…en son pays ! L’adage est bien connu et j’ai pu le vérifier à mes dépens ce week-end.
Après avoir acheté un exemplaire de chacun de mes livres parus en autoédition depuis 1999, la bibliothèque associative de ma commune m’a communiqué hier son refus d’acquérir mon dernier ouvrage, un roman intitulé La Lavandière d’Igney, présenté hier à la Médiathèque de Laxou.
Deux raisons officielles à ce refus :
1/ mes ouvrages ne sortent jamais
2/ je ne suis pas inscrite à la bibliothèque de ma commune
La première raison est en désaccord avec ce que m’ont dit les précédents bibliothécaires. En outre, si mes livres ne sortaient jamais, pourquoi attendre le onzième pour me le signaler ?
La deuxième raison me laisse perplexe, car je ne suis actuellement inscrite dans aucune bibliothèque et il n’est pas pensable que je m’inscrive dans toutes les bibliothèques et médiathèques du Grand Nancy qui acquièrent mes livres : Dombasle, Essey, Frouard, Foug, Houdemont, Jarville, Laxou, Liverdun et Saint-Nicolas-de-Port ainsi que la bibliothèque du CE de la SNCF.
Je suis consternée par cette attitude. Car un auteur, fût-il autoédité, je dirais même, surtout autoédité, devrait pouvoir compter sur le soutien de la commune dans laquelle il paie ses impôts.
Je ne prétends pas que mes livres soient d’une qualité littéraire extraordinaire, mais je pense sincèrement qu’ils ne font pas honte aux établissements qui les accueillent d’année en année sur leurs rayonnages.
Mais les raisons de ce « boykott » ne seraient-elles pas autres ? Economiques ou politiques ?
Afin que mes ouvrages puissent continuer à trouver leur place à la bibliothèque de Heillecourt, je propose deux actions, séparées ou conjointes :
1/ lancer un appel de fonds à la population afin que la bibliothèque de Heillecourt puisse acquérir le livre sans dépenser un centime. Il conviendrait donc de réunir la somme de 13,00 € pour un exemplaire de La Lavandière d’Igney.
2/ lancer une pétition que chacun pourrait signer, à la fois ceux qui connaissent mes livres et les trouvent dignes d’entrer dans une bibliothèque, et ceux qui ne me connaissent pas mais qui sont pour le principe d’aider les auteurs locaux à se faire connaître.
Pour cela, j’ai besoin de votre conseil, de votre aide et de votre soutien. Donnez-moi votre avis sur l’action à mener et vos témoignages sur la qualité de mes livres.
D’avance merci !
Chère Isabelle,
Cette anecdote est consternante !
Je vous invite tout simplement à adresser un courrier au maire.
La réponse permettra sans doute de savoir si il s’agit d’une initiative des responsables de la bibliothèque ou de l’application de consignes. Dans tous les cas elle sera intéressante et je suis impatient de la connaître.
En fonction de cette réponse vous déciderez d’une stratégie.
cordialement,
Alain DELHOTAL
Maire Honoraire
Vice-président Honoraire du
Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de Meurthe & Moselle
Est-ce que TOUS les livres de la Bibliothèque ont pour auteurs vivants seulement des abonnés à jour de leur cotisation annuelle ?
Autre question : si un livre est accepté quand un auteur paie son inscription, retire-t-on le livre de la Bibliothèque dès qu’il cesse de s’y inscrire ?
La Bibliothèque doit faire attention à ce qu’elle écrit noir sur blanc, tout en s’assurant que ces consignes sont universelles, c’est-à-dire les mêmes pour tout le monde.
Oui effectivement, d’une part, les auteurs des ouvrages de la bibliothèque n’y sont certainement pas tous inscrits , d’autre part, il est bon que les bibliothèques fassent connaître des « produits locaux ».
Van Gogh (si je puis me permettre la comparaison) n’a pas été reconnu avant sa mort. Est ce qu’il faut préjuger de la qualité d’un ouvrage par ce qu’il est « sorti ? ».
Les deux argument paraissent donc très faibles.
Chère Isa,
Je pencherais pour la solution évoquée par Alain, puis par la suite faire divulger la réponse de la Mairie, quelque soit la nature et le contenu de la réponse pour, par la suite, agir dans la direction souhaitée.
Au vu de ce comportement du responsable de la bibliothèque, j’opterais pour une politique d’achat que sur les ouvrages dits « rentables ».
Mais je suis tout à fait d’accord qu’il faille aussi promouvoir écrivains et autres artistes de toutes disciplines confondues, vivants sur le territoire communal.
