Mon téléphone portable, perdu il y a à peine un mois, est réapparu aujourd’hui, après avoir sommeillé dans un… classeur ! Glissé entre deux feuilles, sans doute pour marquer l’endroit que je souhaitais consulter, il n’a pas bougé d’un pouce quand j’ai refermé le classeur que j’ai remis debout dans l’armoire !!! Comme il était éteint, il n’a pas pu se manifester lorsque je l’ai « sonné » !!!
Je suis en colère contre moi-même car j’aurais pu économiser le prix d’un nouveau téléphone, mais rassuré qu’il ne soit pas passé entre des mains étrangères…
- Accueil
- > Archives pour le Vendredi 27 mars 2009
Archive journalière du 27 mar 2009
Au sortir de l’hiver, alors que le printemps
Pressé de s’installer s’était montré précoce,
La pluie inaugura le changement de temps
Et le vent rugissant se déchaîna, féroce.
Mais dès le premier jour, ce mois capricieux
Présenta son aspect le plus irrésistible :
Son amour de la farce et du facétieux
Dans l’accomplissement d’un rite irréductible.
Les averses de mars ont déclaré forfait ;
Le soleil courageux perce à l’aube la brume
Et le chant des oiseaux dans un accord parfait
S’élève dans les airs, léger comme une plume.
Mais il ne faudra pas se découvrir d’un fil
Avant que ne s’en aille, avec la bise rude,
La dernière gelée, ô funeste péril !
Pour les arbres en fleurs malgré l’incertitude.
Dans le cadre du différend qui m’oppose à la bibliothèque de ma commune, voici le courrier envoyé par Armand Bemer, Président de la délégation de Lorraine de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) dont je suis adhérente :
A M. le Maire de Bazoncourt, le 25 mars 2009
54180 HEILLECOURT
M. le Maire,
J’aimerais attirer votre attention sur la situation qui est faite à Mme Isabelle Chalumeau dans le contexte de votre bibliothèque municipale.
Isabelle Chalumeau publie depuis de nombreuses années des ouvrages en auto-édition. Ce choix représente pour elle, et ceux d’entre nous qui le font comme elle, un véritable « parcours du combattant ». Je passe rapidement sur la production de l’œuvre proprement dite, qui est notre loisir ou notre passion. Mais il faut ensuite trouver un imprimeur, ce qui nécessite de nombreuses démarches afin de trouver le meilleur rapport qualité-prix.
Il faut généralement fournir la matière « prête à l’emploi », sans fautes, mise en forme, en pages, paginée, relue. Ensuite, vient le temps de la relecture des épreuves. Puis le plaisir de se voir édité(e).
Il faudra bien sûr faire l’avance des fonds, ce qui représente une somme non négligeable pouvant aller de un à plusieurs milliers d’euros. Ensuite, nouvelle étape, il faudra placer ses ouvrages, les vendre, en faire la promotion de façon continuelle si l’on veut « rentrer dans ses frais ».
Tout ceci, vous le comprenez, Monsieur le Maire, engage des sommes, du temps et une énergie considérables. C’est pourquoi les auteurs auto-édités comme Isabelle Chalumeau comptent sur le soutien d’organismes publics tels que votre bibliothèque, les médiathèques, centres de lecture et de prêt, pour vendre leurs ouvrages et les voir mis en rayon, à la disposition du public et des lecteurs.
Vous comprendrez, dans ces conditions, pourquoi nous insistons pour obtenir votre soutien. J’apporte volontiers le mien à Isabelle, qui est membre de notre Société nationale depuis plusieurs années, qui l’honore par ses écrits, qui en est l’un des fleurons puisqu’elle a obtenu le Grand Prix des Poètes Lorrains, puis à 2 reprises, l’Alérion d’Or, qui est le Grand Prix des Grands Prix. Votre acceptation représenterait donc aussi une reconnaissance de son talent et de sa personnalité littéraire, qui honorent votre commune.
En espérant que ce courrier vous aura convaincu de la pertinence de notre intervention, je vous transmets, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.
Armand BEMER, Délégué Régional
Commentaires récents