Quand on travaille pour son compte, on échappe à la hiérarchie, parfois difficile à supporter. En revanche, on a affaire directement aux clients, et là, contrairement à ce que font certains employés, on ne peut pas les envoyer balader, même les plus fatigants.
Ma philosophie de travail est qu’il n’y a pas de « petits » clients et j’essaie donc de les traiter tous avec le même sérieux et le même respect, même celui que j’ai surnommé Monsieur Sixeuros parce que toutes ses commandes n’excèdent pas six euros… Il faut malgré tout à chaque fois lui adresser un devis, négocier une remise (!) et exécuter sa commande en urgence !
Mais il y aussi les gentils, comme ce petit-fils d’un nonagénaire dont j’écris actuellement la biographie. Je recule de semaine en semaine l’envoi du manuscrit pour accord en raison de « petites » commandes non prévues que je ne peux cependant pas refuser. Ce jeune homme est un parangon de patience, de compréhension et de gentillesse !
Ou bien encore mon client fétiche, le premier à m’avoir fait confiance quand j’ai décidé de me mettre en profession libérale et qui vient de me donner un sac plein d’oranges amères qu’il était allé cueillir le week-end dernier dans le Sud. Les oranges, mais surtout le geste, me donnent raison d’avoir tenté l’aventure et de la poursuivre.
Il existe des clients que je surnommeraiS les » emmerdeurs »et puis les belles âmes de clients qui ont au fond du coeur la richesse la plus précieuse au Monde » la bonté et générosité » aussi tendre qu’ un coeur de pain d’ épice
voilà encore un clin d’ oeil à l’ hiver!!!!!!