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Archive mensuelle de décembre 2008

Au revoir 2008, bonjour 2009 !

!!! MES MEILLEURS VOEUX POUR CETTE NOUVELLE ANNEE !!!

Deux nouvelles victimes des Hôpitaux de Paris

Une femme de 80 ans et un homme de 56 ans sont décédés respectivement les 26 et 27 décembre derniers.
Le quinquagénaire, victime d’une crise cardiaque, est emmené à minuit par le SAMU qui lui prodigue les premiers soins d’urgence. Cependant, aucun hôpital ne peut l’accueillir en réanimation avant 6 h… Malheureusement, las d’attendre, l’homme est mort au moment de son arrivée dans le service.
L’octogénaire, admise à l’hôpital pour ronflements et apnées du sommeil, s’étouffe en mangeant et fait un arrêt cardiaque. Après une intervention tardive selon sa fille, la vieille dame décède.
Dans les deux cas, un manque évident de personnel est mis en exergue. Médecins et infirmiers en congés pour les fêtes n’avaient pas été remplacés faute de moyens. En conséquence, de nombreux lits sont fermés…
J’ai toujours pensé qu’il valait mieux se tenir le plus éloigné possible des hôpitaux. Les affaires qui se suivent et se ressemblent dans leur dénouement fatal confirment mon sentiment que le système de santé français, pourtant un des meilleurs du monde il n’y a pas si longtemps, est sérieusement mis à mal.

Une infirmière en garde à vue

Tandis que nous nous apprêtions à réveillonner mercredi 24 décembre 2008, un enfant de trois ans mourait dans un hôpital parisien, apparemment des suites d’une erreur humaine.
Le petit Ilyès fut-il la victime d’un personnel de plus en plus j’m’en-foutiste ou celle d’un système de santé qui devient véritablement inquiétant par le manque de personnel et la course à la rentabilité ?
Evidemment, ce n’est certainement pas de chance que ce petit garçon tombe malade un soir de réveillon ! Chacun sait qu’il vaut mieux éviter d’aller à l’hôpital les veilles de jours fériés ! Une parente âgée de plus de quatre-vingts ans, hospitalisée pour une fracture du fémur un 13 juillet, a dû patienter trois jours (pont oblige !) avant de pouvoir être opérée !!!
L’infirmière, qui reconnaît avoir commis une erreur (chlorure de magnésium au lieu d’un sérum glucosé dans la perfusion), a été immédiatement mise en garde à vue comme une criminelle.
Certes un enfant est mort, mais une autopsie était prévue pour le 25 décembre et une enquête ouverte car le chlorure de magnésium est un produit a priori anodin…
Si toute faute mérite sanction, ne faudrait-il pas, plutôt que d’emprisonner les lampistes victimes des conditions de travail épouvantables dans les hôpitaux qui les conduisent à commettre des erreurs de médication et de manipulation, renforcer les équipes afin que médecins et infirmières puissent exercer leur métier convenablement, sachant que le risque 0 n’existe pas ?
Bien sûr, dans d’autres domaines, une erreur humaine entraîne la détérioration d’une machine alors que dans un hôpital, c’est la vie d’un patient qui est en jeu. Mais la garde à vue intempestive et disproportionnée d’une infirmière va dégoûter les jeunes d’une profession par ailleurs difficile, contraignante et mal rémunérée.
Patrick Pelloux, médecin urgentiste dont le livre avait en son temps défrayé la chronique, a demandé la démission de Madame Bachelot, ministre de la santé.
En cette période de « fête », j’ai une pensée pour cette malheureuse infirmière qui a déjà sur la conscience la mort d’un enfant et sera peut-être jugée à la place des véritables responsables.

Quatre jours à Schaeferhof…

Voilà, tout a une fin ! Nous sommes de retour de notre grand week-end.
A notre arrivée samedi après-midi, nous avons trouvé une grosse bûche dans la cheminée allumée grâce aux bons soins du voisin. Mais il faisait encore TRES frisquet dans la maison ! Nous avons mis tous les radiateurs en marche… et il faisait encore ASSEZ frisquet. Monique avait tellement les doigts gourds qu’elle en échappa la gamelle de Véga ! Lorsque j’arrrivai dans la cuisine pour constater l’ampleur des dégâts, la chienne regardait d’un air fort réprobateur ses croquettes éparpillées au milieu des débris !
Après une pierrade et plusieurs verres de vin, nous nous étions bien réchauffées. La cheminée ronflait avec ardeur et la température avait atteint des degrés corrects. Le lendemain et les jours suivants, il faisait vraiment bon !
Nous nous sommes un peu promenées, sauf lundi où l’horizon demeura bouché, nous avons flâné dans les magasins de cristal, nous avons joué au yams, nous avons beaucoup dormi et nous avons travaillé ! Bref, un super grand week-end !
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Le mail d’info

