Pour oublier l’hiver qui frappe à la porte avec insistance, je vous emmène en balade au parc Sainte-Marie. A en juger par les gambettes des filles, il fait chaud !
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Archive mensuelle de novembre 2008
Quand on travaille pour son compte, on échappe à la hiérarchie, parfois difficile à supporter. En revanche, on a affaire directement aux clients, et là, contrairement à ce que font certains employés, on ne peut pas les envoyer balader, même les plus fatigants.
Ma philosophie de travail est qu’il n’y a pas de « petits » clients et j’essaie donc de les traiter tous avec le même sérieux et le même respect, même celui que j’ai surnommé Monsieur Sixeuros parce que toutes ses commandes n’excèdent pas six euros… Il faut malgré tout à chaque fois lui adresser un devis, négocier une remise (!) et exécuter sa commande en urgence !
Mais il y aussi les gentils, comme ce petit-fils d’un nonagénaire dont j’écris actuellement la biographie. Je recule de semaine en semaine l’envoi du manuscrit pour accord en raison de « petites » commandes non prévues que je ne peux cependant pas refuser. Ce jeune homme est un parangon de patience, de compréhension et de gentillesse !
Ou bien encore mon client fétiche, le premier à m’avoir fait confiance quand j’ai décidé de me mettre en profession libérale et qui vient de me donner un sac plein d’oranges amères qu’il était allé cueillir le week-end dernier dans le Sud. Les oranges, mais surtout le geste, me donnent raison d’avoir tenté l’aventure et de la poursuivre.
Telle devrait être la nouvelle devise de la France.
La fraternité est en effet une notion oubliée depuis longtemps, hormis dans les cas de grandes catastrophes relayées par les médias. L’égalité est un mot qui devrait sortir du vocabulaire courant car les Français ne sont égaux nulle part et en tout cas ni sur le marché du travail ni dans le système de santé, ni à l’école, ni devant les juges…
Restait la liberté… Après l’interdiction de fumer dans tous les lieux publics, il est interdit de téléphoner au volant. Cela n’est pas nouveau et tout à fait justifié avec un téléphone portable « normal ». Mais il est question d’interdire maintenant l’utilisation du kit mains libres ET du GPS en roulant ! Là, je comprends déjà moins, car en ce qui me concerne, je pense être beaucoup moins dangereuse sur la route vers de nouveaux clients depuis que je suis équipée d’un Tomtom que lorsque je devais scruter l’horizon en quête d’hypothétiques pancartes et virer au dernier moment, souvent sous le nez des autres usagers…
Mais si l’on interdit aux utilisateurs du réseau routier l’utilisation du GPS qui peut s’avérer dangereuse, pourquoi alors ne pas leur interdire de parler avec leurs passagers ou d’écouter la radio ou un CD ? Et pendant qu’on y est, pourquoi ne pas interdire aussi la cogitation et la rêverie au volant ? Redoutables, la cogitation et la rêverie ! Qui ne s’est jamais trouvé, sur son trajet quotidien, sur la bretelle de sortie sans avoir eu pleine conscience de la prendre ? Pendant des années, j’ai roulé au radar chaque matin de la semaine et me retrouvais, presque étonnée, sur la bretelle vers Custines… Et combien de fois, le week-end, en route vers Pont-à-Mousson ou Metz, ai-je failli sortir à Custines à mon insu ?
Pour pallier tous ces dangers liés à la nature humaine, je suis pour l’invention d’un véhicule dirigé par satellite. Ainsi pourrions-nous en toute quiétude téléphoner, écouter de la musique voire regarder un film, parler, rêver, dormir et plus si affinités !…
Oui, je sais, comme dit Monique, un tel véhicule s’appelle un train ! l’intimité en moins…
Avec le froid qui arrive dans le Nord et l’Est du pays notamment, nous allons assister à une multiplication des décès de pauvres hères couchés sur les trottoirs ou dans les parcs publics. Pour éviter l’émoi de l’opinion publique, le gouvernement envisage d’amener par la force les SDF récalcitrants aux centres d’hébergement.
