Archive mensuelle de juin 2009

Syngué sabour

syngusabour.jpg Roman de Atiq Rahimi

« Syngué sabour » signifie « pierre de patience ». Selon la légende perse, cette pierre magique absorbe les mots qu’on lui confie. Quand elle n’en peut plus, elle explose, délivrant ainsi celui qui lui a confié ses maux et ses secrets. Il n’est bien sûr pas nécessaire que la « syngué sabour » soit une pierre ; cela peut être autre chose ou quelqu’un qui fasse office de réceptacle. Quelque part en Afghanistan ou ailleurs, une femme trouve sa « syngué sabour »…
Un roman très court qui se lit d’une traite. Il ne se passe rien et pourtant, on reste scotché au livre. Une écriture très rythmée et parfois très crue ; des propos qui dérangent… ou qui rassurent… mais qui ne laissent pas indifférent.

Notre-Dame-de-Bonsecours

 Ci-dessous la preuve par l’image (Est Républicain) de mon sérieux quand je réalise des reportages pour www.toutnancy.com !!!
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Archives
Publié le : samedi 27 juin 2009

Communauté urbaine

Culture et musique à Bon-Secours

Un public de mélomanes.
Un public de mélomanes.
Notre-Dame-de-Bonsecours dans Coupures de presse

L’église Notre-Dame-de- Bon-Secours vient de servir d’écrin à un grand moment culturel et musical organisé par les amis du musée des Beaux-Arts et l’association PHARE .
François Pupil, créateur de PHARE, professeur honoraire d’histoire de l’art a donné une conférence portant sur l’historique de ce sanctuaire, évoquant le cimetière des Bourguignons, la Vierge de la Miséricorde, la première chapelle, les diverses transformations pour en arriver à l’église construite par Emmanuel Héré à la demande du roi Stanislas . Puis François Pupil a évoqué sa rénovation : une vitrine du savoir-faire des restaurateurs français, parlé de l’implication de PHARE et de ses 12 ans de bénévolat au service de Bon-Secours….
Conférence en trois parties qui était entrecoupée par le merveilleux récital de violoncelle donné par Pierre Fourcade, violoncelle solo de l’Orchestre symphonique et lyrique de Nancy qui a magistralement interprété trois suites de Jean-Sébastien Bach , une immersion totale dans la musique du 18e siècle.
Jamais d’épanchements superflus, de l’académisme dans le bon sens du terme, aucune raideur, un musicien qui vit sa musique et qui la fait vivre aux mélomanes .

15000 visites

La cadence d’un millier de visites mensuelles se maintient. Merci à tous !

Pour répondre à l’interrogation de certain(e)s, la décision d’insérer dorénavant les résumés des livres et films dans la chronologie du blog (et non plus dans l’onglet « résumés ») est liée à la lenteur des pages « résumés », « spectacles » et « voyages » en mode modification. Après avoir consulté le forum du site hébergeur, il s’avère que les pages autres que  »blog » n’ont pas vocation à beaucoup évoluer et sont donc très ralenties lorsqu’elles dépassent un certain volume.
Comme je suis sans cesse en train de courir après le temps, j’ai décidé de contourner cet inconvénient en insérant dorénavant tout dans la page « blog » à l’aide des différentes « catégories » à droite.

