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Archive mensuelle de septembre 2009

« La Lavandière d’Igney » en lice pour le prix Erckmann-Chatrian

Mon roman, premier tome de la saga familiale intitulée Colin-Maillard, envoyé aux membres du jury du prix Erckmann-Chatrian, communément appelé le Goncourt lorrain, a été retenu, avec dix-sept autres ouvrages, pour la compétition.
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Voir également http://www.laplumeculturelle.com/notes/La-liste-officielle-des-candidats-aux-prix-Erckmann-Chatrian-2009-devoilee-des-dimanche_b1592774.html

Le nom du lauréat sera proclamé le lundi 12 novembre 2009.

La fête des voisins 2009

L’an dernier, un couple de voisins avait pris l’initiative d’une réunion de voisins, un samedi soir. C’était en juin et la météo ne nous avait guère été favorable. Il faisait même carrément froid ! Nous nous étions retrouvés dans le garage et avions partagé un apéritif dînatoire. A l’issue de la soirée, une famille d’origine marocaine avait lancé l’idée, pour l’année suivante, d’un grand couscous !
Dès le mois de juin, un petit groupe organisateur fixa la date et le montant de la participation de chacun pour acheter les ingrédients du couscous. Pour l’apéritif et le dessert, appel aux bonnes volontés pour apporter boissons et cakes salés, cacahuètes, olives, gâteaux, tartes, etc.
La semaine dernière, nous avons craint que la météo de nouveau ne nous soit hostile. Mais ce matin, il faisait beau. Cinq ou six volontaires aidèrent la cuisinière à peler et couper les légumes. Les hommes installèrent tables et chaises de jardin dans le petit espace vert du quartier.
Nous étions une quarantaine, enfants compris, et nous fêtions également les trente ans du lotissement ! L’apéritif fut jovial et le coucous succulent !
Bravo à la cuisinière que la quantité de coucous à préparer n’affola pas et qui assuma la direction des opérations avec beaucoup de calme et d’efficacité !

La fête des voisins
Album : La fête des voisins

56 images
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Nilda Fernandez en concert à l’espace Chaudeau

Un concert de Nilda Fernandez, c’est au début un récital presque ordinaire. L’homme arrive, prend sa guitare, l’accorde, se perche sur une chaise haute et commence à chanter. Il n’est pas avide d’applaudissements, enchaîne volontiers deux ou trois chansons et le public, sous le charme, reste coi. Après les applaudissements, il parle un peu, raconte d’où il vient, Barcelone, Madrid, évoque Garcia Lorca et ses poèmes dont il tire souvent son inspiration.
Après un peu plus d’une heure, après avoir mélangé le français et l’espagnol de ses anciens titres , le chanteur quitte sa chaise et pose sa guitare. Déjà fini ? Il demande de la lumière, les spots de la scène brillent plus intensément, il se protège les yeux de la main. Alors, souriant, il rectifie sa quête : il souhaite que le technicien allume les lumières de la salle, juste un peu, juste de quoi pouvoir distinguer les visages des premiers rangs. Il reprend sa guitare, s’avance précautionneusement sur le devant de la scène et s’assied sur le rebord, jambes pendantes. Malgré son habitude de la scène, il nous explique la difficulté de chanter devant un « trou noir » qui le mène parfois sur les rives de l’ennui, une baisse du désir, le plaisir qui fout le camp.
Soudain, le récital devient magie ! C’est comme si nous retrouvions un pote chanteur qui nous racontait les anecdotes de ses tournées, ses voyages, ses rencontres. Il chante et, à sa demande, le public reprend en choeur le refrain. Cela marche un peu moins bien que pour Bruel – et comme plus personne ne fume, il n’y a plus de briquets à allumer – mais cela met de l’ambiance et Nilda Fernandez est indulgent.
Après une heure trois quarts de concert, le chanteur quitte la scène sous les applaudissements qui ne veulent pas cesser. Alors il revient et nous offre encore trois ou quatre chansons de son dernier album (le précédent date d’il y a dix ans !!!) et quelques histoires qu’il raconte en musique avec beaucoup de drôlerie.

Une soirée très agréable en compagnie d’un chanteur qui a su rester proche de son public malgré le succès et qui mélange à merveille la nostalgie et l’humour.