En admettant que cela parte d’un bon sentiment, cette violence faite aux SDF est une atteinte déguisée à la liberté individuelle. Il n’y a pas si longtemps, le vagabondage était en France un délit. Si le ministre du logement et de la ville, Madame Christine Boutin, met son projet à exécution, nous assisterons en fait à une gigantesque rafle !
Faut-il pour autant les laisser mourir de froid ? Evidemment, non ! Ce qui me choque est que le gouvernement ne s’émeuve de ce problème récurrent qu’à l’arrivée des températures hivernales. Si Madame Boutin est à ce point sensible à la détresse des SDF, pourquoi a-t-on enlevé les tentes des bords de Seine ?
Il faut savoir que si certains SDF refusent d’aller dans les centres d’hébergement, c’est souvent parce que les chiens n’y sont pas admis. Or, dans la rue, qui peut rapidement devenir une jungle, un SDF sans chien est un homme mort.
Une fois les températures polaires disparues, qu’adviendra-t-il des SDF hébergés d’urgence en centre ? On les remettra dehors, comme le suggère Luc Chatel, porte-parole du gouvernement ? « Au revoir, Monsieur, vous pouvez repartir vivre dans la rue. Nous avons fait ce qu’il fallait, nous avons la conscience tranquille ! » Je comprends que certains refusent cette mascarade.
J’entendais récemment Madame Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, auprès du ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité (tout un programme !), Monsieur Xavier Bertrand, déclarer que certains SDF avaient choisi ce mode de vie en toute liberté et connaissance de cause. Avec ce rictus qui lui est familier, elle cita ce personnage connu de tous les habitants de la ville de Nancy dont elle est originaire, qui déambulait en poussant un caddy et entrait dans toutes les églises où se donnaient des concerts gratuits. Ancien professeur de philosophie, ce SDF avait effectivement, pour des raisons que j’ignore, fait le choix de la marginalité. Mais combien sont-ils, parmi ceux qui survivent dehors, à avoir choisi ce mode de vie ? L’homme n’est pas fait pour vivre à l’extérieur. Dès qu’il s’est dressé sur ses jambes, il a cherché à bâtir un toit pour s’abriter et il n’a eu de cesse d’améliorer son habitat. Même les animaux recherchent d’instinct à construire un nid douillet.
Si on donnait à tous les SDF un travail correctement rémunéré, combien d’entre eux choisiraient de rester dans la rue ?
Et que dire de cette autre catégorie de la population que l’on nomme avec une pointe de condescendance, les nouveaux pauvres ? Ces hommes et ces femmes qui, malgré un travail à temps plein, sont en-dessous du seuil de pauvreté ? Il faudrait donner aux décideurs de ce pays, pendant un mois, un smic pour vivre. Ils verraient alors qu’après avoir payé le loyer, le gaz, l’électricité, l’essence pour aller travailler, la cantine des gosses, il ne leur resterait plus beaucoup de sous dans le porte-monnaie pour mettre une quantité suffisante de pâtes dans les assiettes au repas du soir. Que dis-je des pâtes ? Même les pâtes et le pain ont subi une hausse considérable alors que les ordinateurs, home cinéma et autres lecteurs DVD seront bientôt distribués gratuitement tant leur prix a baissé, faussant par la même occasion la hausse générale du coût de la vie.
Le pourcentage de Français qui vivent dans la crainte de basculer dans la marginalité ne cesse d’augmenter. La classe moyenne disparaît progressivement. Aucune catégorie socioprofessionnelle ne semble à l’abri d’un licenciement et de la spirale infernale dans laquelle les nouveaux chômeurs peuvent rapidement être aspirés. Les SDF d’aujourd’hui ne sont plus les clodos de notre enfance ! La race a muté. Et les SDF de demain, c’est peut-être vous et moi ! Alors qu’on ne me dise pas que les SDF ont choisi leur lieu de vie car je n’y crois pas. Non, je ne le crois vraiment pas !
