Mon entrevue avec la déléguée à la culture de Heillecourt eut bien lieu aujourd’hui. Sachant qu’elle me recevrait avec le responsable de la Maison du Temps Libre, j’avais demandé à Monique de m’accompagner.
Après un démarrage un peu tendu, l’entretien se passa fort bien. En une demi-heure, nous nous étions mis d’accord sur la date, le lieu et les modalités pratiques.
La manifestation aura donc lieu à Heillecourt le vendredi 5 juin 2009 à 18 h 30 à la Salle Arc-en-Ciel (nouvelle salle derrière l’église – à proximité du parking de l’église/école Emile Gallé).
A l’issue de la présentation, je serai à la disposition du public pour signer des livres puis un vin d’honneur sera servi à toutes les personnes présentes.
Vous avez été nombreux à m’encourager dans ce « combat » et je vous dois cette petite victoire. J’ai encore besoin de vous…
Je compte sur vous pour venir aussi nombreux que possible. Que vous ayez acheté le livre ou non, que vous ayez ou non l’intention de l’acheter, la question n’est pas là. L’essentiel pour moi est qu’un large public manifeste par sa présence son intérêt pour la littérature, fût-elle locale et autoéditée. Car il est important de démontrer à tous ceux qui nous regardent avec mépris ou condescendance que l’autoédition n’est pas un aveu de médiocrité mais une preuve de grande solitude.
Quand un auteur, après le travail d’écriture, par excellence solitaire, doit encore s’occuper seul de la finition puis de la promotion et de la vente de ses livres, il puise un immense réconfort dans ses rencontres avec les lecteurs.
J’espère donc que vous serez nombreux à vous déplacer à Heillecourt pour encore me manifester, de manière plus conviviale cette fois, votre soutien.
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Archive mensuelle de avril 2009
La première journée est toujours un cadeau
Offert aux travailleurs de France et de Navarre,
Et les brins de muguet dérident le badaud
Lorsque le ciel de bleu se montre trop avare.
Car malgré le printemps et son heure d’été,
La météo n’est pas encore à la clémence,
Et le gel sait punir avec méchanceté
Ceux qui n’ont pas voulu protéger la semence.
Qu’importe cependant ! partout naissent des fleurs !
Si le crocus se meurt, vive la primevère !
Dans la nature en fête éclatent les couleurs
Et le vent nous les conte, inlassable trouvère.
Sous le rose organdi d’un pommier du Japon,
Un couple de moineaux chante l’amour volage,
Celui des séducteurs dont le regard fripon
Aime à se faufiler sous le mince corsage.
(Ecrit le 16 avril 1998)
Je connaissais le peintre en bâtiment, le dictateur, le mégalomane, le responsable de la Shoah, en un mot Hitler, le Führer du IIIe Reich. J’ai appris hier que ce même homme était également artiste peintre. Une série d’aquarelles représentant des animaux, des fleurs et des paysages romantiques ont été vendues aux enchères pour la somme de 143.000 dollars ! Certains ont manifesté leur malaise face à cette vente. Faut-il être choqué par l’intérêt que suscitent ces toiles ? Cet intérêt est-il uniquement lié à l’identité de l’artiste ? Faut-il nier l’artiste lorsque celui-ci est par ailleurs un monstre ? J’ai déjà exprimé mon sentiment sur le sujet, à savoir qu’il n’est pas raisonnable, jamais, de vouloir à tout prix découvrir quel homme (ou quelle femme) se cache derrière un poète, un écrivain, un musicien, un peintre, etc. Richard Wagner, détestable pour ses idées antisémites, n’en était pas moins un génial compositeur. Robert Brasillach, collaborateur, n’en était pas moins poète, tout comme Louis Aragon dont l’engagement politique peut susciter la colère ou le mépris ou Charles Trenet dont la suspicion de pédophilie peut hérisser le poil de plus d’un ! Et le célèbre terroriste Ben Laden serait aussi un poète maudit. Savoir qu’il taquine la muse ne le rend pas plus sympathique quand il manie l’arme automatique. Simplement, je pense qu’il ne faut pas renier l’un au profit de l’autre et admettre que dans tout être humain cohabitent l’ange et le démon. Satan lui-même n’est-il pas un ange déchu ?
