Suite au courrier de Monsieur le Maire de ma commune et un échange de courriels dans l’affaire « La Lavandière d’Igney », j’ai pris aujourd’hui rendez-vous avec la déléguée à la Culture. Il aura lieu « normalement » jeudi 30 avril 2009.
J’espère qu’un terrain d’entente pourra être trouvé…
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Archive journalière du 21 avr 2009
Récemment dans une clinique privée du Grand Nancy pour l’exérèse en ambulatoire d’un kyste sébacé à la joue gauche, j’ai pris conscience du mépris dont certains de mes clients rendent compte dans leur biographie.
J’avais rendez-vous à 13h45 pour être opérée à 14h00. L’intervention chirurgicale devait durer un quart d’heure. Je pensais donc être rentrée au plus tard à 15h30.
Nous étions à la clinique dix minutes avant l’heure, Monique préférant en l’occurrence l’avance au retard. Arrivées dans la salle d’attente, nous trouvons une dame et son fils, un jeune-homme de seize ou dix-sept ans. Nous nous installons et commençons à lire. Alertée par notre coup de sonnette, une infirmière passe la tête, une dizaine de minutes plus tard, et me demande mon nom et l’objet de ma présence… Nous reprenons notre lecture… 14h00… 14h15… 14h20… 14h25… 14h30… Alors que nous nous étonnons du retard, la dame nous informe que son fils avait rendez-vous à 13h30 pur enlever une broche à son index droit.
A 15h00, une brochette de cinq femmes opérées du canal carpien sort du bloc ; elles prennent place en attendant l’arrivée de leur mari pour rentrer chez elles.
Une demi-heure plus tard, nous sommes toujours là, avec le jeune-homme et sa mère qui commence à pester. Monique aussi. Elle finit par se lever pour aller à l’accueil et demander si le Dr X est bien dans l’établissement ! Elle revient, légèrement énervée, et me signale que la secrétaire n’a aucune idée de la présence ou non du chirurgien dans la clinique ! Quelques minutes plus tard, la jeune femme de l’accueil entre dans la salle d’attente et me tend le téléphone. La secrétaire du Docteur X me confirme qu’il se trouve bien à la clinique et a pris en compte dans son planning deux interventions en ambulatoire. Me voilà rassurée, mais en attendant, le stress, quasi inexistant à 14h00, a eu le temps de faire son chemin et Harry Potter a du mal à le supplanter dans mon esprit !
Excédée par nos griefs, la secrétaire de l’accueil nous demande de les transmettre au chirurgien…
– On peut comprendre qu’il y ait du retard, mais qu’on nous informe, au moins ! dit la dame.
– C’est vrai, acquiesce Monique, nous aurions pu aller nous balader au lieu de poireauter ici.
C’est vrai que la salle d’attente, glaciale à tous les points de vue, ne favorise pas la détente !…
– Dites tout cela au chirurgien, conclut la secrétaire en tournant les talons qu’elle a particulièrement hauts !!!
Je replonge dans le monde magique de Potter. L’adolescent me tire de ma lecture de plus en plus laborieuse au fur et à mesure que passent les minutes.
– Si ça se trouve, il ne sait plus comment on fait et il est au téléphone avec sa secrétaire : « Dis-vois, tu veux pas regarder la procédure sur Internet ? Ça m’aiderait beaucoup, parce que là, franchement, je patauge ! Et j’en ai encore deux qui m’attendent ! »
Nous rions tous les quatre. Rien de tel que l’humour noir pour évacuer le stress !
Soudain, le chirurgien – je le reconnais à peine sous la charlotte règlementaire – passe la tête, souffle bruyamment et murmure : « j’arrive » avant de disparaître à nouveau. Nous nous regardons, effarés.
A 16h00, l’adolescent est appelé. A 16h15, c’est mon tour. Plus de deux heures de retard !
Lorsque le chirurgien me demande si je suis allergique à quelque chose, je réponds non, sauf à l’attente ! Il rétorque qu’il y a eu des imprévus.
Je peux très bien le comprendre, mais j’ignorais que cela menât obligatoirement au mépris des autres patients !…
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