Comme chaque début ou fin de semaine, je vais envoyer un mail aux destinataires de ma liste de diffusion pour leur faire part des nouveautés de ce blog. Dans les heures et le jour suivants, le nombre des visiteurs montera en flèche, preuve que vous êtes nombreux à cliquer sur le lien du blog et je vous en remercie.
Mais aujourd’hui, j’aimerais tout particulièrement remercier ceux et celles qui n’attendent pas mon mail pour aller sur le blog. Dans les commentaires qu’ils envoient, ils ne s’en tiennent qu’à l’article qui les fait réagir. Mais moi, j’entends autre chose. J’entends des mots non exprimés comme : « Alors, Isa, tu n’écris plus ? » ou « Salut, Zaz, quoi de neuf ? » ou encore « Isa, je m’inquiétais, j’étais en mal de te lire ». Et ces mots des ami(e)s qui passent me lire dans mon blog sans y être invités me font chaud au coeur.
Lorsque, la cinquantaine affirmée, j’avais décidé de mettre un terme à mon journal intime, le manque s’était rapidement fait sentir. J’avais l’impression d’étouffer avec tous ces mots qui se cognaient aux parois de mon crâne sans pouvoir sortir. L’écriture était ma drogue depuis tant d’années ! Alors j’ai eu l’idée du blog. Je respirais mieux. Mais c’était, bien sûr, retomber dans le travers de la dépendance, au détriment de la personne qui partage ma vie… au détriment de mon fils qui doit subir mes soudaines absences même lorsqu’il vient dîner, une fois par semaine… Soulagée de quelques mots jetés sur l’écran, je reviens vers eux, tourmentée par le remords et la culpabilité de les faire passer après les mots. Je sais qu’ils comprennent ; je sais qu’ils en souffrent… A eux, je demande pardon. Et je leur dis merci, comme à vous.

Un super viaduc sans pont

Une des joies d’être à son compte est de décider de prendre un très long week-end, même quand il n’y a pas de pont ! Cela compense les week-ends travaillés…
Monique et moi partons donc pour quatre jours à Schaeferhof en Moselle, dans la maison de campagne de nos voisins. Evidemment, Véga est du voyage.
Nous emmenons aussi, dans nos bagages, mon ordinateur portable. Car le but du week-end est aussi d’apporter les dernières corrections au manuscrit de mon prochain ouvrage qui devrait sortir en autoédition en février 2009.
Monique va le relire pour traquer les incohérences. Ma première relecture m’a déjà permis de corriger certaines « bourdes ». Emportée par mon enthousiasme et handicapée par l’impossibilité d’écrire en continu, j’avais fait écrire un personnage à un autre, alors que ce deuxième était déjà… mort !!!
L’autoédition est en cela un exercice très difficile qu’il faut tout faire : écrire, corriger, maquetter, vendre. La relecture est longue et peut parfois retarder la parution d’un ouvrage. Car ce n’est pas parce que nous sommes seuls à bord que nous faisons n’importe quoi ! Au contraire ! Or cela me contrarierait que ce livre, le premier vrai roman, ne sorte pas en début d’année comme les précédents. Oh ! bien sûr, personne hormis ma meilleure amie n’attend la parution de mon prochain roman. Un nouveau Zaz ne mobilise pas les lecteurs comme un nouveau Werber !!! Aucun média ne matraque les ondes avec le titre de mon livre qui, entre parenthèses, me plaît beaucoup. Je trouve qu’il sonne bien et c’est important. Mais bon, dans ma tête, c’est aussi important et le fait que mon livre soit publié en autoédition à quelques centaines d’exemplaires seulement n’enlève rien au soin que j’apporte à son écriture et sa finition.
Bref, en rentrant de ce grand week-end, j’espère que mon roman sera prêt à être envoyé à l’imprimeur…