Chère Isabelle,
je suis assez d’ accord et même étonnée de voire que Mr DELHOTAL
Maire honoraire Vice Président honoraire du centre de gestion avec qui je suis en guerre ! cela me fait sourire cet homme n’ est pour rien mais au moins il s’ intéresse à ton cas!!! car c’ est tout de même un comble!!( Bref, pour moi les paroles s’ en vont les écrits restent!
il est donc primordial que tu adresse effectivement un courrier au Maire afin de connaitre d’ ou vient cette initiative! Si cette décision provient de d’ une initiative des responsables de la bibliothèque ou de la pertinence des consignes et de leurs applications!
tout me semble fermé! boycott! oui pourquoi pas mais là c’ est ce servir d’ un écrivain pour manipulation » tel un pantin » !
s’ inscrire dans toute les bibliothèques est impensable!
mais si les lois et textes avaient changés! pourquoi ne t’ en aurait pas avertie!
1- LE %aire d’ heillecort doit dire son mot! il me semble!
il est vrai que tu est habitante de sa commune il te doit une écoute!agit et avec forcing!!!!
tout comme moi le Maire de Vandoeuvre! a su m’ écouter et m’ accorder du temps!
ta première action Isabelle me semble se mettre genoux!mauvais!!!
impensable! ignoble que de devoir se soumettre ç de telles chose!!!
2- la deuxième oui!
je suis entièrement d’ accord!
mets donc en place une pétition à faire circuler au plus vite pour
que tu puisse placer ton livre dans les bibliothèques de ton choix!
compte sur moi!
Je sais que le Maire de Tomblaine n’ est guère dispo
le Maire de Vandoeuvre doit me contacter pour un entretien( afin de ne plus vivre avec 500 euros par mois!
je te tiens au courant!
dis moi donc dés que ta missive sera adressée sur Heillecourt c’ est un scandale Isabelle en étant habitante de sa commune adresse toi d’ abord au concerné qui ne sait peut être pas le vrai du faux!
g bisous!
lorette
je ferais de mon mieux pour te donner les n de tél perso des sécrétariat du Maire quitte à te présenter!
bisssssssssssssssssss
Isabelle,
Je suis complètement de ton côté. Je n’ai certes pas lu tous tes livres, mais je sais qu’ils sont de qualités
Vois-tu moi non plus je n’ai pas le droit d’entrer en bibliohèque! pour tant auteurs et d’après mes lecteurs ce n’est pas comme tu dis de la grande littérature, mais c’est bien écrit : ça ce lit sans difficultés de langage
Je m’indigne tout comme toi : vois-tu je pense que pour ton livre c’est comme mon premier, il ne raconte ni la guerre, ni leur lieu !!!!
Pour ma part, j’ai beaucoup de mal à faire accepter La Nièce de …. qui se passe dans les Pyrénées!- C’est bien dommage que l’échange culturelle régionale soit aussi fermée.
Isabelle, j’ai hâte de connaître l’issue de cette action !
excuses-moi, je n’ai pas pu venir à Laxou, mais j’aurai le plaisir de te revoir
Une « petite romancière »
Suzy Le Blanc
avec toute ma sympathie et mon affection
Nul n’est prophète en son pays!
Je trouve cette attitude attristante et consternante.
Indépendamment de la qualité de votre livre que je ne connais pas encore et dont je ne peux pas juger, je trouve extrêmement « mesquin » et « petit » que la bibliothèque de notre commune refuse d’acquérir votre ouvrage alors que vous habitez HEILLECOURT et que la commune devrait tout faire pour soutenir les initiatives culturelles comme la vôtre et promouvoir les talents littéraires locaux (ils ne sont pourtant pas si nombreux).
Je vous conseille de vous adresser directement au maire et au conseil municipal et de faire connaître à la population la réponse qui vous sera adressée.
En tout cas, je suis prêt à participer à toutes les initiatives qui vous semblent opportunes pour surmonter cette position de refus qui, je l’espère, relève plus de l’obscurantisme et du conservatisme que d’un parti pris à l’encontre de votre personne et de vos éventuels engagements et prises de position.
Je suis personnellement particulièrement intéressé par la lecture et l’acquisition de votre livre.
Merci de m’indiquer les modalités de sa commercialisation et de sa diffusion .
Pascal Bridey
habitant d’HEILLECOURT
A la suite d’un malentendu informatique, Suzy à posté sur mon compte, donc…
Ah la reconnaissance… la connaissance, même.