Je m’étais fait récemment l’écho d’une pétition en faveur des enfants autistes.
Je reçois ce jour, de la part d’une internaute amie, une pétition concernant la suppression de 3000 professionnels de RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté) dont nous avons tous entendu parler dans les médias.
Il s’agit de combattre les aberrations d’un gouvernement qui prétend mettre la priorité sur l’éducation de nos enfants sans toutefois se donner les moyens de réussir dans cette tâche ô combien difficile.
Pour signer la pétition : www.sauvonslesrased.org
Le grand perdant de ce match sera peut-être bien le PS et avec lui les millions de Français qui espèrent un changement.
Elles n’ont pas échappé à la lutte pour le pouvoir. Alors qu’on pouvait espérer qu’elles uniraient leurs forces pour contrer la politique de Sarkozy, on peut craindre aujourd’hui un vulgaire crépage de chignons. Le parti socialiste perd sa crédibilité et se ridiculise. Les sarkozystes se gaussent de ce charivari aux fragrances de magouille. Jaurès aujourd’hui doit se retourner dans sa tombe. Ceux qui se réclament de lui ne sont pas dignes de représenter le parti. Dommage ! On pouvait beaucoup espérer de Martine Aubry à qui l’on doit déjà quelques belles lois, et Ségolène Royal, outre un physique princier pour ne pas dire royal, incarnait pour beaucoup un renouveau prometteur.
Espérons que ces deux femmes de qualité, au lieu de se tirer les cheveux comme de vilaines petites filles dans la cour de l’école, retrouveront le chemin de la raison pour se donner la main et bâtir ensemble une opposition digne de ce nom, en attendant l’échéance des prochaines élections présidentielles.
Un nouveau blog vient d’être créé, entièrement et exclusivement dédié aux peintres :
http://mesamispeintres.unblog.fr/
Bon surf et à bientôt !
Ce soir, j’ai fait grâce au GAM, qui présentait La Chanson du Mal-Aimé, le poème de Guillaume Apollinaire rendu populaire par Léo Ferré, un saut en arrière de 35 ans. Adolescente rebelle, j’écoutais alors Léo Ferré en boucle et parce que cela agaçait ma mère, je récitais ses textes que je connaissais par cœur en la regardant compter les liasses de billets de banque de son tiroir-caisse…
Puis j’ai fini de grandir, j’ai trouvé un boulot, me suis mariée, fait un enfant. J’avais rangé tous mes disques de Léo l’anar dans un carton. Ce soir, tout est remonté à la surface…
Pour lire le compte-rendu du spectacle, cliquer sur l’onglet « Spectacles » ou sur http://www.toutnancy.com/generation-v2/index.php?first=1&iddom=2&idpage=137852&t=GAM%20:%20Léo%20Ferré.
Pas de droits sur l'album 82523
Si Monique est si douée en peinture, c’est peut-être parce qu’elle a toujours aimé faire des photos, si possible artistiques et/ou insolites.
Pour une photo, elle oublie tout : la faim, la soif, le froid, les douleurs. Elle peut rester de longues minutes immobile, le doigt figé sur le déclencheur, à attendre le moment idéal pour réaliser une belle photo : qu’un oiseau s’envole, qu’un papillon se pose sur un pétale, que le soleil se reflète dans la mer, etc. Je me suis récemment gelé les pieds sur la Place Stan pour une photo de nuit sans passant. Monique avait les doigts gourds mais son regard pétillait de bonheur face au cliché qu’elle me fit de suite admirer sur l’écran de l’appareil.
Cet après-midi, à l’heure du thé, Véga s’est complaisamment prêtée à une séance d’immobilité pour réaliser une photo insolite :
D’autres photos de la star du jour : Pas de droits sur l'album 82328
On peut avoir cinquante et un… balais… et malgré tout aimer les histoires de… sorcières !