Nilda Fernandez
Album : Nilda Fernandez
en concert à l'espace Chaudeau de Ludres septembre 2009
12 images
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Pour quelques extraits des chansons de Nilda Fernandez :
http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=140260&t=NILDA FERNANDEZ EN CONCERT

Plus de 30.000 visites

Dans la catégorie « général » qui compte un peu plus de 8200 blogs, le mien se porte plutôt bien puisqu’il se trouve parmi les quatre-vingt premiers avec 317 articles et 767 commentaires.

Sexe et handicap = tabou

Un malheur n’arrive jamais seul. A celui de devenir handicapé du jour au lendemain survient souvent celui de la solitude. Pourtant, ces hommes et ces femmes, paraplégiques ou tétraplégiques, ont comme les autres des désirs et des besoins charnels.
Des Etats comme les Pays-Bas, l’Allemagne et la Suisse, se sont penchés sur le problème. Des assistants sexuels, hommes et femmes formés pour aider les personnes handicapées à trouver un épanouissement affectif et sexuel, ont une reconnaissance légale et professionnelle.
En France, l’accompagnement à la vie sexuelle des handicapés relève de la prostitution. Le sujet est donc tabou et un père qui conduirait son fils handicapé à une prostituée pourrait être poursuivi pour proxénétisme.
On trouve normal de fournir aux personnes handicapées des auxiliaires de vie pour les aider dans les tâches et les gestes de la vie courante comme se nourrir, faire le ménage, aller en courses, etc. On leur accorde le droit d’avoir, à domicile, des soins infirmiers quotidiens. On équipe les bâtiments publics de manière à les rendre accessibles aux personnes handicapées. Car on trouve légitime le droit des handicapés à se rendre dans des salles de spectacles, des restaurants, des hôtels.
Mais on élude la question cruciale, celle qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue : l’amour.
Pourtant, comme le dit Grand Corps Malade qui sait de quoi il parle : « tout le monde crie bien fort qu’un handicapé est d’abord un être humain ».
Faut-il légiférer sur le sujet afin que les handicapés obtiennent le droit à une vie sexuelle ?
Pour en savoir plus :
http://www.quelsexe.com/article.php?ar=27

Résultats du sondage du 18 août 2009

A la question « Avez-vous un animal domestique ? », 41 personnes ont voté.
14 n’ont pas d’animal domestique
14 ont un chien
  7 ont un chat
  2 ont un cheval
  1 a un oiseau
  1 a un poisson
  1 a un rongeur
  1 a un reptile (ah ! quand même !)
Aucune araignée (je m’étais fait violence pour introduire cette catégorie !) et aucun singe ni autre espèce.
En conclusion, les deux tiers de mes visiteurs ont un animal domestique, ce qui est assez représentatif de la population française, puisque nous sommes une nation apparemment très attachée aux animaux, nonobstant les nombreux abandons…

Article paru dans Le Républicain Lorrain du 12/09/2009

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Ma vie pour la tienne

maviepourlatiennemysisterskeeper09092009260620092m.jpg Film de Nick Cassavetes avec Cameron Diaz, Abigail Breslin, Sofia Vassilieva, Alec Baldwin, etc.
Lorsque Sara et Brian découvrent que leur petite fille est atteinte de leucémie, ils espèrent un miracle. Un médecin leur propose une solution, pas légale mais réalisable : concevoir un bébé-éprouvette, un enfant-médicament. Ils acceptent et Anna naît. Kate, leur fille aînée, survit grâce au sang prélevé dans le cordon ombilical du bébé. Les prélèvements et les opérations s’enchaînent. Face à une nouvelle intervention, le prélèvement d’un rein qui sera greffé sur sa soeur, Anna, onze ans, refuse net que son corps soit ainsi mis à la disposition de la médecine. Elle contacte un célèbre avocat pour qu’il lui obtienne l’émancipation médicale.
Un film  assez juste, ni complaisant ni mélodramatique, avec un réel débat de société : la fin justifie-t-elle les moyens ? En l’occurrence, l’hypothétique survie d’un malade justifie-t-elle que l’on fabrique un enfant à visée thérapeutique ?
Cameron Diaz, en mère prête à tout pour sauver sa fille, est assez surprenante.