Il est vrai que le (petit) écrivain, inconnu des grandes maisons, méprisé par les libraires, contraint de payer une fortune pour voir son ouvrage imprime, doit en plus tomber sous la férule des corps constitués.
Le roi (ou plus souvent la Reine) de la bibliothèque est souverain sur son royaume et préfère engranger des Marc LEVY, des Michel Houellebecq, des Philippe Claudel, des Anna Gavalda ou des Frédéric Beigbeder, que de voir ses rayonnages encombrés de petites œuvres d’auteurs inconnus qui prendront la poussière dans l’anonymat le plus total.
mais pourquoi donc sont-ils inconnus ? Tout simplement parce que les bibliothécaires n’en font pas la promotion, qu’ils ne le conseille pas… Pensez-vous, un livre à compte d’auteurs (autant dire un torchon sans intérêt !) alors qu’il y a tant de grandes œuvres à découvrir, les Loana, des Zidane, des Poivre d’Arvor ou des vies de Ministres…
Console-toi, Douce Isabelle, en te disant que les lecteurs de bibliothèque achètent rarement des livres mais que s’ils en achètent, ce ne sont pas ceux qu’il ont empruntés…
Alors, dis-toi que peut-être ces emprunteurs, frustrés de ne pas trouver ton bouquin, viendront un jour sur un salon acheter ton roman…
Rémy de Bores, Romancier
moi aussi je suis consternée à propos de ton livre qui ne trouve pas de place à la mairie d’heillecourt et pourquoi avoir attendu si longtemps, c’est à dire après 11 ouvrages pour que le maire se reveille.
je suis d’accord avec les précédentes personnes qui te disent d’écrire au maire.
moi j’irai plus loin j’écrirai au ministre de la culture pour savoir si c’est légal de se comporter ainsi, de plus habitant cette commune.
d’autre part si ce sont pour des raisons politiques, j’estime qu’il ne faut pas mélanger la culture et le reste.
tu peux compter sur moi pour un soutien supplémentaire, à savoir une pétition à signer.
accroche toi bien, il faut tenir bon et ne pas baisser les bras. ton BOUQUIN EST EXCELLENT et il mérite sa place comme tous les autres écrivains.
ce livre m’émeut au plus profond de moi et il me reste encore 70 pages à lire. je ne suis pas lorraine de naissance, mais les gens d’ici devrait s’intéresser un peu à ce passé si dur qu’était la vie à l’époque. ils comprendrait que ceux que nous vivons là actuellement en 2009 c’est du pain beni et que l’on ne doit pas se plaindre.
Bonjour,
Je ne connais pas vos ouvrages mais je peux dire que La municipalité devrait adopter une attitude plus citoyenne et prendre en compte la diversité de ses administrés, et surtout aider à se faire connaître des écrivains, la littérature va perdre ses lettres de noblesse si on la renie…..
Bonne journée et ne perdez pas espoir!!!!!
Vous voyez que M.DELHOTAL vous apporte son soutien, je trouve que c’est très bien.
Cordialement,
Patricia
Je suis consternée de lire ceci, une biliothèque devrait être heureuse de présenter un livre d’une personne de sa commune.
Pourquoi avoir accepter les 11 livres et puis là refus catégorique.
Tu as fait le bon choix d’écrire cette lettre au maire, afin de connaitre la véritable raison de celui-ci.
En attendant moi je suis prête à l’acquérir, si tu me dis comment me le procurer lol.
Je souhaite pour toi que ce dénouement trouve une fin heureuse.
Bises
Rosaria
Bonjour Isabelle.
En tant qu’auteur auto édité, je sais la difficulté à rentabiliser le travail immense qu’est l’écriture d’un livre : les heures de veille et de réflexion que cela demande, alors que l’on est de surcroît son propre diffuseur, son propre publiciste, en plus du travail de rédaction important et des démarches afférentes à la fabrication de l’ouvrage. Sans parler de l’effort financier important consenti au départ ! Nous sommes nombreux à écrire, mais certains n’osent pas publier lorsqu’ils voient la complexité de l’édition !
Faut-il être un Parisien de famille nantie ou de nom déjà connu pour avoir le droit de publier ? Et qui pourrait aider les auteurs locaux à se faire connaître, si ce n’est les instances locales que sont bibliothèques et médiathèques ? Il me semble aussi qu’il est du ressort des employés ou bénévoles des bibliothèques de faire connaître les ouvrages présents dans leur fonds, et donc d’inciter à les faire lire !
