Après quinze jours de relative tranquillité, je reprends du service auprès de mon client fétiche, médecin à Nancy.
Je le quittai fin novembre, après dix mois d’un travail régulier à raison de neuf heures par semaine : frappe du courrier et classement. Début décembre commençait sa nouvelle secrétaire, la énième depuis ce jour de juin 2004 où il m’a contactée pour le dépanner. Il devenait mon premier client. Depuis, de manière épisodique, je travaillais chaque année pour lui, pour quelques semaines ou quelques mois.
En fermant la porte de son cabinet fin novembre, je me disais que je le reverrais peut-être après les Fêtes…
Il me téléphona hier. Après une semaine de travail, sa dernière recrue lui envoya un arrêt pour maladie d’une semaine. Sans nouvelles, il téléphona pour s’assurer qu’elle revenait bien le lundi comme prévu. La réponse fut claire : non, elle ne comptait pas revenir ! Apparemment sans autre explication… Mon client espère qu’elle lui rapportera les clefs du cabinet.
En période de crise et de chômage, je suis étonnée par le nombre de personnes qui sont passées par cet employeur. Evidemment, pour moi, c’est une aubaine ! Je reprends donc du service dès demain pour une durée indéterminée. Peut-être décidera-t-il de ne plus avoir recours qu’à moi. Le risque que je me mette en arrêt maladie n’est certes pas nul, mais peu probable.
En tout cas, j’en connais une qui se réjouit de la décision de mon client fétiche car nous allons pouvoir de nouveau fréquenter notre « cantine » hebdomadaire : les « Césars » de la Place Stanislas !
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