L’harmoniciste Alain Delhotal présentera son dernier album au Vertigo les 29 et 30 mai prochains.
Voir ci-dessous le dossier de presse :
harmocodossierdepresse.pdf
Geneviève KORMANN, Présidente de l’APAC, lance un appel à toutes les plumes de langue française. C’est avec grand plaisir que je lui offre un espace dans mon blog.
L’APAC (Association Plumes À Connaître) lance son concours littéraire 2009. Le concours a pour objet de récompenser des textes écrits en langue française dans les deux genres suivants : poésies toutes catégories, nouvelles. Le sujet est libre. Dans chaque catégorie, seront décernés aux deux lauréats l’édition à cent exemplaires d’une plaquette à leur nom et présentant leurs textes. Aux deuxièmes prix de chaque catégorie une édition de plaquette à 50 exemplaires. Des récompenses et lots divers seront remis aux auteurs dont les textes auront été remarqués. La date limite des envois est fixée au 30 mai 2009.
Les prix seront remis aux lauréats courant octobre 2009 à Metz, en Moselle.
Règlement du concours ci-dessous en fichier .jpg :
concoursapac.pdf
Pour plus de renseignements, vous pouvez vous rendre sur le site de L’APAC :
www.semellesdevent.net
… écrivain célèbre !!!
Samedi dernier, j’avais rendez-vous avec mes lecteurs au magasin Cora Houdemont pour une séance de dédicaces à l’occasion de la sortie de mon dernier livre intitulé « La Lavandière d’Igney ». Je me hâtais car il était déjà 15h10 et j’avais dix minutes de retard.
En arrivant devant le comptoir des hôtesses, j’entendis l’une d’elles lancer dans l’appareil téléphonique qu’elle tenait à la main : « Oh ! je crois qu’elle arrive ! »
- Vous êtes Madame Chalumeau ? me demanda-t-elle.
- Oui.
- Dépêchez-vous, des clients attendent !
Je n’en croyais pas mes oreilles ! Je jetai un regard vers l’espace auteurs généralement installé pour pareille occasion et vis effectivement un petit attroupement…
Quatre personnes attendaient mon arrivée avec impatience – le magasin avait annoncé ma venue pour 14h30 alors que l’horaire fixé par le responsable du rayon était 15h00 – avec plusieurs exemplaires du livre dans les bras et un morceau de papier à la main, qui se révéla être la liste des personnes à qui je devais dédicacer les livres… huit en tout !!! Du jamais vu !
En fait, ces personnes n’étaient autres que des descendantes de ma lavandière ! L’une d’elles avait acheté le livre pour sa mère, petite-fille de la lavandière. Après le verdict très positif appuyé par un flot de larmes due à l’émotion, la jeune femme, donc l’arrière-petite-fille de mon héroïne, avait décidé quelques exemplaires du roman pour offrir à d’autres membres de la famille.
Un peu plus tard, un autre descendant de la famille, cette fois du côté du mari de l’héroïne, se présenta à son tour. Bref, j’ai signé douze exemplaire de mon livre, du jamais vu en séance de dédicaces à Cora.
Le lendemain, à la manifestation Floralivres à Metz, l’ambiance était nettement plus morose et je dégringolai de mon piédestal pour redevenir ce que je n’avais cessé d’être : un auteur inconnu !… Il faut dire que je n’étais pas seule !… Nous étions une trentaine d’auteurs sur le parvis de la gare pour proposer nos ouvrages à un public un peu… discret et… frileux… Là, le plaisir fut ailleurs, dans les retrouvailles avec des auteurs ami(e)s.
Suite au courrier de Monsieur le Maire de ma commune et un échange de courriels dans l’affaire « La Lavandière d’Igney », j’ai pris aujourd’hui rendez-vous avec la déléguée à la Culture. Il aura lieu « normalement » jeudi 30 avril 2009.
J’espère qu’un terrain d’entente pourra être trouvé…
Récemment dans une clinique privée du Grand Nancy pour l’exérèse en ambulatoire d’un kyste sébacé à la joue gauche, j’ai pris conscience du mépris dont certains de mes clients rendent compte dans leur biographie.
