Notre président aurait déposé, en un an et demi, plus de plaintes pour diffamation que ses prédécesseurs durant toute la durée de leurs mandats. Gare aux Canteloup, Roumanoff et autres humoristes qui osent caricaturer le couple présidentiel !
Cette dernière plainte concernait une poupée vaudoue à l’effigie de Nicolas Sarkozy vendue avec épingles. Preuve s’il en est que cet homme qui se réclame de la modernité du XXIe siècle craint comme la peste la sorcellerie multiséculaire…
Du coup, il en deviendrait presque sympathique. J’ai dit presque ! Je ne serais pas étonnée d’apprendre qu’il a peur du noir et ne peut s’endormir, même dans les bras de Carlita, sans une petite veilleuse. Auquel cas je ferais preuve d’une grande indulgence à son égard, ayant moi-même cet objet anti-trouille à l’effigie de Winnie l’ourson… On ne se moque pas !!!
Tout de même, Monsieur Sarkozy réalise-t-il qu’interdire la vente de ces poupées vaudoues reviendrait à priver un certain nombre de Français du plaisir de se venger de cette manière de la politique qu’ils subissent ? Si on ne peut plus, le soir chez soi, tranquillement planter une petite aiguille dans le petit cœur d’une petite poupée, où va-t-on ?
Vous êtes prévenu, Monsieur le Président ! Alors n’allez pas vous plaindre si vous recevez un jour un vrai poignard dans votre vrai cœur !…
Le plus réconfortant dans l’affaire est que le tribunal a débouté Monsieur Sarkozy de sa plainte. Bien sûr, il fera appel, mais en attendant, on peut toujours rire à ses dépens par le biais des humoristes et assouvir ses fantasmes meurtriers sur une miniature !…
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Archive mensuelle de octobre 2008
Comme J.-J. Goldmann, je me pose souvent la question : « Qu’est-ce que j’aurais fait à leur place ? » A la place des citoyens allemands lors de l’arrivée au pouvoir d’Hitler ; à la place des Français pendant l’Occupation allemande.
De nature rebelle et un tantinet suicidaire, je pense parfois que je serais entrée en résistance. De nature pacifiste et un brin fataliste, je crois parfois que j’aurais accepté l’évitable pour pouvoir lire et écrire en paix. Car enfin, en français ou en allemand, l’essentiel n’est-il pas de pouvoir lire et écrire ?
Ce dont je suis certaine en revanche est que je n’aurais jamais dénoncé une personne appartenant à une catégorie particulièrement menacée : juifs, tziganes, homosexuels, handicapés, etc.
Or voici qu’en 2008, une Equatorienne en situation irrégulière sur le sol français est convoquée par la police. Sommée sans raison par un agent administratif particulièrement zélé, extraordinairement abruti ou incroyablement teigneux, de fournir son titre de séjour lors de l’inscription de son fils à l’école, elle répondit qu’elle n’en avait pas… Il faut savoir que ce document n’est pas nécessaire à l’inscription d’un enfant, les papiers d’identité et le livret de famille suffisent. La mairie a dénoncé cette femme à la police !…Des hommes et des femmes, sur une station de radio qui donne la parole aux auditeurs, ont bruyamment applaudi cet acte de délation.
Les néo-nazis peuvent se réjouir, la relève est assurée ! Espérons que les héritiers de Jean Moulin ne soient pas morts dans l’œuf… Si Hitler renaissait de ses cendres, l’Histoire ne se répéterait-elle pas à l’identique ?
La fonction présidentielle, chacun le sait, n’est pas une sinécure et en tout cas pas dénuée de risques. Or Barak Obama n’est pas encore Président des Etats-Unis qu’il fait déjà l’objet de tentatives d’attentats.