Diplômé du CESI

ceciportrait.jpg
Hier avait lieu au Palais des Congrès la remise des diplômes des élèves du CESI (Centre des Etudes Supérieures Industrielles) de Villers-les-Nancy en même temps que les 50 ans de cette école.
Stefan, technicien supérieur en maintenance informatique, faisait partie des 130 étudiants distingués.
Après des discours un peu longs, le défilé des jeunes gens commença. Pour la circonstance, ils avaient revêtu la toge (jaune, bleue ou rouge selon la spécialité) et la célèbre coiffe. Après la cérémonie, les étudiants se livrèrent au traditionnel lancer de chapeaux.
Un instant très émouvant. J’étais très fière de mon fils, superbe dans son costume.
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Un écureuil dans le jardin

Un écureuil se baladait dans notre jardin. Véga, dehors à ce moment-là pour son premier pipi, manifesta bruyamment son désaccord sur l’insolence de l’envahisseur et courut derechef après ce violeur territorial. Mais l’intrus, à la barbe de la chienne folle furieuse, monta dans les branches du bouleau et de là, bondit dans celles du sapin où il disparut de notre vue. Véga mit au moins dix minutes à s’en remettre !…
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Un nouveau blog

J’aimerais vous signaler la création d’un nouveau blog dont je suis, non pas l’initiateur, mais le créateur et l’administrateur. Il s’agit d’un blog dédié à la poésie en général et à la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) de Lorraine, ouverts à tous les adhérents de la SPAF pour publier leurs oeuvres et à tous les lecteurs qui auront également la possibilité d’envoyer des commentaires et de participer au sondage du moment.
En cours de réalisation, il peut encore subir quelques modifications mais est surtout amené à évoluer dans le nombre des auteurs et des poèmes en ligne.
Je vous invite donc à vous rendre sur www.spafenlorraine.unblog.fr et à nous dire votre sentiment.

Interview des Rim’ailleurs

En attendant d’aller voir les Rim’ailleurs en spectacle en janvier prochain, j’ai pu réaliser un petit reportage à voir sur la page d’accueil de www.toutnancy.com ou directement sur http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=137902&t=RENCONTRE%20AVEC%20LES%20RIM’AILLEURS 
J’espère que cet entretien donnera à nombreux d’entre vous l’envie d’aller les applaudir sur scène !

La neige

Pendant la nuit, sans bruit, les flocons ont paru
Et valsé dans le ciel avant de toucher terre,
La recouvrant bientôt jusqu’au moindre parterre
D’un mince tapis blanc de nul pas parcouru.

A l’aube cependant le silence est sublime :
La ville a revêtu son manteau virginal,
Et chacun découvrant ce décor hivernal
Est saisi malgré soi d’un respect légitime.

Parfois le vent s’amuse à frôler dans le parc
La cime des sapins frissonnant sous le souffle ;
Le pied d’un banc chaussé d’une étrange tantoufle
Réconforte un rameau recourbé comme un arc.

Moi, si j’étais la neige, à partir de novembre
Je tomberais sans cesse avec l’espoir diffus
De semer un émoi dans ton regard confus,
Au risque de périr sur le seuil de ta chambre.

(Extrait du recueil Amours Multiples)

Je reprends du service…

Après quinze jours de relative tranquillité, je reprends du service auprès de mon client fétiche, médecin à Nancy.
Je le quittai fin novembre, après dix mois d’un travail régulier à raison de neuf heures par semaine : frappe du courrier et classement. Début décembre commençait sa nouvelle secrétaire, la énième depuis ce jour de juin 2004 où il m’a contactée pour le dépanner. Il devenait mon premier client. Depuis, de manière épisodique, je travaillais chaque année pour lui, pour quelques semaines ou quelques mois.
En fermant la porte de son cabinet fin novembre, je me disais que je le reverrais peut-être après les Fêtes…
Il me téléphona hier. Après une semaine de travail, sa dernière recrue lui envoya un arrêt pour maladie d’une semaine. Sans nouvelles, il téléphona pour s’assurer qu’elle revenait bien le lundi comme prévu. La réponse fut claire : non, elle ne comptait pas revenir ! Apparemment sans autre explication… Mon client espère qu’elle lui rapportera les clefs du cabinet.
En période de crise et de chômage, je suis étonnée par le nombre de personnes qui sont passées par cet employeur. Evidemment, pour moi, c’est une aubaine ! Je reprends donc du service dès demain pour une durée indéterminée. Peut-être décidera-t-il de ne plus avoir recours qu’à moi. Le risque que je me mette en arrêt maladie n’est certes pas nul, mais peu probable.
En tout cas, j’en connais une qui se réjouit de la décision de mon client fétiche car nous allons pouvoir de nouveau fréquenter notre « cantine » hebdomadaire : les « Césars » de la Place Stanislas !