Bambi est mort

michaeljackson.jpg
Je n’étais pas fan de Michael Jackson. Ceux qui me connaissent savent quelle musique a le pouvoir de m’émouvoir ; les compositeurs que je vénère ont pour moi l’avantage qu’ils sont et resteront éternels puisque déjà morts avant que je m’intéresse à eux !
Michael Jackson, icône mondiale, éternel enfant refusant obstinément de grandir, a incarné pour des millions de personnes, sur plusieurs générations, le mal-être adolescent. Je comprends donc que la mort de ce garçon ait plongé ses fans dans un désarroi parfois indescriptible. Ces hommes et ces femmes de vingt à soixante ans exprimaient fort bien, sur une radio nationale, leur sentiment d’avoir enterré, avec la mort du chanteur, leur enfance et leur jeunesse.
Au coin de deux rues, à la terrasse d’un café, une jeune femme sanglotait. Son compagnon lui entourait les épaules d’un bras consolateur mais semblait lui-même n’en pas mener large !… A leurs pieds, un bambin dans une poussette tétait consciencieusement une oreille de son lapin en peluche. J’imaginai un drame familial… Il n’en était rien ; c’était bien la mort de « Bambi » qui plongeait cette jeune femme dans un tel chagrin. Perplexe, je me demandais où elle irait puiser une peine plus grande encore si un être cher et proche, par exemple son fils, venait à disparaître…
Moi qui crois tous les hommes capables du pire, je n’ai jamais vraiment cru, à tort ou à raison, en la culpabilité de Michael Jackson lorsqu’il fut accusé de pédophilie par un adolescent. Le chanteur avait lui-même l’air d’un garçon mal dans sa tête, en proie à des névroses multiples, en perpétuelle quête d’identité, victime d’un monde d’adultes qu’il ne parvenait pas à intégrer, rêvant à un monde d’enfants auquel il n’avait plus droit.
Dans le bien comme dans le mal, il faut un certain génie pour fédérer de telles foules de tous âges et de tous horizons. Le génie de Michael Jackson fut peut-être d’avoir su puiser, dans ses propres idoles, le meilleur d’elles-mêmes pour construire son personnage unique et mystérieux, être hybride entre humain et virtuel. Il est un de ceux qui auront marqué leur siècle. Je ne suis pas certaine que l’on parlera encore de lui en l’an 2300, mais il restera, dans les encyclopédies, une des figures emblématiques du XXe siècle.
Je n’étais pas fan de Michael Jackson ; sa mort n’a suscité en moi aucune émotion et je n’ai versé aucune larme. Simplement, comme je le dirais pour n’importe quel quidam : « 50 ans, c’est jeune pour mourir », même si, comme chacun sait, il est des morts salvatrices.
En entendant un concert de sirènes et un ballet de voitures de pompiers et autres ambulances, je me suis demandé si Bambi, au-delà de l’océan et des rives du Styx, n’avait pas déclenché une vague de mimétisme…

Le bac ? Pour quoi faire ?

Depuis pas mal d’années, on se demande à quoi sert encore le bac, hormis ouvrir aux lauréats les portes des facultés qui regorgent d’étudiants dont la plupart s’interrogent sur la raison de leur présence…
Le taux de réussite au baccalauréat augmente chaque année, au même rythme que baisse le niveau de culture générale de nos jeunes. Nous aurons bientôt atteint les 100% de réussite au bac et les 50% d’analphabètes ou presque. Je n’exagère pas en affirmant que de nombreux bacheliers ne savent pas lire avec fluidité un texte un peu ardu ni écrire trois lignes sans faute de français ni effectuer le calcul d’un pourcentage un peu complexe sans l’aide d’une calculette ou d’un ordinateur.
A part ça, ils sont très compétents dans leur domaine et un enfant de deux ans a compris le fonctionnement d’un téléphone portable avant même que son grand-père ait terminé de lire le mode d’emploi incompréhensible après avoir subi plusieurs traductions par des techniciens japonais, anglais et français très au fait des capacités de cet objet à la technologie avancée, mais très peu au courant des règles élémentaires de la syntaxe. Le texte original, à l’orthographe et à la grammaire aléatoires, devient, traduit, complètement indigeste. Heureusement, les bébés d’aujourd’hui naissent avec un bouton de souris greffé à l’index et leurs parents ont remplacé le hochet agaçant par un clavier au cliquetis familier et rassurant. Et les bambins savent cliquer sur leur écran avant de savoir correctement manier la fourchette. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui, à vingt ans, brandissent encore la leur comme une… fourche !!!
Bref, à quoi bon l’examen du bac s’il n’est plus qu’une attestation de présence – parfois toute virtuelle ! – d’un élève dans un établissement scolaire jusqu’à l’âge de 18, 19 ou 20 ans ? Certains disent qu’il sert à les habituer à une situation de stress. Oui, très bien !… A moins qu’un expert ne nous dise bientôt que le bac, source d’anxiété extrême, est particulièrement préjudiciable au développement de nos adolescents qui garderaient de cette terrifiante épreuve un traumatisme insoutenable dont les séquelles seraient imprévisibles. D’où peut-être le désir progressivement récurrent de certains élèves d’envoyer leurs professeurs ad patres ! Ils anticipent !
Alors on décidera d’abolir le bac ! En même temps, pour aller pointer aux Assedic, bac ou pas…

Concert-conférence à N-D de Bonsecours

L’association Emmanuel Héré « Amis du Musée des Beaux-arts de Nancy » proposait mardi 23 juin 2009 une conférence assurée par François Pupil, professeur honoraire d’histoire de l’art, et un concert avec le violoncelliste Pierre Fourcade qui a interprété trois suites de Jean-Sébastien Bach.
Cette manifestation s’inscrivait à la fin des travaux de restauration de l’église Notre-Dame de Bonsecourt, située à Nancy, commencés en 1983.