Deux jeunes gens, 18 et 20 ans, néonazis connus de la police, aux idées facistes et racistes affichées et revendiquées, projetaient l’attaque d’une armurerie avant de se rendre dans un lycée du Tennessee pour abattre 88 étudiants noirs et en décapiter 14 autres, nombres symboliques chers aux admirateurs d’Hitler et aux défenseurs de la suprématie blanche. Après ce forfait déjà passablement sanglant, les deux jeunes tueurs envisageaient, cerise sur le gâteau, l’assassinat du sénateur noir.
Il me paraît évident que Barak Obama, par ses idées politiques et la couleur de sa peau, s’expose à des attaques sévères sinon fatales, dans un pays où la violence et l’intolérance font chaque jour des ravages parmi la population.
Faut-il qu’il se sente investi d’une mission quasi salvatrice pour persévérer dans son ambition politique !
Voici venus l’automne,
Le vent qui tourbillonne,
Le jardin qui frissonne
Et le chat qui ronronne.
Les arbres bientôt nus
N’entendent déjà plus
Les sifflements aigus
Des oiseaux disparus.
Une maison s’allume,
Lanterne dans la brume,
Et la cheminée fume
Tout doux comme une plume.
Le soleil quelquefois
Plus vif qu’un feu de bois
Illumine les toits
Et réchauffe les doigts.
Saison de couleurs fauves
Et de nuages mauves,
Sais-tu quand tu te sauves
Que les monts restent chauves ?
(extrait de mon recueil « Dessine-moi un poème »)
Pour illustrer ce poème, quelques photos de Monique prises aujourd’hui sur les bords de l’étang de Méréville.
Pas de droits sur l'album 76440
Au printemps, le changement d’heure, tant attendu, n’en est pas moins redouté pour l’heure sacrifiée au sommeil. A l’automne, malgré la perspective peu réjouissante de l’hiver et de ses longues nuits, on se réjouit de profiter d’une heure supplémentaire de sommeil. Quand on en consomme peu, chaque heure supplémentaire est un délice !
Hier soir, au moment de nous coucher à 2h30, Monique s’écria :
- C’est vrai qu’à l’heure d’hiver, il n’est que 1h30 !
Je me redressai sur un coude.
- Ah oui ?! Qu’est-ce qu’on fait, on se relève !
Pour une fois qu’on se couchait « tôt », on fit preuve de bon sens…
Le lendemain matin, lorsque j’ouvris un oeil à 9h30, je réalisai qu’il n’était en fait « que » 8h30. Ô miracle et délice du changement d’heure d’automne ! Je me retournai et me rendormis jusqu’à une heure avancée de la matinée, voire très avancée !…
Hier, Nancy était en état de siège ! En ville pour travailler chez un client, je retrouvais comme chaque jeudi mon amie pour déjeuner au restaurant « Les Césars » sis Place Stanislas qui grouillait de policiers.
Déjà le matin, sur le parking de la SNCF, j’avais remarqué la présence de policiers et entendu des vociférations en provenance du viaduc Kennedy. Mais comme je ne suis pas l’actualité du foot, j’ignorais ce que ce cirque signifiait.
C’est Monique qui m’informa, à midi, de la rencontre de foot entre l’ASNL (Association Sportive Nancy-Lorraine) et Feyenoord, un club hollandais, le même dont les pseudo supporters avais mis la ville à sac en novembre 2006 après la défaite de leurs joueurs.
Pour canaliser la violence des hooligans hollandais présents malgré la privation de billets dont ils sont a priori frappés, neuf cents policiers, CRS et gendarmes avaient été mobilisés dans le centre de la ville. Des hélicoptères quadrillaient le ciel nancéien, des voitures de police patrouillaient dans les rues et des sirènes retentissaient dans l’air glacial d’un précoce automne.
Afin de limiter les débordements, la vente d’alcool était interdite durant toute la journée. Heureusement, nous avons quand même eu droit à notre verre de vin avec nos pâtes ! Il n’aurait plus manqué qu’une bande d’abrutis nous en prive !!!
J’apprends aujourd’hui que les Hollandais ont perdu. Je n’aime pas le foot, mais là je dis : bien fait ! Et toc !