En raison d’une mémoire franchement sélective dans le domaine des livres et des films, j’ai préféré attendre d’avoir la série complète avant de commencer ma lecture. Le septième et dernier tome récemment acquis, je me lance enfin dans l’aventure Potter !
Le premier livre contient un nombre raisonnable de pages (300) tandis que les suivants en comportent pour certains plus de mille ! J’en ai donc pour au moins six mois…
Au Nébraska, une loi rédigée à la hâte afin de limiter les avortements autorise les femmes à abandonner leur enfant. Comme la loi ne précisait pas qu’il devait s’agir exclusivement de nouveaux-nés, des Américains affluent de tous les Etats-Unis pour y abandonner leurs ados difficiles !
Bon… on peut les comprendre quand on sait quelles têtes à claques nos adorables bambins peuvent devenir pendant quelques années… Mais tout de même…
Superbe exemplaire de défaitisme !
Après la SPA à cran durant les mois d’été et ceux post Nativité, la DDASS va-t-elle être à son tour sur les dents pour prévenir l’abandon d’ados boutonneux au regard buté ?
Comme quoi la société évolue. « De mon temps » (arrrrrrrrgh ! ça fait vieux schnoque !), c’étaient les ados qui abandonnaient leurs parents quand ceux-ci les faisaient trop ch…
Un blogueur me fait part d’un concours d’écrire qu’il organise. Je sais que certains de mes lecteurs pourraient être intéressés.
Pour prendre connaissance du règlement, il suffit de vous rendre à cette adresse :
http://blog.legardemots.fr/post/2008/10/16/Grand-concours-Ecriture
Bonne chance aux participants et bravo au gardier du garde-mots pour cette belle initiative et ce blog très intéressant que je vous invite à découvrir pour son originalité et sa richesse : http://blog.legardemots.fr/
Le GAM (Gradus ad Musicam) est un ensemble musical unique en Lorraine. Musiciens et choristes, sous la direction de François Légée, proposent des oeuvres très différentes avec un égal talent.
Depuis quelques années, Monique et moi avons le plaisir de nous rendre aux concerts du GAM pour en assurer la promotion. Moi qui suis résolument classique dans mes goûts musicaux, j’ai découvert grâce au GAM des compositeurs et des interprètes que je n’aurais sinon jamais eu l’idée d’écouter, encore moins me déplacer pour aller les voir en concert. Ainsi avons-nous entendu Khalifé au oud, Satie, Poullenc, etc.
Si vous ne connaissez pas le GAM, c’est l’occasion d’assister au premier concert de la saison 2008-2009 (reporté du mois de mai 2008 en raison de la fermeture temporaire de la Salle Poirel) qui sera « La chanson du mal aimé » d’après le poème d’Apollinaire. Admiratrice de Férré, j’attends beaucoup de ce spectacle qui aura lieu à la Salle Poirel de Nancy le samedi 22 novembre 2008 à 20h30.
Pour en savoir plus : www.gradus-ad-musicam.com
gamferrecommuniqudf2008081117.doc
gamsaison2008081117.doc
Comme dirait Anne Roumanoff, « on ne nous dit pas tout ! ». Enfin, peut-être que si, mais avec parfois un certain retard…
En effet, en juillet dernier, Gérard Longuet, ancien ministre de l’industrie et sénateur de a Meuse, déclarait au Sénat :
«J’avais une question malicieuse, mais je la poserai plus tard… C’était de savoir où commençait et où s’arrêtait l’homophobie, mais enfin, ça c’est un autre sujet (…). C’est extrêmement réjouissant de savoir que l’on promeut en effet des formes nouvelles de sexualité dans l’école et qu’on combat en même temps la pédophilie… Il y a quand même un moment où il faut savoir sur quelles valeurs on s’arrête… »
Il est choquant de constater qu’en 2008, un homme que l’on supposerait instruit sinon intelligent, puisse encore faire l’amalgame entre homosexualité, pédérastie et pédophilie.
