La TV du service public nous a, une fois de plus, offert un superbe téléfilm sur le thème de l’abolition de la peine de mort en France, bel hommage à Monsieur Badinter de son vivant. Charles Berling, dans le rôle du célèbre avocat et ministre, est très convaincant car sans doute convaincu.
Badinter disait : « On ne peut pas tuer un homme qui n’a pas tué ! ». Je dirais même : « On ne peut pas tuer un homme, même s’il a tué ! ». Condamner un homme à la peine de mort, c’est devenir soi-même un assassin, c’est condamner le bourreau à devenir lui-même un assassin.
Personnellement, je trouve aberrant qu’il ait fallu attendre les années 80 du siècle dernier pour que la peine de mort fût enfin abolie. Et je trouve étonnant qu’un engin aussi barbare que la guillotine ait survécu aussi longtemps après la Révolution Française. Non que je sois pour les méthodes américaines, étant résolument contre la peine de mort, mais il me semble que cette machine à couper vivant un homme en deux était indigne de l’homme moderne.
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