Alérion d’or 2008

Après plus de dix ans de participation très active à des concours littéraires tous azimuts (jusqu’à 30 concours dans une seule année!), je ne participe plus à aucun concours hormis celui de la SPAF Lorraine. Je me suis lassée et mon métier ne me laisse plus guère de temps libre. Mais je tiens à être encore parmi les candidats à l’Alérion d’or organisé par la délégation Lorraine de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France). Il s’agit d’une joute poétique entre candidats expérimentés et j’y retrouve avec plaisir des ami(e)s poètes ; c’est l’occasion d’échanger un peu sur nos activités respectives.
L’Alérion d’or est une distinction qui récompense chaque année le meilleur des anciens Grands Prix des Poètes Lorrains. Elle fut inventée par Madame Joëlle Di Sangro afin de ne pas perdre le contact avec les anciens lauréats. Car on ne peut être Grand Prix des Poètes Lorrains qu’une seule fois. Je le fus en 2002. Elle eut donc l’idée lumineuse de créer un concours mettant en lice chaque année les lauréats passés.
J’ai eu la chance d’obtenir l’Alérion d’or en 2005 et de nouveau en 2007. Le prix consiste en une plaquette éditée en 20 exemplaires contenant les cinq poèmes primés plus cinq autres choisis par le lauréat.
Habituellement, la remise des Prix de l’Alérion d’or a lieu dans la salle des mariages de l’Hôtel de Ville de Nancy, mais dans l’intimité des anciens lauréats et accompagnants, rarement plus d’une trentaine de personnes. Nous sommes entre nous, j’allais dire en famille ! Cette année, outre l’Alérion d’or décerné à Serge Laurent, la cérémonie distinguait en même temps le Grand Prix des Poètes Lorrains 2008, Nicole Métivier.
Parmi les lauréats se trouvaient un poète presque centenaire qui eut droit à une standing ovation de plusieurs minutes et un jeune poète non moins talentueux.
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Ne mettez pas nos enfants en prison !

Pascal Bridey, magistrat, me fait parvenir ce texte dont je me fais volontiers l’écho dans ce blog :