L’ultime secret

ultimesecret.jpg Roman de Bernard Werber

Samuel Fincher, neuropsychiatre et champion du monde des échecs, vient de battre l’ordinateur dernière génération. Sous les applaudissements, il part avec sa fiancée, un top model. Quelques heures plus tard, on apprend la mort du médecin, officiellement décédé de plaisir dans les bras de sa fiancée.
Lucrèce Nemrod, pigiste, enquête sur l’affaire. Pour l’aider, elle fait appel à Isidore Katzenberg, journaliste scientifique. Tous deux sont en effet convaincus que Samuel Fincher a été assassiné suite à une incroyable découverte sur le fonctionnement du cerveau humain.
Un bon livre de science fiction, même si l’auteur se prend parfois pour un maître d’école en face de nous, ses lecteurs ignares…

Patrick Swayze nous a quittés

patrickswayze.jpg
J’avais découvert cet acteur à la télévision dans le téléfilm « Nord et Sud » ; il incarnait un beau Sudiste. Puis il y eut « Dirty Dancing » et l’inoubliable « Ghost » aux côtés de Demi Moore et « La cité de la joie » où il incarne un médecin américain dévasté par la mort d’une de ses patientes.
Atteint du cancer du pancréas détecté en janvier 2008, Patrick Swayze s’est battu sans focaliser son esprit sur les différentes thérapies possibles afin de ne pas passer le peu de temps qui lui restait à lutter contre la mort au lieu de vivre.
Alors qu’il avait flirté avec l’alcool et la drogue, alors qu’il avait survécu à plusieurs accidents graves, la mort est venue le chercher chez lui hier 14 septembre, dans son ranch californien où il vivait avec Lisa, son épouse depuis plus de trente ans.
Patrick Swayze avait 57 ans.

La spirale infernale du progrès

Suite à une panne de l’alimentation de mon ordinateur, j’ai rapidement acheté une nouvelle machine après avoir demandé conseil à mon gamin informaticien. Le soir même de l’achat, nous lui amenions la nouvelle « tour », équipée du système d’exploitation Vista, pour qu’il me la prépare tandis que nous dînions chez lui. Il revenait dîner chez nous samedi dernier pour l’installer et procéder aux divers branchements. Il était venu à 18h00 car comme il n’en avait pas pour longtemps (sic), nous avions prévu de faire un jeu. J’étais un peu sceptique, car avec Stefan, il n’y en  a jamais pour longtemps et cela dure quand même des heures !!!
Et boum ! le port de l’imprimante n’était plus compatible. Vite à Cora pour acheter un cable convertisseur. Pas de chance ; ils n’ont pas l’article en stock. Les autres magasins spécialisés sont fermés… Tant pis, ce sera pour lundi. Puis impossible de reconnecter l’ordinateur à la Live box en wifi… A trois heures du matin, mon fils baissa les bras et me conseilla de me renseigner auprès d’Orange.
Je m’y rendis lundi matin à la première heure. On me dit que ma clef wifi est trop âgée et donc incompatible avec Vista ! Il faut donc en acquérir une nouvelle… Echec malgré tout de la connexion !!! Je bous et fulmine et me cramponne au bureau pour ne pas envoyer la machine par la fenêtre !!!
Comme mon gamin est encore dans les bras de Morphée – c’est son jour de congé – il ne répond pas au téléphone et je me résouds à appeler l’assistance téléphonique d’Orange. Après un quart d’heure d’attente, un jeune homme m’informe qu’il m’en coûtera 50,00 euros s’il parvient à me dépanner… J’accepte… Il me demande d’éteindre l’ordinateur et de recommencer l’installation. Immanquablement, elle achoppe exactement au même endroit que précédemment. Verdict : le CD d’installation fourni avec la nouvelle clef ne fonctionne pas !!! Il m’en envoie un autre par la poste et propose de me rapeller jeudi matin pour procéder à l’installation !…
Je suis très en colère !… Moi si calme, je sens la rage bouillir dans mes veines ! Ces machines qui me résistent, c’est insupportable ! Un être humain, passons… et encore… mais un objet inanimé !!! En attendant que la pression redescende, Monique retourne à ses carrelages !…
Peu de temps après, mon fils rappelle suite au message que je lui ai laissé. Il propose de venir voir immédiatement. A peine une demi-heure plus tard, mon ordinateur est connecté au reste du monde. Mon gamin est un as ! Il m’explique qu’il a installé un driver ceci cela… Bref, ça marche ! c’est formidable !!! Le soleil brille de nouveau dans mon bureau malgré le crachin qui tombe dehors ! Je profite et j’abuse de Stefan pour qu’il m’installe tout nickel avec transfert de toutes mes données et la configuration pile poil identique à la précédente. Enfin presque, puisque le système d’exploitation est quand même un peu différent…
Me voilà donc de nouveau branchée. Ouf ! Heureusement que ce genre de manipulation n’arrive que tous les trois ou quatre ans…