J’avais rendez-vous à 13h45 pour être opérée à 14h00. L’intervention chirurgicale devait durer un quart d’heure. Je pensais donc être rentrée au plus tard à 15h30.
Nous étions à la clinique dix minutes avant l’heure, Monique préférant en l’occurrence l’avance au retard. Arrivées dans la salle d’attente, nous trouvons une dame et son fils, un jeune-homme de seize ou dix-sept ans. Nous nous installons et commençons à lire. Alertée par notre coup de sonnette, une infirmière passe la tête, une dizaine de minutes plus tard, et me demande mon nom et l’objet de ma présence… Nous reprenons notre lecture… 14h00… 14h15… 14h20… 14h25… 14h30… Alors que nous nous étonnons du retard, la dame nous informe que son fils avait rendez-vous à 13h30 pur enlever une broche à son index droit.
A 15h00, une brochette de cinq femmes opérées du canal carpien sort du bloc ; elles prennent place en attendant l’arrivée de leur mari pour rentrer chez elles.
Une demi-heure plus tard, nous sommes toujours là, avec le jeune-homme et sa mère qui commence à pester. Monique aussi. Elle finit par se lever pour aller à l’accueil et demander si le Dr X est bien dans l’établissement ! Elle revient, légèrement énervée, et me signale que la secrétaire n’a aucune idée de la présence ou non du chirurgien dans la clinique ! Quelques minutes plus tard, la jeune femme de l’accueil entre dans la salle d’attente et me tend le téléphone. La secrétaire du Docteur X me confirme qu’il se trouve bien à la clinique et a pris en compte dans son planning deux interventions en ambulatoire. Me voilà rassurée, mais en attendant, le stress, quasi inexistant à 14h00, a eu le temps de faire son chemin et Harry Potter a du mal à le supplanter dans mon esprit !
Excédée par nos griefs, la secrétaire de l’accueil nous demande de les transmettre au chirurgien…
– On peut comprendre qu’il y ait du retard, mais qu’on nous informe, au moins ! dit la dame.
– C’est vrai, acquiesce Monique, nous aurions pu aller nous balader au lieu de poireauter ici.
C’est vrai que la salle d’attente, glaciale à tous les points de vue, ne favorise pas la détente !…
– Dites tout cela au chirurgien, conclut la secrétaire en tournant les talons qu’elle a particulièrement hauts !!!
Je replonge dans le monde magique de Potter. L’adolescent me tire de ma lecture de plus en plus laborieuse au fur et à mesure que passent les minutes.
– Si ça se trouve, il ne sait plus comment on fait et il est au téléphone avec sa secrétaire : « Dis-vois, tu veux pas regarder la procédure sur Internet ? Ça m’aiderait beaucoup, parce que là, franchement, je patauge ! Et j’en ai encore deux qui m’attendent ! »
Nous rions tous les quatre. Rien de tel que l’humour noir pour évacuer le stress !
Soudain, le chirurgien – je le reconnais à peine sous la charlotte règlementaire – passe la tête, souffle bruyamment et murmure : « j’arrive » avant de disparaître à nouveau. Nous nous regardons, effarés.
A 16h00, l’adolescent est appelé. A 16h15, c’est mon tour. Plus de deux heures de retard !
Lorsque le chirurgien me demande si je suis allergique à quelque chose, je réponds non, sauf à l’attente ! Il rétorque qu’il y a eu des imprévus.
Je peux très bien le comprendre, mais j’ignorais que cela menât obligatoirement au mépris des autres patients !…
Suite au courrier reçu de la mairie de ma commune, un échange de mails, brefs mais courtois, a eu lieu entre Monsieur le Maire et moi-même.
Il m’a de nouveau vivement conseillé de prendre contact avec la personne en charge de la Culture à Heillecourt à qui il a suggéré de voir avec moi la possibilité de mettre une salle à ma disposition un après-midi de mon choix pour faire la promotion de mon livre.
Assez peu optimiste sur le résultat de ma démarche, je vais néanmoins prendre rendez-vous avec la déléguée à la vie culturelle en insistant sur la nécessité que cette présentation ait lieu plutôt un vendredi soir.
Je ne manquerai pas de vous informer des résultats de ma requête.
