L’an dernier, un couple de voisins avait pris l’initiative d’une réunion de voisins, un samedi soir. C’était en juin et la météo ne nous avait guère été favorable. Il faisait même carrément froid ! Nous nous étions retrouvés dans le garage et avions partagé un apéritif dînatoire. A l’issue de la soirée, une famille d’origine marocaine avait lancé l’idée, pour l’année suivante, d’un grand couscous !
Dès le mois de juin, un petit groupe organisateur fixa la date et le montant de la participation de chacun pour acheter les ingrédients du couscous. Pour l’apéritif et le dessert, appel aux bonnes volontés pour apporter boissons et cakes salés, cacahuètes, olives, gâteaux, tartes, etc.
La semaine dernière, nous avons craint que la météo de nouveau ne nous soit hostile. Mais ce matin, il faisait beau. Cinq ou six volontaires aidèrent la cuisinière à peler et couper les légumes. Les hommes installèrent tables et chaises de jardin dans le petit espace vert du quartier.
Nous étions une quarantaine, enfants compris, et nous fêtions également les trente ans du lotissement ! L’apéritif fut jovial et le coucous succulent !
Bravo à la cuisinière que la quantité de coucous à préparer n’affola pas et qui assuma la direction des opérations avec beaucoup de calme et d’efficacité !
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Archive journalière du 27 sept 2009
Un concert de Nilda Fernandez, c’est au début un récital presque ordinaire. L’homme arrive, prend sa guitare, l’accorde, se perche sur une chaise haute et commence à chanter. Il n’est pas avide d’applaudissements, enchaîne volontiers deux ou trois chansons et le public, sous le charme, reste coi. Après les applaudissements, il parle un peu, raconte d’où il vient, Barcelone, Madrid, évoque Garcia Lorca et ses poèmes dont il tire souvent son inspiration.
Après un peu plus d’une heure, après avoir mélangé le français et l’espagnol de ses anciens titres , le chanteur quitte sa chaise et pose sa guitare. Déjà fini ? Il demande de la lumière, les spots de la scène brillent plus intensément, il se protège les yeux de la main. Alors, souriant, il rectifie sa quête : il souhaite que le technicien allume les lumières de la salle, juste un peu, juste de quoi pouvoir distinguer les visages des premiers rangs. Il reprend sa guitare, s’avance précautionneusement sur le devant de la scène et s’assied sur le rebord, jambes pendantes. Malgré son habitude de la scène, il nous explique la difficulté de chanter devant un « trou noir » qui le mène parfois sur les rives de l’ennui, une baisse du désir, le plaisir qui fout le camp.
Soudain, le récital devient magie ! C’est comme si nous retrouvions un pote chanteur qui nous racontait les anecdotes de ses tournées, ses voyages, ses rencontres. Il chante et, à sa demande, le public reprend en choeur le refrain. Cela marche un peu moins bien que pour Bruel – et comme plus personne ne fume, il n’y a plus de briquets à allumer – mais cela met de l’ambiance et Nilda Fernandez est indulgent.
Après une heure trois quarts de concert, le chanteur quitte la scène sous les applaudissements qui ne veulent pas cesser. Alors il revient et nous offre encore trois ou quatre chansons de son dernier album (le précédent date d’il y a dix ans !!!) et quelques histoires qu’il raconte en musique avec beaucoup de drôlerie.
Une soirée très agréable en compagnie d’un chanteur qui a su rester proche de son public malgré le succès et qui mélange à merveille la nostalgie et l’humour.
en concert à l'espace Chaudeau de Ludres septembre 2009
12 images
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Pour quelques extraits des chansons de Nilda Fernandez :
http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=140260&t=NILDA FERNANDEZ EN CONCERT
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