Reportage complet : http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=140149&t=N-D%20DE%20BONSECOURS%20ACCUEILLE%20J.S.%20BACH

Bébés congelés : 8 ans de prison

Après avoir longuement délibéré, les jurés ont reconnu Véronique Courjault coupable d’assassinat sur trois de ses nouveau-nés dont deux par congélation.

Des auditrices, outrées par un verdict estimé trop clément, se sont déchaînées sur les ondes d’une radio qui leur donnait la parole.

Comme le rappelait si justement un psychiatre lors d’un récent débat télévisé, on ne naît pas mère, on le devient. Et la nature donne, pendant neuf mois, l’opportunité à la femme de se faire à cette idée de grossesse et de maternité. Or Véronique Courjault, sur cinq grossesses, a connu trois dénis, ce qui explique qu’elle soit une excellente mère pour les deux enfants survivants dont elle a pleinement vécu la grossesse et qu’elle ait gardé la confiance de son mari et de sa famille.

Je pense aussi que l’instinct maternel est un mythe dont on nous rebat sans cesse les oreilles. Une femme ne se réduit pas à un ventre, et une mère qui ne tombe pas en pamoison devant son bébé n’est pas pour autant un monstre. Une jeune maman ne peut pas déclarer que son nourrisson est laid sans déclencher les cris horrifiés des gens bien comme il faut. C’est absurde car cela ne fera pas d’elle une mauvaise mère à coup sûr.

L’adage populaire prétend que l’amour rend aveugle ; je pense au contraire que l’amour réside dans l’acceptation des différences en toute lucidité. Soyons logiques, aimer un chauve ne lui fera pas pousser de jolies boucles sur le crâne, aimer un obèse ne le rendra pas filiforme, aimer une « planche à pain » n’augmentera pas le volume de sa poitrine. Simplement, ne pas réduire la personne à un chauve, un obèse ou une « planche à pain » est lui donner une existence au-delà de ces détails physiques et par là même la rendre digne d’amour car la calvitie, l’obésité et la platitude ne sont que des défauts physiques.

Alors oui, parfois les nouveau-nés sont vilains, ils sont fripés, cyanosés, le crâne en forme de sucre d’orge et le nez épaté. Laissons les mamans lucides exprimer leurs constatations sans les clouer au pilori ; elles n’en aimeront pas moins leur bambin.

Et non, ne jugeons pas ces mères qui ne sont pas béates en apprenant qu’elles sont enceintes, qui nient leur état aux autres et à elles-mêmes et qui finissent par éliminer cette « chose » sortie de leur corps. Car aussi incroyable que cela puisse paraître, il ne s’agit pas pour elles d’un bébé. Le déni de grossesse et l’infanticide qui parfois le suit ne sont ni une comédie ni un alibi mais un cheminement complexe du cerveau humain et surtout une immense souffrance.

Par ailleurs, comme le disait ce psychiatre, Véronique Courjault ne présente aucun risque de récidive après une hystérectomie. Alors laissons-la purger les douze ou quinze mois restants de sa peine et essayer ensuite de vivre « normalement » avec son mari et ses deux fils qui l’attendent.

Obama, toujours plus fort !

En allumant mon ordinateur ce matin, l’info à la une concernait un duel gagné par Barak Obama, vidéo à l’appui. Intriguée, je cliquai et vis le président américain, très concentré, attraper une mouche au vol et la jeter au sol. Applaudi par les journalistes présents ce jour-là à la conférence de presse à la Maison Blanche, il demanda au cameraman d’immortaliser l’instant.
Plus tard dans la journée, j’entendais une femme déclarer à la radio qu’elle trouvait très viril et très excitant un homme qui tue une mouche en plein vol… Moi, je trouve cela plutôt cruel et dégoûtant…
Moralité : toutes les femmes n’ont pas la même conception de la virilité !

Je vais te manquer

jevaistemanquer.jpg Un film d’Amanda Sthers avec Carole Bouquet, Pierre Arditi, Patrick Mille, etc.

Une femme cancéreuse face au choix du suicide ou de la chimiothérapie, un écrivain en panne d’inspiration, un psy désabusé, un flic raciste par jalousie, une fille en quête d’un prince, trois copines à la vie à la mort avec la précédente, une petite fille en quête d’une princesse pour son papa poule, une vieille dame à la rencontre de son premier amour, deux soeurs fâchées au chevet d’une mère malade…
Un film à tiroirs dans lequel on rit beaucoup ; on pleure aussi un peu. On est renvoyé à son propre miroir, à ses propres choix, à ses interrogations vis-à-vis des chemins empruntés et des personnes croisées. Changer le cours des choses, modifier la marche du destin… si cela est possible, alors cela peut tenir à pas grand-chose.
Carole Bouquet est sublime comme d’habitude, Arditi attendrissant de cruauté par excès de désespoir.