Voici la réponse de Monsieur le Maire dans le cadre du différend avec la bibliothèque suite à la parution de mon roman « La Lavandière d’Igney » :
« Madame Chalumeau,
J’accuse réception de votre courrier en date du 7 avril.
Par la présente, je vous informe, que dans le cadre des manifestations culturelles organisées par la ville, avec le concours de partenaires heillecourtois ou de passionnés de l’agglomération, vous pouvez y apporter votre contribution en vous rapprochant de Mme X, Conseillère Municipale déléguée à l’animation et à la vie culturelle (Contact pour un rendez-vous : 03.83.XX.XX.XX).
Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie d’agréer, Madame Chalumeau, mes cordiales salutations.
D. SARTELET »
Voici le courrier que j’ai reçu dans le cadre du différend avec la bibliothèque de ma commune au sujet de la parution de mon roman « La Lavandière d’Igney » :
« Madame,
Par courrier du 19 mars dernier, vous avez fait prat à Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication de votre incompréhension face au refus de la bibliothèque de votre commune, Heillecourt, de faire l’acquisition de votre dernier livre.
Si je comprends votre émoi, j’attire toutefois votre attention sur le fait que la gestion de la lecture publique relève de la compétence des communes. Il n’appartient pas au ministre de la culture et de la communication d’intervenir dans la politique d’acquisition des documents des bibliothèques territoriales, sauf en cas d’atteinte grave et manifeste au pluralisme des opinions ou à l’ordre public.
Je ne peux donc que vous engager à poursuivre vos démarches auprès de la bibliothèque d’Heillecourt afin de trouver un terrain d’entente.
Je vous prie d’agréer, Madame, mes respectueux hommages.
Nicolas GEORGES »
Le soleil a toujours attiré les citadins au bord de l’eau !
Tandis que certains pêchaient la truite ou le brochet, nous étions à la chasse aux images et le butin fut bon !
…tantôt calme et excitée, câline et joueuse, tendre et effrontée, mais toujours merveilleuse !
Le printemps est bien là ! La végétation a explosé en quelques jours, le chien de la maison réclame des parties de balle à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, les oiseaux s’en donnent à coeur joie dans les arbres et les enfants crient de plus belle dans les jardins !
Pas de droits sur l'album 112961Il était question hier, dans la presse, dela « maladresse » du chef du gouvernement italien vis-à-vis des survivants du récent tremblement de terre. Il a conseillé aux milliers de sans-abris qui ont trouvé refuge dans des campements provisoires érigés à la hâte sur la côte, de faire comme s’ils étaient en camping et de profiter de leur séjour au bord de la mer…
C’est vrai, de quoi se plaignent ces gens ? Ils ont tout perdu en quelques minutes, à la fois leur maison, leurs biens et parfois même un ou plusieurs membres de leur famille, mais ils vont passer les fêtes pascales dans un camping aux frais de la princesse ! Ne sont-ils pas ingrats, ces rescapés sinistrés ?
Voici encore une preuve que tout est toujours relatif, car notre président, pas toujours habile dans ses déclarations, fait soudain figure de parangon de délicatesse !
Le mépris est décidément à la mode !!!
Du 4 au 13 avril 2009 a lieu une superbe exposition d’orchidées dans les serres du Jardin Botanique du Montet près de Nancy.
Pas de droits sur l'album 112261Heillecourt, 7 avril 2009
Objet : Refus d’accueillir mon dernier livre à la bibliothèque
Chères voisines, chers voisins,
Suite au refus de Loisirs & Rencontres d’acquérir pour la bibliothèque associative de notre commune un exemplaire de mon dernier livre, un roman intitulé La Lavandière d’Igney, pour un montant de 13,00 €, j’ai décidé de lancer une souscription dans les quartiers Vigne des Sables et Brigade, afin de pouvoir lui offrir ce roman.
Cette démarche m’a donné l’occasion de faire connaissance avec vous !
Vous êtes 37 à avoir signé l’engagement de contribuer à ce cadeau. La part de chacun s’élève à 0,35 €.
Vous trouverez ci-joint copie du courrier envoyé ce jour à la présidente de Loisirs & Rencontres ainsi qu’une photocopie de la liste des donateurs.