Sortons donc du parisianisme à tout crin, pour faire connaître et mettre en valeur les bons auteurs locaux, et ils sont nombreux. C’est pourquoi je trouve navrant le refus d’acheter à un auteur local un dernier ouvrage, alors même que dans chaque supermarché figurent les livres des « phares » à la mode. Sommes-nous à l’ère de la grande distribution intellectuelle ?
De plus, l’ouvrage que tu as publié, Isabelle, est un premier roman, et présente une nouveauté intéressante, plus attractif pour les lecteurs que des ouvrages de poésie, hélas hors mode actuelle…
On ne peut pas reprocher à un usager de demander l’ouvrage qu’il a entendu vanter par la publicité des grandes maisons d’édition. Mais par pitié, vous les responsables de bibliothèques, prenez en compte les auteurs de votre commune ! Surtout lorsque, comme Isabelle, leur talent est reconnu par de nombreux pris littéraires locaux !
Courage, Isabelle ! Nous sommes tous, hélas, dans la même galère !
HELLO ISA
APRES LECTURE DE TOUS LES COMMENTAIRES IL ME SEMBLE QUE L’ON RENTRE DANS UNE PERIODE DE REGRESSION DE TOUS TYPES ET QUE LE ROLE DES RESPONSABLES ENTRE AUTRES EST DE FAIRE LA PROMOTION DE LA LANGUE FRANCAISE ET JUSTEMENT D’ENCOURAGER LES ECRIVAINS COMME TOI A ENTRETENIR NOTRE BELLE LANGUE C’EST POURQUOI SI TU ORGANISES UNE PETITION ECRITE JE SERAI TRES FIER DE LA SIGNER AFIN QUE LA BIBLIOTHECAIRE DE HEILLECOURT COMPRENNE SA RESPONSABILITE DANS SA DECISION D’ACCEPTER TON LIVRE. IL EST TRES IMPORTANT DE DEFENDRE LES VRAIS TALENTS A L’HEURE OU L’ON VEUT NOUS NOURRIR D’ABSURDITES DE TOUT DOMAINE VIVE LE TALENT MORT AUX CHARLATANS(intellectuelle bien sûr)BISOUS.
Heillecourt, une ville où je réside depuis maintenant 29 ans, il fait bon y vivre. Mais Isa, malheureusement, aux yeux de cette commune, tu as deux défauts énormes : tu n’es pas une sportive mais une intellectuelle et en plus, « horreur », aux dernières élections municipales, tu as affiché une sympathie pour l’opposition qui te (nous) semblait plus apte à apporter un peu de changement dans notre bonne ville qui a bien besoin d’un peu de renouveau ! Cependant je pense qu’une commune devrait échapper aux querelles politiques pour le bien de ses administrés, ce que fait la mairie non socialiste de Laxou qui te donne malgré tout l’opportunité de faire connaître tes livres aux Laxoviens.
Enfin Isa, tu te rends compte du gouffre financier pour une commune comme Heillecourt que d’acquérir un livre de 13€ ? Tu sais que la « cagnotte » faux frais est partie dans le pot du maire en début d’année, nous y sommes allées, pensant que notre maire nous ferait un petit exposé sur l’avenir de notre commune, mais non, simplement un buffet campagnard. Selon notre maire, cette soirée devait nous permettre de faire connaissance avec les nouveaux conseillers municipaux de chaque quartier. Lorsque tu as enfin trouvé la conseillère municipale déléguée à la culture (qui demeure à quelques pas de notre maison), celle-ci t’a accordé à peine une minute ! Je trouve que c’est une honte, car cette personne est rémunérée pour cette fonction. Le choix de participer à la vie d’une commune demande de sacrifier du temps ! D’autre part, la bibliothécaire, payée par nos deniers publics se doit de promouvoir les ouvrages qu’elle achète, à elle de faire sortir tes livres ! Etrange, du temps de Melle DUMONT et de M GESSEGNET les ouvrages acquis étaient empruntés par les lecteurs de la bibliothèque. Cela ressemble à un parti pris contre l’auteur et non contre le livre. Puisqu’ils l’ont refusé sans même le voir ni connaître l’histoire.
Rappelle-toi : lors de la mise en place du concours de nouvelles que tu as lancé avec la bibliothécaire de l’époque, le directeur de la maison du temps libre voulait faire payer une carte de l’association même pour les personnes qui n’étaient pas de Heillecourt ! Heureusement la bibliothécaire a tenu tête. Résultat : des personnes de toute la France sont venues honorer Heillecourt de leur présence.
Bats-toi Isa, nous sommes là, s’il le faut nous offrirons un exemplaire de ton livre à la bibliothèque de Heillecourt.