Quelque chose à te dire

quelquechoseatedirefrfo.jpg Un film de Cécile Télerman avec Mathilde Seigner, Pascal Elbé, Olivier Marchal, Charlotte Rampling, Patrick Chesnais, etc.

Dans la famille Celliers, il y a le père, Henri, grand patron à la retraite un peu désoeuvré, la mère, Mady, mère au foyer désabusée et cynique, le fils, Antoine, homme d’affaires raté et terrorisé par le père, la fille, Alice, artiste torturée incapable d’une relation amoureuse stable et enfin la dernière fille, Annabelle, infirmière cartomancienne qui veut faire le bonheur de tous. En face, il y a Jacques, flic solitaire dans son couple, bloqué dans sa vie d’homme sur l’âge de cinq ans par l’abandon de sa mère après le décès du père. Lorsque Jacques rencontre Alice, le destin se met en marche…
Un très bon film sur les relations humaines malgré des évènements largement prévisibles, avec une Mathilde Seigner égale à elle-même et une Charlotte Rampling magistrale d’égoïsme, de cruauté et de profonde fragilité. A noter également l’excellent Pascal Elbé dans le rôle de l’homme petit garçon prisonnier de ses femmes.

Millenium

millenium.jpg Un film de Niels Arden Oplev avec Michael Nyqvist, Noomi Rapace, etc.

Henrik Vanger contacte Mikael Blomkvist, journaliste d’investigation qui vient de perdre un procès en diffamation, pour reprendre l’enquête sur la disparition de sa nièce une quarantaine d’années plus tôt. Alors que le jeune homme se heurte à plusieurs difficultés,  il reçoit par mail un coup de pouce d’un mystérieux hakker. Rapidement, il tombe sur l’énigmatique Lisbeth, jeune femme écorchée vive, petit génie de l’informatique… entre autres talents. Tous deux font équipe pour élucider l’affaire Harriet Vanger dont l’oncle reçoit des fleurs encadrées à chaque anniversaire de sa disparition…
Un film très dur sur l’aspect le plus ignoble de l’homme. Noomi Rapace plante un personnage complexe et Michael Nyqvist celui du rédempteur.
Je n’ai pas lu le livre de Stieg Larsson, mais des commentaires à la sortie du cinéma laissaient entendre qu’il avait été bien respecté.

Romane et Bastien

romaneetbastien.jpg Roman de Bernard Colin

Bastien, marié, aime Romane, jeune célibataire. Romane aime Bastien sans l’avouer, ni à lui ni à elle-même. Sous prétexte d’amitié, elle se montre volage et l’entretient de ses déboires amoureux. Par amour, un amour absolu, il accepte de subir et d’attendre, certain que son heure viendra, et que quand elle viendra, elle sera éternelle.
Un petit roman un peu maladroitement écrit mais on ne peut s’empêcher d’être touché par les personnages.

 

Je reviens te chercher

jerevienstechercher.jpg Roman de Guillaume Musso
Ethan Whitaker a presque tout pour être heureux. Il a payé cher l’existence qu’il mène : il a tout quitté pour changer de vie et devenir ce qu’il est, un psychologue célèbre, riche et adulé de toute l’Amérique. Mais un jour le passé le rattrape et la Providence lui donne trois opportunités de changer son destin et le cours des choses pour réparer le mal qu’il a fait aux deux femmes de sa vie.
Un roman en trois parties sur la part de destin, de fatalité et de maîtrise dans la vie. Beaucoup d’imagination et un récit qui « tient la route » en dépit des invraisemblances.
Cartésiens s’abstenir.