Vous avez été nombreux à vous déclarer choqués par l’attitude de la responsable de la bibliothèque, certains refusant de faire ce cadeau à la commune… Mais vous avez finalement compris la portée symbolique de mon action et je vous remercie vivement pour votre soutien et votre générosité. Par ailleurs, je souhaite aux 18 personnes qui ont acquis le livre une agréable lecture. J’espère que ce roman leur plaira.
Dans tous les cas, vos commentaires sur mon blog www.zazecritoire.unblog.fr seront les bienvenus. Vous pourrez découvrir l’historique de « l’affaire » ainsi qu’une pétition que vous pouvez bien évidemment signer afin de soutenir les auteurs autoédités qui suivent un véritable parcours du combattant pour se faire connaître. Il faut beaucoup de foi pour continuer à publier dans les conditions de mépris dont certains traitent nos ouvrages. Recevoir les avis parfois franchement enthousiastes de nos lecteurs est en revanche un formidable et indispensable moteur.
Avec mes remerciements les plus sincères, je vous prie de croire, Chères voisines, Chers voisins, en mes sentiments les plus amicaux.
Copie à M. le Maire et Loisirs & Rencontres
PJ : copie de la liste des donateurs et du courrier à Loisirs & Rencontres
Heillecourt, 7 avril 2009
Objet : Refus d’accueillir mon dernier livre à la bibliothèque
Madame,
Suite à votre courrier à Monsieur le Maire de Heillecourt du 25 mars 2009 dont vous avez eu la gentillesse de m’adresser une copie, j’ai bien noté votre confirmation du refus de Madame Pivel d’acquérir pour la bibliothèque de la ville un exemplaire de mon dernier livre, un roman intitulé La Lavandière d’Igney. J’avoue avoir jugé la décision de cette personne quelque peu arbitraire car elle n’avait pas même souhaité voir le livre. Mais je comprends, avec votre courrier, que la raison est avant tout financière.
Nonobstant l’impossibilité pour l’association LOISIRS & RENCONTRES d’investir la somme de 13,00 € dans l’achat d’un roman écrit par un auteur de la commune, j’ai noté votre volonté de laisser à l’ouvrage une bonne place dans les rayonnages de la bibliothèque si un exemplaire était mis à sa disposition.
Encouragée par les nombreux messages sur mon blog www.zazecritoire.unblog.fr mais ne pouvant pas moi-même offrir mes livres aux bibliothèques afin d’assurer la pérennisation de l’autofinancement de mes ouvrages publiés en autoédition depuis dix ans, j’ai lancé une souscription dans mon quartier et un quartier voisin afin que la bibliothèque dispose aussi d’un exemplaire de ce roman.
37 personnes ont signé et contribué au cadeau à hauteur de 0,35 € chacun et 18 d’entre elles ont acquis le livre, preuve que les Heillecourtois s’intéressent à l’ouvrage écrit par un de leurs concitoyens. Je n’ai malheureusement pas pu, par manque de temps, étendre cette action sur les autres quartiers de la ville.
C’est donc avec un immense plaisir que j’ai remis un exemplaire de La Lavandière d’Igney avec mention de la liste des donateurs à la bibliothécaire de Heillecourt.
J’espère, ainsi que vous l’assuriez dans votre courrier à Monsieur le Maire, que vous aurez à cœur de promouvoir un auteur local.
Veuillez agréer, Madame, mes salutations distinguées.
Copies à Monsieur le Maire de Heillecourt et aux 37 donateurs.
PJ : liste des donateurs et du courrier à chacun d’eux du 07/04/2009
Suite au refus de la bibliothèque de Heillecourt d’acquérir mon dernier livre, un roman intitulé La Lavandière d’Igney, tout en lui réservant la meilleure place si un exemplaire était mis à sa disposition, j’ai lancé une souscription dans mon quartier et un quartier voisin afin de récolter les 13 euros nécessaires pour offrir ce livre que l’association Loisirs et Rencontres dont dépend la bibliothèque de ma commune ne pouvait manifestement pas se payer…
Munie d’un exemplaire de l’ouvrage et du courrier de refus de la présidente de l’association, j’ai sillonné les quartiers Vigne des Sables et Brigade, ce qui m’a permis de faire connaissance avec des voisins que je ne connaissais pas pour la plupart. J’ai frappé à une cinquantaine de portes ; hormis quelques absents, seules deux personnes ont déclaré ne pas être intéressées par ma démarche. Sinon, j’ai rencontré un vif intérêt, parfois de l’amusement, de l’indignation, de l’incrédulité et même de la colère.
