Les risques du métier d’instituteur illustrés par l’excellent film d’André Cayatte avec le non moins excellent Jacques Brel dans le rôle de l’enseignant peuvent paraître bien doux aux yeux des hommes et des femmes de l’Education Nationale en fonction en 2009.
En effet, en plus de résister aux yeux doux et aux décolletés ravageurs de quelques dévergondées qui n’ont pas froid aux yeux, il s’agit aujourd’hui surtout d’éviter les couteaux et autres armes qu’un élève peut brandir à tout moment dans une classe. Pour une note jugée trop basse, un devoir trop difficile, une remarque trop sévère, lycéens et collégiens, voire même des petits du primaire, n’hésitent pas à agresser leurs professeurs et à les blesser grièvement. Il s’agit souvent de petits voyous connus de la direction des établissements et même des services de police. Parfois, comme ce gamin de douze ans qui a blessé son prof d’allemand de plusieurs coups de ciseaux dans un collège privé de Montigny-lès-Metz (57), il s’agit d’un enfant sans problème spécifique et sans antécédent de violence, au QI supérieur à la moyenne.
Que se passe-t-il donc dans la tête de nos enfants ? Sont-ils responsables ou victimes ?
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je ne sais ce qui se passe dans la tête de ces enfants, on ne comprend plus rien. si même les enfants intelligents se mettent à faire ce genre de chose c’est qu’il y a un sacré problème de société.
les films que certains enfants regardent facilitent quelques fois ce genre de comportement. de la violence, toujours de la violence.
Je sais bien que la violence ne résout rien. Je sais bien que l’on ne dresse pas les enfants comme les chiots. Je sais bien que je suis un vieux con passéiste.
Mais tant pis ! Je persisterai toujours à dire qu’une claque sur les fesses à 3 ans, une bonne gifle sur le museau à 10 ans et un coup de pied au cul à 14, ça n’a jamais tué personne et que ça inspire le respect.
Car c’est bien de respect dont on parle. Dans mon lointain passé, quand on en manquait, justement, on se prenait un coup de règle perfide sur les doigts quand ce n’était pas derrière les oreilles. Et on ne portait pas plainte, on n’en parlait même pas à nos parents de peur d’en recevoir le complément d’objet direct. Bon, bien sûr, il y avait quelques instits un peu tordus, voire légèrement sadiques, qui en profitaient pour se défouler, mais peu d’élèves en sont morts et ceux qui ont survécu ne sont pas devenus des voyous.
On se levait quand un adulte entrait dans la classe, on disait bonjour Monsieur, bonjour Madame. On enlevait sa casquette avant d’entrer et on écoutait le maître parce que précisément on était venu pour ça.
On appelait ça l’éducation, et même l’Éducation Nationale. Hélas ! Ça s’appelle toujours comme ça, mais ça ne ressemble plus à ce que j’ai connu.
J’oubliais… j’ai bien failli être enseignant… Heureusement que la vie m’a traîné dans une autre voie… je serais en tôle, aujourd’hui, probablement.
Rémy de BORES, romancier
Tout à fait d’accord avec vous, Rémy, les claques et les coups de pieds au cul que nous avons reçus dans notre enfance ne nous ont pas tués. Bien sûr, il y avait des abus, mais il y a et il y aura toujours des abus. Le laxisme général n’empêche pas la maltraitance.
Le problème est que les parents aujourd’hui ne font plus leur devoir de parents et attendent tout de l’Education Nationale, mais quand même pas que les profs asticotent trop leurs gosses. On retrouve ce manque d’éducation partout : un gosse, même petit, assis à une place dans un bus ne se lève pas pour céder sa place et surtout, ses parents n’ont pas le réflexe de le prendre sur les genoux. Dire bonjour, au revoir, s’il vous plaît et merci est passé de mode ainsi qu’enlever sa casquette. Quant à se lever quand un prof ou le dirlo rentre dans la classe… Mais c’est à la maternelle qu’il faudrait inculquer ces valeurs alors que ces petits bouts de chou font déjà le bazard, lèvent un majeur bien haut ou menacent la maîtresse de lui envoyer leur grand frère !
Allez, stop, je suis aussi une vieille conne passéiste !!!