« Le gouvernement a décidé , sous l’impulsion du Président de la République qui n’a jamais fait mystère de son opinion sur la justice des mineurs , de porter un coup fatal et définitif à l’ordonnance de 1945 .
Il convient de rappeler que ce texte, élaboré par un gouvernement dirigé par le général de Gaulle, a été porté par le mouvement humaniste issu de la résistance. 
Il pose le principe de la primauté de l’éducation sur la répression et incite les juges des enfants à tout faire pour intégrer les mineurs et leur faire une place dans la société avant de les envoyer en prison.
Depuis 1945, les gouvernements successifs ont réformé à de très nombreuses reprises  ce texte et l’ont progressivement adapté aux évolutions de la société et de la délinquance des mineurs tout en préservant constamment sa philosophie humaniste et progressiste.
Les juges des enfants, soucieux, tout autant que les ministres, d’assurer la paix et la tranquillité publique et de protéger la société et les victimes d’infractions, n’ont pas attendu les prises de positions populistes et démagogiques de certains  pour appliquer le principe « d’impunité zéro », pour juger les mineurs efficacement et dans des délais rapides, pour développer des sanctions efficaces et concrètes (réparation pénale, travail d’intérêt général, contrôle judiciaire avec couvre-feu individuel, sursis probatoire avec obligation de travailler et d’indemniser les victimes..) et surtout pour faire preuve de sévérité et de fermeté lorsque des actes graves sont commis y compris par de très jeunes qui parfois, dès l’âge de 13 ans sont envoyés pendant plusieurs mois en prison, contrairement aux idées faussement répandues dans l’opinion publique  !
Il est inexact et mensonger d’affirmer que l’ordonnance de 1945  ne permet pas de réprimer efficacement et rapidement la délinquance des mineurs !
D’ailleurs, les lois Perben ont déjà considérablement durci la législation en créant les centres fermés (structures fort coûteuses dont les résultats devraient inciter à la modestie) et en programmant la construction d’énormes prisons pour mineurs en remplacement des petits quartiers- mineurs des maisons d’arrêt « à visage humain » et proches des familles !
Le gouvernement voudrait aller encore plus loin et aligner la justice des mineurs sur celle des majeurs en oubliant qu’un mineur n’est pas encore un adulte et que sa personnalité, en voie de formation est susceptible d’évolution.
Mais jusqu’où ira-t-il dans sa surenchère sécuritaire ? veut-il envoyer en prison avant jugement et de manière expéditive des jeunes de 13 ans et pourquoi pas 10 ans…alors que dans le même temps, il reproche aux juges d’utiliser trop facilement la détention provisoire comme dans l’affaire d’Outreau ?
Tous les professionnels s’accordent à considérer que la prison est la meilleure école de la délinquance et de la récidive (de l’ordre de 90 % pour les mineurs) !
La société n’aurait rien à gagner à fabriquer des êtres asociaux, complètement marginalisés et révoltés, prêts à tout car n’ayant plus aucune place parmi nous. 
Protéger la société, c’est faire le pari de l’éducation, c’est tout tenter pour redonner aux jeunes qui dérapent les limites et les repères éducatifs qu’ils n’ont pas eu, c’est leur inculquer le respect des autres, leur donner le goût de l’effort, l’envie de travailler et d’avoir confiance en la vie. 
C’est possible et la justice des mineurs y parvient beaucoup plus souvent qu’on ne le dit généralement même il n’est pas très porteur politiquement de l’admettre.
Sortir un jeune de la délinquance où il s’enlise exige du temps, des compétences, de la continuité, de la persévérance, des moyens et du courage .C’est beaucoup plus difficile que d’affirmer en quelques secondes qu’il ne vaut plus rien et de l’envoyer croupir sans espoir dans la catégorie des irrécupérables !
Du courage, les magistrats n’en sont pas dépourvus pour autant qu’on arrête de les rendre responsables de tous les maux de la société, pour autant aussi qu’on ne supprime pas les moyens éducatifs dont ils ont absolument besoin pour accomplir leur mission ! 
N’en fallait-il pas du courage aux humanistes rédacteurs de l’ordonnance de 1945 qui, confrontés aux difficultés de l’après-guerre et au redressement de notre pays, se sont intéressés, dès les premiers instants, au sort des enfants les plus fragiles et les plus démunis et qui, ayant foi en la nature humaine ont préparé notre avenir ?
Comme eux et même si les temps sont difficiles, ayons le courage de résister et ne laissons pas détruire cette oeuvre essentielle et  plus que jamais d’actualité qu’ est l’ordonnance de 1945 !

Pascal Bridey »

Je suis tout à fait d’accord avec M. Bridey : il est beaucoup plus facile de décréter qu’un jeune délinquant est irrécupérable et de le jeter en prison que mettre des structures et du personnel compétent en place pour le récupérer. Sauf exception, un délinquant n’a pas vocation à devenir un bandit ou un criminel. Il s’agit, le plus souvent, de gosses désoeuvrés, en rupture scolaire, familiale et sociale, qui ne demandent qu’à retrouver les repères nécessaires à leur intégration, même s’ils s’en défendent pour des raisons de survie.
Mettre un gosse de 13 ans voire moins en prison, c’est baisser les bras, c’est admettre que nous sommes impuissants face à ces victimes de la société que nous leur offrons . Car tout de même, les vrais coupables ne sont-ils pas les adultes qui n’ont pas su donner à ces enfants l’amour et l’éducation nécessaires pour qu’ils grandissent à peu près droit ? Ce ne sont pas eux qui ont pourri la société dans laquelle ils sont nés ! C’est un peu facile de décréter la jeunesse corrompue. Nous devrions au contraire nous interroger devant cette augmentation de la délinquance et chercher en nous les remèdes à apporter dont l’incarcération ne peut en aucun cas en être un. Car la prison est, effectivement, comme le rappelle M. Bridey, la meilleure école de voyous.
A propos d’école, peut-être faudrait-il créer des écoles de parents et obliger tous les futurs pères et mères à suivre les enseignements d’éducation rudimentaire. Car de plus en plus d’adultes aujourd’hui, même les enseignants et éducateurs divers qui ont pour profession de s’occuper d’enfants, oublient les règles les plus élémentaires de l’éducation : politesse et respect. Bonjour et merci vont bientôt disparaître du langage français, s’écarter pour laisser passer quelqu’un devient rarissime autant que s’excuser après avoir bousculé quelqu’un. Bref, chacun vit, écouteurs vissés dans les oreilles, comme s’il était seul sur sa planète. Les jeunes enfants d’aujourd’hui sont adulés ou livrés à eux-mêmes parce que leurs parents n’ont pas envie de leur inculquer un minimum d’éducation. Partout où je vais, je suis confrontée à des gosses qui crient et se comportent comme des sauvages.
J’entendais récemment des experts s’alarmer sur la baisse de la fertilité masculine. Peut-être faut-il finalement s’en réjouir…
 