S’il n’est pas nécessaire de rappeler que l’homosexualité est l’attirance amoureuse et sexuelle d’un homme pour un autre homme ou d’une femme pour une autre femme, il est peut-être bon de faire un point sur la pédérastie.
Dans la Grèce antique, la pédérastie était une institution répondant à un code bien défini. Les adolescents, d’âge minimum 12 ans, de la Cité étaient confiés à des maîtres qui les emmenaient pendant quelques années à la campagne et se chargeaient de leur éducation, tant physique qu’intellectuelle et morale. Par reconnaissance, le jeune garçon se livrait à des pratiques sexuelles avec son maître, souvent empreintes d’une véritable passion amoureuse. Il était ensuite ramené dans la cité et le retour de l’initié était célébré comme une naissance sociale. Cette coutume, tout à fait légale voire vivement souhaitée par les adolescents, excluait toute forme de violence. A noter que si la pédérastie était autorisée et même encouragée, l’homosexualité entre deux adultes était en revanche plutôt mal vue.
On trouve encore dans notre société moderne de vrais pédérastes, c’est-à-dire des adultes qui initient des adolescent(e) aux sports, aux arts, au sexe. Pour ceux que le sujet intéresse, André Gide, Roger Peyrefitte et Gabriel Matzneff entre autres ont largement écrit sur le thème de ces amours aujourd’hui interdites. Le problème pour ces jeunes gens n’est pas d’être initiés par un adulte, mais d’affronter le tabou qui entoure la pédérastie et surtout l’amalgame avec la pédophilie.
La pédophilie, que je combats avec mes petits moyens dès que j’en ai l’occasion, est un crime perpétré sur des enfants par des adultes malades. Les pédophiles ne sont attirés que par le corps d’enfants pré pubères, souvent même très jeunes, qu’ils contraignent à l’acte sexuel sous la menace.
Il y a donc d’un côté une initiation consentante pour ne pas dire sollicitée avec un enrichissement de l’adolescent auprès de l’adulte ; de l’autre un viol sur un corps d’enfant inadapté aux relations sexuelles, sans autre apport de la part de l’adulte que violence, vulgarité, obscénité, menaces et parfois meurtre.
On peut ne pas cautionner la pédérastie, on peut ne pas apprécier l’homosexualité, mais on ne doit pas les confondre avec la pédopholie. Tous les homosexuels ne sont pas des pédérastes et les pédérastes, qui ne sont pas toujours homosexuels, ne sont en aucun cas des pédophiles, lesquels ne sont souvent ni homosexuels ni encore moins pédérastes. Ils ne sont que de malheureux malades qui nécessiteraient des soins médicaux et psychiatriques appropriés dès qu’ils sont découverts.
J’ai reçu ce jour un mail appelant à signer une pétition. J’allais envoyer le courriel à la benne lorsqu’un mot retint in extremis mon attention : autisme. J’ai lu le mail, visité le site, signé la pétition et participe à la mesure de mes moyens à la diffusion du sujet auquel je suis particulièrement sensible.
« Bonjour à tousL’association « Léa pour Samy » (www.leapoursamy.com) lance une pétition nationale afin de recuillir 100.000 signatures d’ici fin décembre 2008 pour pouvoir saisir le conseil d’Etat au sujet de l’autisme en France.
En effet cette pathologie, qui touche 0,5% de la population, est encore largement considérée par les professionnels de santé en France comme une maladie mentale (« psychose infantile » ou encore « dysharmonie psychotique »), en contradiction avec les critères internationaux de l’OMS et avec les recommandations de la Haute Autorité de la Santé et de la Fédération Française de Psychiatrie, qui reconnaissent sa nature de handicap neurologique.
