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Le choix des militants

Publié le 7 novembre 2008 dans Politique. 2 Commentaires

Les militants du PS ont voté hier pour la motion de Ségolène Royal qui a largement devancé ses concurrents, Martine Aubry et Bertrand Delanoë.
Son ex compagnon, François Hollande, actuel premier secrétaire du PS, a cru bon de déclarer que cela ne faisait pas de Madame Royal la nouvelle secrétaire du PS…
Espérons surtout que les ressentiments personnels ne nuiront pas à la candidate arrivée deuxième aux dernières élections présidentielles, car si elle n’a pas été hissée à la plus haute fonction de l’Etat, c’est en grande partie parce qu’elle n’a pas été soutenue dans son propre camp.

2 Réponses à “Le choix des militants”

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arnoux
10 novembre 2008 à 08:42

Me royal n’ a sans doute pas le même parcours que Mr SARKOSY!
sa vie n’ est suffisamment dissolue pour plaire aux français!
elle n’ est pas en loge comme notre président!
il n’ est pas près de nous quitter seul les bains de foule seront dangereux pour lui en 2009!
vigilance pour lui car avril risque de ne pas être vécu!!dans la gloire!

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Webmaster
10 novembre 2008 à 11:10

Chère Isabelle,

Je respecte votre avis mais cela me gêne d’entendre ou de lire de nouveau une analyse que je trouve partielle sur ce passé. J’invite à une « lecture » un peu moins tranchée sur le rôle des uns et des autres. Un seul constat : la gauche a perdu pour la 3ème fois consécutive l’élection présidentielle.
Adhérent du PS depuis 2006, Ségolène n’était pas ma candidate préférée pour l’investiture du candidat du PS, non pas parce qu’elle est une femme mais parce que je pensais qu’elle n’était pas prête au niveau de la maturité de sa pensée politique, indispensabe pour une candidature à l’élection présidentielle. Comme la très grande majorité des militants, j’ai participé à sa campagne car, malgré quelques désaccords sur certains points, il n’y a pas photo avec l’idéologie et les valeurs de N. Sarkozy.
Ensuite, on peut récrire l’histoire du soutien soi-disant « modéré » de certains dirigeants du PS, en reportant la « faute » sur eux seuls, mais il faut aussi prendre en compte que Ségolène n’a sans doute pas fait, à l’époque,, les gestes de rassemblement nécessaires pour cicatriser les « plaies » d’une campagne interne. Il se dit qu’elle en aurait aujourd’hui retenu la leçon. A suivre…
Ce qu’a dit François Hollande est là aussi une évidence. Réaliser 29% des voix ne donne pas une majorité, n’est-ce pas ? Pour constituer cette majorité, il faut savoir rassembler autour d’une ligne stratégique. Je n’en dirai pas plus car l’histoire est en train de s’écrire mais j’avoue être sceptique et même inquiet car la simple dénonciation des « éléphants » ne constitue pas un projet. Je suis bien placé pour me réjouir d’un renouvellement des générations au sein du PS (la fédération de Meurthe et Moselle vient d’en donner la preuve éclatante) mais l’expérience des militants et dirigeants plus anciens est tout aussi précieuse. Personne n’est de trop dans la défense des valeurs et pour la reconquête de l’opinion en proposant un projet d’alternance crédible.
Je terminerai en soulignant ce sur quoi tout le monde s’accorde même parmi ses détracteurs : François Hollande est un homme politique parmi les plus brillants de sa génération. Certes, il se situe davantage dans le combat politique que dans la valorisation de sa personne, autrement dit la peopolisation. Je vous laisse deviner le style auquel j’adhére plus volontiers même si malheureusement aujourd’hui, les apparences comptent plus que le fond !
Excusez moi pour la longueur de mon commentaire mais les sujets ne sont pas aussi faciles pour permettre de les résumer en quelques lignes.

Hervé Willer

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