Un nouveau départ pour RCN

Il y a quelque temps, un article avait paru dans ce blog pour soutenir Radio Caraïb Nancy (RCN 90.7) menacée d’interdiction d’émettre. De nombreuses personnalités locales, artistes et anonymes avaient signé la pétition. Le tribunal a tranché : RCN peut continuer à émettre.
Voici le message de remerciement reçu ce jour par un des animateurs de la radio :

« Le grand Saint Nicolas est passé pour RCN.
Lors de l’audience du lundi 8 décembre, le tribunal a informé les représentants de Radio Caraïb qu’un avis favorable avait été
donné à sa demande d’autorisation d’émettre. 
 C’est un immense soulagement pour tous les bénévoles qui ont soutenu la radio pendant ces mois d’inquiétude.
A vous tous qui avez été a nos côtés , à vous tous, qui nous avez encouragé et soutenu , animateurs bénévoles, agents des collectivités locales, élus, journalistes, artistes et anonymes, à vous tous qui avez signé nos pétitions, envoyé des lettres, témoigné en notre faveur, un très fort et du fond du cœur, un immense

MERCI « 

Week-end à Neuf-Brisach

Nous étions le week-end dernier à Neuf-Brisach en Alsace, chez la nièce de Monique. Après avoir déposé Véga chez la Tata des toutous (la nièce a un chat…), nous prenons la route sous un ciel plombé. De l’autre côté du tunnel de Sainte-Marie, le ciel n’est malheureusement pas plus lumineux…
Arrivées à bon port, nous buvons un café avant de monter dans la voiture de Sandrine pour nous rendre à un marché de noël en Allemagne. Dans le village dont j’ai oublié le nom… des petits chalets clos sur la place évoquent quelque chose… mais de marché de noël, point ! Nous entrons dans un magasin ; c’est l’occasion de tester mon allemand dont j’ai plaisir à constater qu’il m’en reste encore des souvenirs très compréhensibles. Le couple de commerçants est formel : il y a bien un marché de noël dans leur village, mais… le week-end prochain ! Sandrine avait bien vu sur Internet, mais pas regardé les dates… Pour nous consoler, on nous indique un village voisin, Staufen, où a lieu ce jour bel et bien un petit marché de noël. Grâce à ce cher Tomtom, nous arrivons sans aucun mal dans ledit bled. Il fait nuit et nous profitons des illuminations. Les stands en revanche sont plutôt… alimentaires… Des relents de choucroute et de vin chaud flottent dans l’air glacial…
Sur le chemin du retour, Sandrine nous emmène sur les remparts de Neuf-Brisach où a lieu un petit spectacle son et lumière, autrement plus intéressant que le « Weihnachtsmarkt » de nos amis allemands !
A la maison, Jazz, nous accueille avec des miaulements à fendre l’âme. En mal de Véga, nous caressons le félin de Sandrine…
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Qui est qui ?

Certains, par ennui, gobent la TV… nous, on s’amuse comme des petits fous !
Pour la Saint-Nicolas, la famille était au complet !
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En attendant le Père Noël…