La distinction est d’importance: un enfant considéré atteint d’une maladie mentale est placé en hôpital de jour (hopital psychiatrique pour enfant), et les enfants autistes ainsi pris en charge ne progressent généralement pas et passent le plus souvent le reste de leur vie en circuit psychiatrique (hôpital ou maison d’accueil). A contrario un enfant que l’on considère atteint d’un handicap, peut le surmonter à l’aide d’une rééducation adaptée, d’autant plus, dans le cas de l’autisme que celle-ci est entreprise tôt (avant 7 ans, voire avant 3 ans si possible). C’est par exemple le cas du fils de Francis Perrin qu’on a pu voir jeudi 23/10 sur « Envoyé Spécial ».
Dans un cas l’enfant reste le plus souvent à vie à la charge de la société. Dans l’autre il progresse suffisamment en quelques années de prise en charge pour qu’un enfant autiste sur deux devienne un adulte partiellement ou totalement autonome.
Le but de cette pétition est de supprimer définitivement cette aberration française dont tant de familles souffrent encore aujourd’hui. Il ne s’agit que d’exiger que les professionnels de santé et particulièrement du secteur psychiatrique, se conforment aux standards internationaux reconnus de plus par leur propre hiérarchie. Etant directement concerné par ce problème, comme la plupart d’entre vous le savent déjà, je vous remercie donc si vous êtes d’accord de signer cette pétition et de la transmettre au plus de gens possible, d’ici la fin de l’année 2008.
http://www.leapoursamy.com/firma.asp »
Si vous signez, tant mieux pour tous les autistes et leurs familles, car je pense qu’il faut que les choses bougent pour ces enfants prisonniers d’eux-mêmes. Si vous ne signez pas, il ne vous arrivera rien de fâcheux.
Selon l’adage : une fille pour la vie, un garçon pour vingt ans… Le mien en a vingt-trois et, Dieu soit loué, il est toujours bien présent dans ma vie ! Cela dit, il est encore célibataire…
Nous étions hier chez lui pour tapisser le salon de son nouvel appartement. Mal en forme depuis une semaine avec une trachéite qui s’éternise, j’attendais, à moitié allongée sur le canapé, que Monique libère la salle de bains. Quand je suis comme ça, avec l’envie de rien, je commence à ruminer… Et je me demandai pourquoi je devrais, fiévreuse et catarrheuse, passer un jour férié à tapisser. La réponse s’imposa, à la fois limpide et absconse : PARCE QUE ! Parce que c’est mon fils et que je ne pouvais pas le laisser se débrouiller seul même si le p’tit con, il y a quelques années, au plus fort de sa crise d’adolescence tardive, nous avait laissé tomber avec nos propres travaux, ne daignant pas lever même le petit doigt pour déplacer le moindre objet… De nature rancunière, la tentation était grande de lui rendre la monnaie de sa pièce… Mais parce que le p’tit con qu’il était est toujours mon fils, je me suis extirpée du canapé malgré les quintes de toux qui me secouaient régulièrement.
L’avantage de tapisser avec Monique est que nous en avons déjà plusieurs fois l’expérience. Lorsque, juchée sur le plus haut échelon de l’escabeau pour atteindre, à bout de bras, le plafond situé à 2,80 m de hauteur, je tendais la main vers le bas pour avoir un outil, Monique me donnait d’emblée la règle, le cutter, les ciseaux, la roulette, dont j’avais besoin sans qu’il me soit nécessaire de les réclamer. Elle coupait et encollait les lais pendant que j’en terminais un. Le temps de déplacer mon escabeau et elle me tendait le suivant.
Sept heures plus tard, nous avions terminé, fatiguées mais heureuses du travail accompli car la pièce était belle. Et mon fils avait l’air content…
Nous fêtions hier le quatre-vingt-dixième anniversaire de l’armistice de 1918. Aucun Poilu dans ma famille. Mais parmi mes clients, des hommes et des femmes qui m’ont raconté comment la « Grande Guerre » les avait privés d’un père ou leur avait rendu un père estropié, taciturne ou violent, à jamais changé aux dires de leur mère qui ne reconnaissait plus leur mari.
