L’hiver se retira lorsque mars fut venu ;
Fatigué de sévir depuis quelques semaines,
Il s’en alla plus loin dans le brouillard ténu,
Vers d’autres horizons, pour de nouveaux domaines.
Pour effacer la trace encore fraîche au sol
De la neige, la pluie est tombée abondante,
Imposant au printemps la touche d’un bémol,
Incitant la nature à se montrer prudente.
Car chaque nuit le givre imprime avec ardeur
Sur les carreaux gelés des fleurs imaginaires,
Des perles en cristal, ornements de splendeur
D’un costume argenté sous les rayons lunaires.
Le soleil matinal, l’innocent criminel,
Gomme sans le vouloir le décor éphémère
D’un spectacle magique au pouvoir éternel,
Jusqu’à ne plus savoir le vrai de la chimère.
Splendide texte qui nous guide à travers quelques lignes pour nous diriger vers le printemps!
que cela est bien dit tout en douceur!
un poème léger!je l’ ai lu par 2 fois pour mieux m’ en imprégner!
J’ ai presque quelques regrets que l’ hiver nous quitte bientôt avec de si beaux mots, c’ est pourtant une saison difficile pour moi!
lorette
g bisous