Nous n’avons plus d’enfants à charge, alors notre petit chien est le bébé de la maison autour de qui notre vie tourne. Vous avez déjà dû le remarquer… Alors tant pis si je vous saoule avec mon clebs… il y en a bien des autres qui vous saoulent avec leurs gosses !
Donc Véga…
Véga est une petite chienne à l’intelligence remarquable, douée de réflexion et dotée d’une mémoire d’éléphant ! Tout comme sa mère deux ! Car il faut savoir que Véga a deux mères : Monique qui est mère une et moi qui suis… mère deux…  Oh ça va, hein ! Gardez vos ricanements pour vous ! Il n’y a pas forcément de cause à effet… en même temps, ce n’est pas moi qui ai choisi…
Enfin bref, Véga est merveilleuse et épatante ! A vous de juger. Il y a quelques mois, Monique avait ouvert l’armoire qui se trouve dans mon bureau et qui contient un indéfinissable bric à brac, dont des rouleaux de papier cadeaux et un stock de jouets pour Véga. Monique avait donc ouvert cette armoire et donné une balle neuve à Véga. Eh bien, hier, notre petite chienne s’est plantée devant l’armoire et n’a pas cessé de japper jusqu’à ce que nous lui ouvrions l’armoire. Bluffées, nous l’avons laissé faire et à notre plus grand étonnement, nous l’avons vu évacuer les rouleaux à grands coups de pattes et dénicher l’objet convoité : une balle en mousse ! Photos à l’appui… L’est-y pas futé le chienchien de sa mère deux ?…. Ouh là !… complètement gaga !!!
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Ouverture des magasins le dimanche

Avec l’arrivée des Fêtes de fin d’année, la polémique sur l’ouverture des magasins le dimanche est de nouveau d’actualité.

Alain D., un internaute ami, lecteur assidu de ce blog, m’écrivait récemment : « Si vous demandez à un enfant d’aujourd’hui ce qu’est le 11 novembre, il y a fort à parier qu’il vous répondra « c’est le jour où on va au supermarché ». D’abord ouverts certains dimanches, puis les jours fériés, les magasins le sont désormais le 8 mai et le 11 novembre ! Le premier mai et le 14 juillet ne sont pas loin. Du fond de leurs tombeaux ou au fronton de leurs monuments, ceux qui ont conquis nos avancées sociales ou notre liberté au prix du sang apprécieront. »

J’avoue avoir un peu de mal à comprendre les raisons de cette polémique. Il y a en effet de nombreux domaines professionnels qui embauchent déjà, et depuis toujours, des employés le dimanche et en horaires décalés : restauration, hôpitaux, pompiers, audiovisuel, etc. sans que cela pose un quelconque problème ni cas de conscience. Pourrait-on seulement imaginer ne plus pouvoir aller dîner au restaurant ou se rendre à un concert afin que des salariés ne soient pas sollicités pour travailler lorsque d’autres s’amusent ? Peut-on imaginer ne pas pouvoir appeler les pompiers lorsque sa maison brûle au milieu de la nuit ?

Je sais bien qu’il faut veiller à ce que les employeurs ne puissent pas faire tout et n’importe quoi. Mais n’est-ce pas déjà le cas avec des caissières qui bossent quelques heures tôt le matin puis quelques heures en milieu d’après-midi, les obligeant à cumuler les trajets et leur imposant un emploi du temps difficilement gérable ? Il existe cependant une catégorie de personnes que cela arrange de travailler en horaires décalés y compris le dimanche. Lorsque j’étais à Londres, j’ai pu suivre une école de secrétariat de jour grâce à mon embauche dans un cinéma le soir et le week-end. Plus tard, en Allemagne, mon ex et moi avons travaillé dans un fast food chaque dimanche pendant un an pour financer une voiture neuve. Mon fils, étudiant, a travaillé pendant deux ans également dans un fast food. Sans cette opportunité, il n’aurait pas pu prendre son indépendance.

Un nouveau sondage est en place sur le sujet. J’attends vos votes.

Résultats du sondage du 6 novembre 2008

A la question : « Pensez-vous que l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche soit une aubaine pour l’Humanité », 29 internautes ont voté.
83% soit 24 personnes ont répondu oui
17% soit 5 personnes ont répondu non
L’avenir nous dira qui a eu raison…

Pour un quartier de mandarine…

La gourmandise faisant partie des sept péchés capitaux (ce que je trouve incroyable !…), Véga est sans aucun doute vouée aux flammes de l’enfer…
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Un futur tableau ?

En courses chez le primeur pour acheter des oranges en vue de faire de la confiture d’oranges amères, j’ai été tentée par des mandarines. Monique y a vu immédiatement un sujet de futur tableau. Il a donc fallu, avant de déguster les mandarines, les prendre en photo ! Un jour, peut-être, se retrouveront-elles sur une toile…
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