C’était un mardi. J’avais quitté le bureau comme d’habitude vers 16h30. Sur le chemin du retour, j’écoutais toujours la radio, une émission animée par Laurent Ruquier et ses chroniqueurs qui ne manquaient pas d’humour… plus ou moins lourd… Lorsque je tournai le bouton, j’entendis qu’un avion avait percuté une tour à New York… Je me dis qu’ils y allaient un peu fort ! Puis je compris que c’était vrai, que l’émission avait été interrompue et remplacée par un flash d’information en direct de Manhattan. Ce que j’entendais dépassait toutes les fictions.
Arrivée à la maison, je me ruai vers le poste de télévion, talonnée par notre labrador qui ne comprenait pas mon inhabituel désintéressement pour sa personne. Les images étaient à la hauteur des commentaires entendus à la radio. C’était inimaginable. L’émotion était immense. N’en pouvant plus devant ce spectacle d’apocalypse, j’avais appelé mon amie qui travaillait encore.
Je ne parvenais pas à me détacher du téléviseur. Tout cela paraissait tellement incroyable, tellement… hollywoodien !… Huit ans plus tard, en revoyant les images, l’émotion est toujours aussi vive. Quant aux hypothèses avancées sur une possible orchestration de ces attentats par l’administration Bush… cela laisse… perplexe… Réels sont bien les milliers de morts victimes de ces deux attaques spectaculaires.
Pour qu’il y ait une once de vérité dans les théories sur le 11 septembre, il faudrait qu’il y ait eu un énorme complot, incluant les compagnies aériennes, les médias, la préparation des faux avions. Il aurait fallu mettre au courant quantité de gens dans l’administration. Ils ne s’en seraient jamais tirés. Même une dictature n’aurait pas pu.