La fête des mères

Mon seul enfant, un grand gaillard qui fêtera demain son 24e anniversaire, a bien sûr pensé à la Fête des Mères et s’est plié à la tradition. Il est arrivé avec une rose bleue (ma couleur préférée), une carte avec un chat et un gentil mot manuscrit, et deux livres. Et puis il nous a invitées au restaurant. Ce n’était pas la première fois qu’il nous invitait à dîner à l’extérieur ; la première fois était pour fêter son premier salaire ! Et je dois dire que c’est très émouvant, pour des parents, d’être invités au restaurant par ses enfants pour la première fois ! En même temps, on prend un sacré coup de vieux car le petit est devenu adulte sans qu’on s’en aperçoive vraiment.
Quand il était petit, je redoutais beaucoup la Fête des Mères… à cause des cadeaux ! Les maîtresses débordent d’ingéniosité pour faire confectionner à leurs élèves des horreurs en pâte à sel ou des coffrets à bijoux à base de boîtes de camembert ou des colliers en pâtes alimentaires… Les trouver magnifiques est une hypocrisie, déclarer à l’enfant qu’ils sont magnifiques est une preuve d’amour. Ne pouvant dire au mien combien je trouvais ces objets hideux, je les enfermais dans ma chambre pour les soustraire aux regards d’autrui en expliquant que, exclusive, je ne voulais pas que d’autres voient ces cadeaux réalisés uniquement pour moi…
Plus tard, avec son argent de poche, il voulut acheter des cadeaux et choisissait, malgré l’avis défavorable de sa grand-mère qui connaissait bien mes goûts, des clips énormes surmontés de monstrueux « diamants » ! Je savais qu’il choisissait leur taille en fonction de l’amour qu’il me vouait. Les porter cependant devenait héroïque ! Chaque matin, je les accrochais à mes lobes, les enlevais dès que mon fils avait pénétré dans la garderie et les remettais le soir avant d’aller le rechercher. Et quels mensonges j’ai dû inventer quand, par mégarde, j’avais oublié de reclipser ces bijoux à mes oreilles et qu’il les voyait dans le compartiment près du tableau de bord…
Et puis un jour, il découvrit que j’aimais par-dessus tout les livres. Alors là, quel bonheur ! J’attendais désormais chaque Fête des Mères avec impatience pour connaître l’ouvrage qu’il m’offrirait ! Il y joignait parfois une rose unique, à la fois sobre et somptueuse. J’aime beaucoup.
Mon gamin aujourd’hui sait parfaitement ce qui me fait plaisir et nous rions ensemble de ses cadeaux d’autrefois.

La Lavandière d’Igney à Heillecourt

Après la polémique des mois précédents, la soirée présentation de mon dernier ouvrage a bien eu lieu à la Salle Arc-en-ciel de Heillecourt.
Nous étions une trentaine : de nombreux ami(e) et quelques voisin(e)s que je remercie pour leur fidélité.
Je remercie vivement Didier Sartelet, maire de ma commune, qui a trouvé le temps d’honorer cette soirée de sa présence. Il a émis quelques mots pour souhaiter que cette soirée panse un peu les plaies occasionnées par la polémique des derniers mois. En outre, il a acquis un exemplaire de mon ouvrage. J’ai été très sensible à ce geste, car de même que je ne peux m’inscrire à toutes les bibliothèques qui achètent mon livre, je comprendrais qu’un maire ne puisse acquérir toutes les oeuvres de ses administrés.
Monsieur le Maire était accompagné de Madame Nadine Monge, déléguée à la Culture.
Merci également à Joëlle Di Sangro, déléguée honoraire de la SPAF Lorraine, pour ses paroles élogieuses à mon encontre.
Merci encore à Hervé Willer et son équipe de Energie Nouvelle de Heillecourt pour son soutien et son amitié.
Enfin merci à tous ceux et celles qui sont venus et que je n’ai pas eu le temps de saluer.
Rendez-vous dans un an pour la sortie du deuxième tome.

Anges et démons

angesetdemons.jpg Un film de Ron Howard avec Tom Hanks, Ayelet Zurer, Ewan McGregor, Stellan Skarsgard, etc.

On retrouve Robert Langdon, le fameux universitaire américain spécialisé dans l’Histoire de l’Art du Da Vinci Code. Cette fois, l’éminent professeur à Harvard et écrivain est appelé par le Vatican pour déjouer une menace signée des Illuminati, une très ancienne société secrète que l’on croyait disparue. Une bombe, dissimulée quelque part au Vatican, doit détruire l’Eglise. Auparavant, quatre cardinaux seront exécutés par les quatre éléments : la terre, le feu, l’air et l’eau. Et tout cela se passe exactement durant un conclave, alors que le monde entier a les yeux braqués sur le Vatican pour l’élection du nouveau pape. Pour l’aider dans son enquête selon un jeu de piste dans Rome, Langdon est assisté par une très jolie femme, une scientifique qui a contribué à l’élaboration de la bombe d’un genre nouveau et particulièrement dévastatrice.
Le roman de Dan Brown est bien respecté, même s’il y a des manques et si on peut déplorer que le réalisateur ait privilégié l’action et non l’histoire de l’art très présente dans le livre, et on passe un très agréable moment en regardant ce film qui dure presque deux heures et demie.




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