Voici venus l’automne,
Le vent qui tourbillonne,
Le jardin qui frissonne
Et le chat qui ronronne.
Les arbres bientôt nus
N’entendent déjà plus
Les sifflements aigus
Des oiseaux disparus.
Une maison s’allume,
Lanterne dans la brume,
Et la cheminée fume
Tout doux comme une plume.
Le soleil quelquefois
Plus vif qu’un feu de bois
Illumine les toits
Et réchauffe les doigts.
Saison de couleurs fauves
Et de nuages mauves,
Sais-tu quand tu te sauves
Que les monts restent chauves ?
(extrait de mon recueil « Dessine-moi un poème »)
Pour illustrer ce poème, quelques photos de Monique prises aujourd’hui sur les bords de l’étang de Méréville.
Pas de droits sur l'album 76440
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