser proférer par des individus malveillants des propos racistes, homophobes, antisémites, etc. Mais si un écrivain, ou n’importe quel citoyen, n’a plus le droit de dire qu’il ne cautionne pas l’action du gouvernement en place, alors autant les baîllonner et les envoyer au Goulag ! S’il faut, pour obtenir un prix littéraire, écrire politiquement correct, alors mieux vaut supprimer ces prix qui doivent viser à récompenser les écrivains pour leur talent d’auteur et non pour leurs idées politiques.
Selon Monsieur Raoult, «Une personnalité qui défend les couleurs littéraires de la France se doit de faire preuve d’un certain respect à l’égard de nos institutions». Il me semble que chaque Français, célébre ou inconnu, doit respecter les institutions françaises. Cela ne devrait pas l’empêcher de critiquer le président et ses ministres s’il n’est pas d’accord avec la politique menée dans le pays. Et on peut aimer la France tout en regrettant ce qu’elle est devenue sous l’influence d’un groupe de personnes.
Monsieur Raoult s’en défend, mais il s’agit bien de censure quand il demande aux lauréats des prix littéraires de tenir leur langue (sic). C’est justement parce qu’ils ont atteint une certaine notoriété, en France mais également à l’étranger, que les écrivains doivent pouvoir s’exprimer librement car ils représentent une catégorie de citoyens. Enfin, Monsieur Raoult, par sa réaction, donne raison à Madame NDiaye qui dénonçait dans l’interview une «atmosphère de flicage, de vulgarité».
Le refus de la critique n’est-il pas un signe de faiblesse ?

Le mur

Il y a vingt ans, j’étais scotchée devant mon téléviseur. Cela faisait dix-huit mois que j’étais rentrée d’Allemagne ; je me sentais à la fois très concernée et très émue à la vue des images diffusées, même si je n’avais jamais visité Berlin. J’avais tout à fait conscience d’assister à un évènement mondial qui entrerait dans les livres d’Histoire. Les amis que je conservais en RFA partageaient mon enthousiasme et mon émotion.
Quelques mois plus tard, lors d’une visite à Stuttgart, j’écoutais les propos de mes amis, déjà plus mitigés car la RFA subissait douloureusement l’absorption de sa sœur jumelle. Et j’avais le beau rôle de crier haut et fort que la liberté valait bien tous les sacrifices.
Vingt ans plus tard, je comprends mal les manifestations nostalgiques de certains descendants d’habitants de l’ancienne RDA vis-à-vis d’un régime qui avait certes préservé leurs parents et grands-parents du chômage et de la corruption, mais tout de même privé de la libre circulation. Oublient-ils que des familles ont été brutalement séparées et dans l’impossibilité de se retrouver durant toutes ces années ? J’ai envie de leur dire que la liberté n’a pas de prix, ou plutôt que son prix, aussi élevé soit-il, est toujours le bon.
Alors oui, la chute du mur de Berlin est un évènement qu’il faut absolument commémorer. Mais là, depuis une semaine, il ne se passe pas une heure sans qu’il ne nous soit rappelé, à la TV et à la radio, que le 9 novembre 2009, le symbole d’un pays totalitaire est tombé. Alors là, ce n’est plus de l’info, c’est du rabâchage et mon crâne commence à souffrir de chaque coup de pioche assené jadis dans le béton de ce mur de la honte que l’Occident avait laissé ériger sous ses yeux !

Ecrire à Homécourt

Nous étions aujourd’hui à Homécourt, commune socialiste du haut du département meurthe-et-mosellan, pour assister à la réception offerte par le maire à ma cliente d’origine ukrainienne, devenue polonaise par mariage avec de faux papiers à la libération, redevenue russe avant d’acquérir enfin, légalement, la nationalité française. Elle avait eu recours à mes services d’écrivain public pour rédiger son autobiographie.
La mairie de cette ville honorait ce jour deux de ses administrées, ma cliente et une autre dame, plus jeune, écrivain en autoédition qui publiait le deuxième tome d’un roman, en leur offrant, outre une réception, une commande de cinquante exemplaires de leurs livres pour les distribuer dans les établissements scolaires et à d’autres personnes à diverses occasions. J’en bavais d’envie ! J’avais déjà découvert avec stupéfaction, en attendant le discours de Monsieur le Maire, le programme proprement hallucinant de richesse et de diversité proposé par le centre culturel. Le discours dithyrambique du maire, qui avait pris soin de lire au préalable les deux ouvrages afin d’en parler en connaissance de cause, fut à la fois posé, émouvant et passionnant. Puis les deux auteurs dédicacèrent leur livre tandis que le champagne coulait dans les coupes et que les réductions circulaient parmi les invités.
Pour un peu, je déménagerais à Homécourt !!!

La fin d’un rêve pour « La Lavandière d’Igney »

Mon livre ne fait pas partie de la sélection finale pour le Prix Erckmann-Chatrian.
Les cinq romans retenus sont dans le fichier joint :
La fin d'un rêve pour slection5gnrale31octobre2009destpresse.doc

Les vacances sont terminées

Les vacances sont terminées. Quinze jours de repos, de balades, de bons bols d’air iodé, de lecture, de jeux et d’écriture.
Le dernier jour, renonçant à une centaine de kilomètres pour aller voir « ma » petite maison de Saint Cado, nous avons préféré une promenade sur un sentier côtier que nous ne connaissions pas, à quelques kilomètres seulement de la maison. Comme il y a plus de quatre-vingts kilomètres de sentiers côtiers au départ de Kergroës, nous sommes encore très loin de les avoir tous parcourus.
Nous sommes donc arrivées à la Pointe de Kersecol par un sentier assez bien praticable. Et là, au détour d’un virage, un magnifique spectacle s’offrit à nous. Les vagues, à marée montante, prenaient les rochers d’assaut, et l’écume jaillissait en gerbes blanches comme issues d’invisibles geysers. Au-delà des écueils de la pointe, l’océan, étal, ne malmenait pas les quelques barques de pêcheurs et voiliers de plaisanciers. Mais les rouleaux se formaient à quelques mètres seulement de nous, se fracassant sur eux-mêmes avant de s’abîmer sur les rochers.
Nous descendîmes sur la pointe. Monique mitraillait les vagues en rafales. Je pris place avec Véga sur un rocher relativement confortable pour les fesses, le dos et les pieds. Et pendant plus d’une heure, je contemplai le spectacle de la nature, inlassablement, tandis que Monique essayait de capturer chaque gerbe d’écume, chacune plus fournie et plus violente dans son assaut sans cesse renouvelé. Véga, indifférente à cette beauté sauvage, creusait furieusement le sol de terre meuble et noire à la recherche d’un caillou qu’elle porterait ensuite fièrement dans sa gueule, tel un trophée, et qui l’empêcherait de respirer sur le chemin du retour. Elle demanderait alors à être portée et Monique, craignant pour le petit cœur de notre CKC – puisque les défaillances cardiaques sont bel et bien le point faible de cette race canine – cèderait au caprice de la bête.
Et le soir, en rentrant du restaurant, nous avons contemplé les plus de trois cents photos prises par Monique durant ces vacances, dont une sélection, ô combien difficile !, vous est proposée ci-dessous.

Bretagne octobre 2009
Album : Bretagne octobre 2009

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