Il y a quatre-vingt-dix ans

Nous fêtions hier le quatre-vingt-dixième anniversaire de l’armistice de 1918. Aucun Poilu dans ma famille. Mais parmi mes clients, des hommes et des femmes qui m’ont raconté comment la « Grande Guerre » les avait privés d’un père ou leur avait rendu un père estropié, taciturne ou violent, à jamais changé aux dires de leur mère qui ne reconnaissait plus leur mari.
J’entends parfois dire qu’ « il faudrait une bonne guerre pour redresser l’économie ». Mon grand-père le déclarait volontiers. Personnellement, je préfère vivoter et vivre en paix. Car si une nouvelle guerre n’infligerait sans doute pas à mon fils de 23 ans des conditions de vie effroyables dans des tranchées à moitié remplies de boue et d’excréments, elle me le tuerait peut-être, ou me le rendrait amputé, d’un bras ou d’une jambe et de l’âme.
Alors non ! tout plutôt qu’une nouvelle guerre !

1 Réponse à “Il y a quatre-vingt-dix ans”


  • rien à ajouter puisque je partage les même idée que toi ISABELLE!
    je suis une anti militariste!
    mais rebelle dans ma vie! cela est pour moi une façon de combattre non dans les tranchées mais dans le vie au quotidien!
    la vie n’ est t elle déjà pas un combat de tous les jours!
    alors tout mais pas une nouvelle guerre.

Laisser un Commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.




djurdjura |
last0day |
Xerablog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Corsica All Stars [CAS]
| c2fo
| _*MoN DeLiRe A mWa !!!*_