J’entends parfois dire qu’ « il faudrait une bonne guerre pour redresser l’économie ». Mon grand-père le déclarait volontiers. Personnellement, je préfère vivoter et vivre en paix. Car si une nouvelle guerre n’infligerait sans doute pas à mon fils de 23 ans des conditions de vie effroyables dans des tranchées à moitié remplies de boue et d’excréments, elle me le tuerait peut-être, ou me le rendrait amputé, d’un bras ou d’une jambe et de l’âme.
Alors non ! tout plutôt qu’une nouvelle guerre !
Les militants du PS ont voté hier pour la motion de Ségolène Royal qui a largement devancé ses concurrents, Martine Aubry et Bertrand Delanoë.
Son ex compagnon, François Hollande, actuel premier secrétaire du PS, a cru bon de déclarer que cela ne faisait pas de Madame Royal la nouvelle secrétaire du PS…
Espérons surtout que les ressentiments personnels ne nuiront pas à la candidate arrivée deuxième aux dernières élections présidentielles, car si elle n’a pas été hissée à la plus haute fonction de l’Etat, c’est en grande partie parce qu’elle n’a pas été soutenue dans son propre camp.
On ne peut pas dire que le dernier sondage ait passionné mes visiteurs !…
La question était : « Seriez-vous pour ou contre un changement des paroles de la Marseillaise ? »
15 personnes ont voté.
7 pour
7 contre
1 indifférent
On ne peut mieux équilibré ! En dépit du faible taux de réponses, je suis ravie de constater que la question n’a laissé indifférente qu’une seule personne… Allez Zaz ! arrête de te bercer d’illusions ! Les indifférents sont les centaines (environ sept cents) de visiteurs qui n’ont PAS voté !!! Ou l’art de ne pas faire dire à un sondage ce qu’il exprime réellement… Merci quand même à ceux qui ont voté.
L’actualité me souffle l’idée d’un nouveau sondage : « Pensez-vous que l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche soit une aubaine pour l’Humanité ? ». Votez !
Le mardi 4 novembre 2008 entrera certainement dans l’Histoire américaine puisqu’un Noir (métis plus précisément) devient pour la première fois Président des USA.
Barack Obama, candidat démocrate, a été élu à une large majorité contre son adversaire, le républicain McCain.
S’il est clair qu’il ne pourra pas tenir toutes les promesses prononcées durant la campagne, je pense que Barack Obama est un espoir pour les Etats-Unis et le reste du monde. Cet homme de 47 ans, héritier spirituel de Martin Luther King et Kennedy évoque une politique plus juste et plus intègre.
Espérons que les opposants aux indéniables changements qui se préparent aux USA et dont les classes moyennes seront les bénéficiaires ne mettront pas un terme prématuré au mandat de ce nouveau président qui a eu de nombreux atouts pour remporter les élections ; jeune et beau, il incarne une Amérique plus humaine.
A la veille du scrutin, le candidat démocrate, âgé de 47 ans, a annoncé le décès de sa grand-mère maternelle qui l’a en partie élevé. Bon ou mauvais présage pour l’homme que l’on appelle déjà le Kennedy noir ? Heureusement, ce deuil survient à la fin de la campagne. Mais pour un homme de la trempe d’Obama, rien sans doute n’aurait pu l’abattre en pleine ascension.
Je ne sais s’il faut lui souhaiter de devenir le prochain Président des Etats-Unis. C’est un poste à haut risque et je ne suis pas certaine que tous les Américains acceptent un Noir à la tête de leur pays. Pourtant, le sang qui coulerait de ses veines serait aussi rouge que celui de Kennedy, un jour à Dallas…
Bien sûr, puisqu’il a cette ambition pour laquelle il a longuement travaillé, il faut lui souhaiter de gagner ces élections. Mais je n’aimerais pas m’appeler Madame Obama…
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