Araignée de nuit… hystérie !

Ceux qui me connaissent connaissent ma phobie des araignées.
Nous nous apprêtions hier à nous coucher lorsque, malgré ma mauvaise vue, j’aperçus un truc sur le bois de la tête de lit.
– C’est pas une araignée que je viens de voir ? interrogeai-je.
– Hein ? répondit Monique en continuant à se déshabiller.
– Si ! c’est bien une araignée ! m’écriai-je en me précipitant vers la porte.
Je m’attendais à ce que ma compagne se rue dans la lingerie pour aller chercher la tête de loup, mais elle continuait tranquillement à se déshabiller.
– Tu ne vas pas la laisser là ? demandai-je.
– Tu sais l’heure qu’il est ? répondit-elle.
Je ne voyais pas le rapport. Certes il était trois heures du matin, mais pour des gens comme nous qui se couchent régulièrement entre une et deux heures de matin, ce n’était pas non plus extraordinaire. Et puis quelle que soit l’heure, elle ne pouvait pas décemment laisser une araignée vagabonder dans la chambre !
– Je vais dormir sur le canapé ! annonçai-je.
Monique soupira et m’enjoignit à aller chercher l’ustensile pendant qu’elle partait à la recherche de la bestiole.
La tête de loup, initialement conçue pour enlever les fils de poussière et éventuellement les toiles d’araignées des plafonds, est l’ustensile idéal pour aider les araignées à regagner l’extérieur. Car si j’ai peur des araignées, je ne veux pas non plus qu’on leur fasse du mal. On ne sait jamais, la bestiole peut avoir le temps de communiquer avec ses copines et leur vengeance serait terrible. Donc chez nous, on ne tue pas les araignées, ni aucune autre bête d’ailleurs. Quand je pense à ma meilleure amie qui écrabouille sauvagement tout ce qui rampe, je crains toujours de me réincarner en araignée et de m’égarer chez elle. Mon compte serait réglé en deux coups de savate ! On a beau me dire qu’il n’y a guère de chance qu’un être humain se réincarne en animal, je me dis qu’on ne sait jamais, une erreur est si vite arrivée !
Je tendis donc le balai rond à Monique qui soulevait le matelas. A trois mètres de distance, je contrôlais le déroulement des opérations.
– Tu pourrais quand même m’aider ! s’écria Monique.
– Euh… oui… bien sûr ! dis-je en m’agenouillant sur le lit et agrippant le coin du matelas, prête à tout lâcher à la moindre alerte.
– Je l’aie ! s’exclama Monique.
– Super ! haletai-je, toujours cramponnée au matelas.
– Ouvre vite la fenêtre !
Je lâchai tout et me ruai vers la fenêtre.
– Merde ! elle s’est sauvée !
J’étouffai une plainte derrière mon poing.
– Ah ! la voilà ! tant pis, je l’écrase.
J’acquiesçai, tremblante, et marmonnai dans ma tête une prière improvisée : « C’est pas ma faute, ma très grande faute… pardonne-moi ton trépas comme je te pardonne ton aspect horrible… pour l’amour du ciel n’appelle pas tes copines… je te jure que d’habitude on ne tue pas les représentants de ton espèce… tu es responsable de ta mort… par ta fuite… si tu t’étais accrochée au balai, tu serais dehors… ne m’en veux pas… »
– Eh ! ça va ?
– Hein ? euh… oui… ça va !
Alors Monique se mit à rire et me rappela un autre épisode… Je travaillais alors encore en entreprise. Monique était déjà partie. J’allais moi-même quitter la maison lorsque je vis une araignée, énorme, sur le mur de la cuisine. Genre très grosse, très noire et très velue. Une horreur ! Une mygale, quoi ! Hein ? un peu plus petite ? Ouais… peut-être… mais quand même très grosse. Ne pouvant pas partir en laissant la bête errer, j’appelai Monique au bureau. Au lieu de monter immédiatement dans sa voiture pour venir me libérer, elle entreprit de me donner le courage, par téléphone, de mettre la bestiole dehors grâce à cette fameuse tête de loup.
Téléphone dans une main, je réglai de l’autre le manche au maximum de sa longueur.
« C’est bon ? demanda Monique »
« Oui ! »
« Alors ouvre la porte de la cuisine ».
Je m’exécutai sans quitter le monstre des yeux.
« Prends la tête de loup et applique-la sur l’araignée, mais pas trop fort. D’accord ? »
Je ne pouvais plus parler… Cela dura vingt minutes ! J’avais un mal de ventre que seuls les phobiques peuvent imaginer et des gouttes de sueur me tombaient dans les yeux. A force de patience et d’encouragements, Monique parvint à me faire approcher le balai rond suffisamment près de l’araignée pour qu’elle s’y accroche. La découvrant sur les poils roses de la tête de loup, je propulsai l’engin sur la terrasse et fermai prestement la porte avant d’éclater en sanglots, anéantie par la tension nerveuse de la dernière demi-heure. Il ne me restait plus qu’à reprendre une douche avant de partir au boulot !
– Ca m’avait fait bien rire, fit Monique, quand j’avais découvert la tête de loup au milieu de la terrasse !
– Ah ah ! je vois pas ce qu’il y a de drôle !
Dans ces moments-là, je reconnais manquer d’humour…
Je me souviens avoir été très fière d’avoir réussi à sortir cette grosse araignée, la première fois de toute mon existence ! Mais cela ne m’avait pas guérie de ma phobie et je ne suis toujours pas volontaire quand il s’agit d’en mettre une dehors. 