37 personnes ont accepté d’inscrire leur nom, leur adresse et leur signature afin de participer à l’achat du livre. La contribution de chacun s’est donc élevée à… 0,35 € !!! Parmi ces 37 personnes, 18 ont acquis le livre en plus de leur donation.
Je suis donc allée ce matin à la bibliothèque de notre commune pour offrir un exemplaire portant au verso de la couverture la liste des donateurs. En même temps, j’ai posté un courrier à la présidente de Loisirs & Rencontres avec copie à Monsieur le Maire accompagné de la liste des Heillecourtois ayant participé à cette action et copie de la lettre que j’ai adressée aux donateurs pour les informer de l’issue de ma démarche et les remercier.
A signaler que Monsieur le Maire n’a pour l’instant pas pris le temps de répondre à mon courrier. Mais je sais qu’il a des dossiers autrement plus brûlants sous le coude et je ne doute pas qu’il m’enverra une lettre, favorable ou non, comme n’aurait pas manqué de le faire le précédent maire, Monsieur Gauthrot, à qui j’ai eu le plaisir d’avoir affaire professionnellement en 2005 et qui n’hésitait pas à me dire en face ce qui ne lui convenait pas dans mon travail !
A la question « Etes-vous pour ou contre l’homoparentalité ? », 25 personnes ont voté.
13 contre
12 pour
Un bel équilibre et du progrès dans les mentalités…
A l’approche de la période estivale, le nouveau sondage porte sur les vacances.
De retour de vacances, je trouve parmi les plus de quatre cents mails un courriel faisant suite à ma lettre à Madame Albanel, ministre de la Culture et de la Communication. Ce courriel est retranscrit in extenso :
« Madame,
Vous avez fait part à Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, de votre incompréhension concernant la politique d’acquisition de votre bibliothèque municipale, en suggérant que chaque établissement se voie imposé un quota de livres d’auteurs locaux.
La ministre a pris connaissance avec attention de vos correspondances. Compte tenu de l’objet de votre démarche, elle m’a chargé de les transmettre à Benoît Yvert, directeur du livre et de la lecture (182, rue Saint‑Honoré – 75001 Paris ; tél. : 01 40 15 80 00). Il ne manquera pas de vous tenir informée de la suite qui pourra être donnée à votre proposition.
Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes hommages respectueux.
Le Chef de cabinet
Olivier BREUILLY »
De retour de vacances, je trouve dans le courrier la copie d’une lettre adressée par Loisirs et Rencontres à la mairie de Heillecourt concernant l’achat par la bibliothèque de la ville d’un exemplaire de mon dernier ouvrage, « La Lavandière d’Igney » d’un montant de 13,00 €. Cette lettre est retranscrite in extenso :
« Monsieur le Maire,
Je fais suite au courrier que vous a adressé Mme Isabelle Chalumeau et dont nous avons eu connaissance, cette personne ayant daigné nous en faire parvenir une copie.
Je pense que vous comprendrez mon étonnement quant à la démarche de Mme Chalumeau pour ainsi se permettre de remettre en cause les choix de notre responsable Bibliothèque concernant nos achats des livres, et vous demandant d’arbitrer en ce domaine.
Mme Chalumeau semble oublier que notre bibliothèque, bien que soutenue par la Municipalité, est associative et indépendante : Mme Pivel acquiert les livres qui lui semblent le mieux répondre aux attentes de nos lecteurs et ses choix judicieux nous permettent de constater une augmentation du nombre de nos adhérents depuis quelques saisons. Nous n’entendons pas subir une quelconque pression, ni nous laisser influencer sur notre façon de gérer nos achats.
Nous ne refusons pas de promouvoir un quelconque auteur et si Mme Chalumeau veut mettre à notre disposition son ouvrage, nous ne manquerons pas de lui laisser une bonne place sur les rayonnages de la bibliothèque.
Veuillez croire, Monsieur le Maire, à ma haute considération
La Présidente
Monique Mathieu »
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