Elle n’aura pas eu cent ans. Soeur Emmanuelle est morte dans son sommeil, moins d’un mois avant son centième anniversaire.
Soeur Emmanuelle, comme Mère Térèsa ou l’abbé Pierre, avait contribué à relever le niveau de l’être humain. Quand certains le rabaisse à l’état de bestialité tandis que la majorité d’entre nous le confinons dans la médiocrité, il est des êtres exceptionnels qui, atteignant un état quasi divin, éclaboussent de leur lumière le reste de l’humanité.
La bonté, mais aussi la gaieté de cette femme qui n’a jamais cessé d’oeuvrer pour améliorer les conditions de vie des plus démunis, ont profondément ému mon âme de catholique si peu pratiquante.
La presque centenaire est sans doute redevenue une petite fille de six ans au moment de retrouver le père qu’elle avait perdu si jeune.
Yallah ! ma soeur ! tout est bien ! En espérant qu’une autre reprendra le flambeau que vous avez tenu à bout de bras aussi longtemps.
Notre belle Place Stanislas accueille cette année encore les jardins éphémères. Le Japon est à l’honneur, à l’occasion des 150 ans d’amitié franco-japonnaise, avec treize îles symbolisant la terre et la culture niponnes et françaises : le jardin zen, les bambous, les arbres nains, les cristaux, les chrysanthèmes, les fossiles, etc. Au milieu de ce jardin, le bon roi Stanislas est acteur puisqu’il indique, par son ombre, l’heure sur un cadran solaire végétal au sol. Petit à petit, l’écart entre le sol et la montre se creuse, mais l’idée est géniale.
A voir jusqu’au 2 novembre 2008.
Il m’arrive, en surfant sur www.unblog.fr qui héberge mon blog, de tomber sur des blogs étonnants. J’en ai déjà présenté quelques-uns.
Aujourd’hui, je ne résiste pas à vous conseiller le blog d’une jeune femme ressortisssante africaine à la plume talentueuse. Son blog http://tchitchitchingane.unblog.fr/ est une mine ! Des sujets très variés, tour à tour graves et drôles. Des textes engagés qui réveillent en moi la rebelle que je suis encore, parfois, et des textes « épouvantablement » fleur bleue qui me plongent dans une douce somnolence…
En outre, cette « blogueuse » a une vertu que j’admire car elle me fait défaut : la patience ! Car cela fait plus d’un mois que j’ai découvert son blog et que je lui ai promis d’en parler dans le mien… dès que mon boulot (et les vacances !) me laisseraient une minute de libre. Elle me répondit : « Prenez votre temps ! »… Ce que je fis. A sa place, j’aurais déjà envoyé une dizaine de mails incendiaires pour demander si on se paie ma tête ! Mais là, rien ! J’m'en-foutiste jusqu’au-boutiste ?
Les sifflets des supporters lors du match de football France-Tunisie au moment de la Marseillaise interprétée par la chanteuse franco-tunisienne Lâam ont une nouvelle fois indigné la classe politique et une partie des Français. Par le passé déjà, notre hymne national avait été copieusement sifflé lors de matchs contre le Maroc et l’Algérie. Avec ce nouvel incident, voilà le Maghreb de nouveau stigmatisé.
Cet évènement, certes déplorable, nécessitait-il cependant l’intervention immédiate du gouvernement et du chef de l’Etat en personne ? J’aurais pensé que Monsieur Sarkozy et ses ministres avaient d’autres chats à fouetter…
Personnellement, je suis à la fois choquée par le comportement des spectateurs et la réaction de la classe politique. Monsieur Laporte, propulsé ministre, ne trouve pas de meilleure solution que le bannissement des pays des Maghreb des rencontres de foot. Je trouve cela un peu simpliste quand ces sifflets traduisent un mal-être évident de ces jeunes Français d’origine maghrébine. Car ils sont bien Français puisque nés sur le sol français. Mais le lieu de naissance d’un individu suffit-il à faire de lui un citoyen à part entière de ce pays ? Ces jeunes sont français sur le papier mais marocains, algériens et tunisiens dans leur tête, leurs veines et leur coeur parce que leurs parents et leurs grands-parents sont marocains, algériens et tunisiens. Née à Strasbourg, je ne me suis pour autant jamais sentie alsacienne ! Je pense que la France se donne bonne conscience en offrant la nationalité à quiconque naît sur son sol avec l’attente insensée d’une éternelle reconnaissance.