11 septembre 2001

C’était un mardi. J’avais quitté le bureau comme d’habitude vers 16h30. Sur le chemin du retour, j’écoutais toujours la radio, une émission animée par Laurent Ruquier et ses chroniqueurs qui ne manquaient pas d’humour… plus ou moins lourd… Lorsque je tournai le bouton, j’entendis qu’un avion avait percuté une tour à New York… Je me dis qu’ils y allaient un peu fort ! Puis je compris que c’était vrai, que l’émission avait été interrompue et remplacée par un flash d’information en direct de Manhattan. Ce que j’entendais dépassait toutes les fictions.
Arrivée à la maison, je me ruai vers le poste de télévion, talonnée par notre labrador qui ne comprenait pas mon inhabituel désintéressement pour sa personne. Les images étaient à la hauteur des commentaires entendus à la radio. C’était inimaginable. L’émotion était immense. N’en pouvant plus devant ce spectacle d’apocalypse, j’avais appelé mon amie qui travaillait encore.
Je ne parvenais pas à me détacher du téléviseur. Tout cela paraissait tellement incroyable, tellement… hollywoodien !… Huit ans plus tard, en revoyant les images, l’émotion est toujours aussi vive. Quant aux hypothèses avancées sur une possible orchestration de ces attentats par l’administration Bush… cela laisse… perplexe… Réels sont bien les milliers de morts victimes de ces deux attaques spectaculaires.

Marc Lévy dans la fosse…

J’ai découvert, il y a une dizaine d’années, le plaisir de lire aux toilettes !…
Auparavant, mes séjours dans cet endroit le plus intime de la maison se limitaient au strict minimum, en général quelques minutes. Si la chose à y faire s’annonçait plus longue, nécessitant des efforts ardus et prolongés, je remettais la « commission » à plus tard, car ayant toujours eu des problèmes de gestion du temps, je n’en avais pas à perdre sur la lunette des toilettes, coudes sur les cuisses, à fixer la porte !…
Et puis un jour, alors que je clamais haut et fort ne pas comprendre ceux et celles qui lisent dans les WC, je me surpris à y emmener un roman particulièrement passionnant. Je restai plusieurs dizaines de minutes et me rendis compte que l’endroit était excellent pour y lire (j’en connais même qui y pianotent sur leur ordinateur portable !!!) car on n’y est pas dérangé ! Depuis, j’ai pris l’habitude d’emporter mon livre aux toilettes, pour deux minutes ou un quart d’heure. Ce sont parfois mes seuls moments de lecture et je suis ainsi assurée de lire un peu chaque jour. Et il n’est pas rare, quand on me demande si j’en ai encore pour longtemps, que je réponde : « euh… non… encore deux pages ! ». Heureusement, la maison est dotée d’un toilette à l’étage !…
Je me rendis donc aux toilettes avec un roman de Marc Lévy que je venais d’entamer. Livre coincé sous le menton, je me penchai pour ouvrir le couvercle. Et là, plouf !, l’ouvrage tomba ! Tel le corbeau lâcha son fromage, je laissai échapper le livre qui chuta tranche supérieure la première dans la cuvette ! Malgré une dextérité fulgurante pour repêcher l’objet du délit, toutes les pages étaient trempées sur une moitié de hauteur.
J’ai donc remis à plus tard ma séance de lecture et entrepris d’éponger chaque page avant de poser l’ouvrage sur la table de la terrasse, à l’ombre mais à l’air…
En attendant que Marc Lévy sèche, j’ai choisi Bernard Werber !

La rentrée de Zakou

C’est aujourd’hui la rentrée des classes pour les enfants des maternelles et du primaire. C’est donc un grand jour pour notre petit voisin Zacharia qui entre en première année de maternelle. Quand je vois le bambin rêveur, assis dans son petit fauteuil de jardin, agiter sa petite main quand il me voit, je me dis qu’il quitte un nid douillet, un cocon de douceur, pour une arêne où les fauves et les requins se disputent la première place, et cela pour les vingt années à venir… Et au terme de sa scolarité, il entrera dans le monde non moins cruel de la vie active.
Ah Zakou, je te plains de devoir quitter ton petit univers où tu vivais tranquillement, même si tu t’y ennuyais un peu (dixit ta maman) quand tes frères et soeurs se trouvaient à l’école ! Je te trouve bien tendre, petit bonhomme à peine bien planté sur tes jambes, pour te confronter à la dure réalité des cours d’écoles… Mais il paraît que c’est la vie !… Alors je te souhaite une belle rentrée, une belle première rentrée, la plus difficile, la première de tant d’autres. Tu vas faire connaissance de gamins et gamines aussi impressionnés que toi et surtout, tu vas apprendre de nouveaux jeux, tu vas écouter de nouvelles histoires, tu vas tenir de nouveaux petits livres entre tes mains : le début de la découverte sans fin d’un monde vaste et infiniment riche : la culture.

Confessions d’un baby-boomer

confessionsdunbabyboomer.jpg Autobiographie de Thierry Ardisson avec Philippe Kieffer

Ceux et celles qui, comme moi, aiment ou ont aimé « l’homme en noir » apprécieront cette biographie de l’animateur de « Tout le monde en parle » (entre autres !) écrite par le journaliste Philippe Kieffer d’après les entretiens qu’il a menés avec le célèbre animateur.
La personnalité complexe de Thierry Ardisson est exposée dans ce livre dans lequel on a l’impression de suivre le travail d’investigation du journaliste. On y retrouve le franc-parler et les expressions favorites (y compris ses plus fameuses grossièretés !…) de Thierry Ardisson qui se met à nu dans cette biographie écrite à un moment où il se trouvait un peu au creux de la vague. On découvre un homme hors du commun qui s’est glissé sur le devant de la scène à la force du poignet.
Ceux et celles qui n’aiment pas Thierry Ardisson s’abstiendront d’ouvrir le livre car l’animateur n’étant pas complaisant avec lui-même, le téléspectateur récalcitrant à l’image de cet homme de médias hors normes ne pourra être que conforté dans son aversion…




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