Quant à la Marseillaise, s’il est choquant que des spectateurs la sifflent, il est étonnant de voir la plupart des joueurs français la bouder. Car contrairement aux rugbymen, on ne peut pas dire que les footballeurs usent beaucoup leur organe vocal pour chanter l’hymne avant le match ! Mais au fait, pourquoi jouer les hymnes ? J’en connais qui se réjouiraient certainement de sa suppression !… En parlant d’hymne national, je me demande parfois s’il ne faudrait pas changer les paroles de notre Marseillaise dont le ton guerrier et sanguinaire n’a, à mon avis, plus lieu d’être. Qu’en pensez-vous ? Votez ! La question est posée dans le nouveau sondage.
Reçue ce jour au micro de Radio Caraïbes Nancy (RCN) par Yves Issartier, j’ai appris que cette radio locale était toujours menacée de disparition. Pour les soutenir, un concert est organisé dimanche 26 octobre 2008 de 14h00 à 21h00 à la Salle des Fêtes de Malzéville située Place Mitterrand. Parmi les artistes présents : Elise Chompret et Jilber Fourny ainsi que les Rim’Ailleurs que je connais personnellement et que je puis donc vous recommander. L’entrée est à 7,00 euros. Venez nombreux, c’est pour la bonne cause ! Radio Caraïb Nancy ne doit pas mourir !
Pour ceux que cela intéresse, l’émission à laquelle j’ai participé aujourd’hui sera rediffusée dimanche 19 octobre 2008 de 18h00 à 19h00 sur RCN 90.7
Ce sondage portait sur l’âge de mes visiteurs.
36 personnes ont répondu.
16 ont entre 50 et 65 ans
5 ont entre 25 et 40 ans
4 ont moins de 18 ans
4 ont entre 18 et 25 ans
4 ont entre 40 et 50 ans
3 ont entre 65 et 75 ans
0 ont plus de 75 ans
Je ne suis pas surprise que la majorité se situe dans la tranche des 50-65 ans puisque c’est la mienne. Je suis ravie d’avoir eu 4 très jeunes visiteurs et 3 parmi les 65-75 ans. En revanche, je suis déçue de n’avoir attiré aucun senior de plus de 75 ans !…
Merci à tous ceux qui ont voté !
Tout a une fin, hélas ! Ou plus tôt, tant mieux !, car cela nous permettra de repartir !…
Pour avoir un petit compte-rendu de notre voyage à Istanbul, cliquer sur ce lien :
http://zazecritoire.unblog.fr/voyages/
Un album de photos est également disponible en cliquant sur l’onglet « Photos ».
Bon voyage !
Sur le chemin de nos vacances en Bretagne, nous nous sommes arrêtées à Chartres.
Pour en avoir un bref compte-rendu et regarder les photos, cliquer ici :
http://zazecritoire.unblog.fr/voyages/
…et on se re-s’en va ! Monique a tout juste le temps de défaire les bagages, faire tourner quelques machines, avant de boucler une petite valise pour la Turquie.
Pour moi, la reprise se fait sur les chapeaux de roue puisque je continue à bosser pour « mon » cardiologue et qu’il faut commencer à rédiger le compte-rendu d’une réunion de CE et retranscrire les deux derniers entretiens d’une biographie en cours. Il faudrait, en quelque sorte, faire en trois jours le boulot de cinq…
A part ça, les vacances en Bretagne furent bonnes, comme d’hab !!! Hormis trois journées passées à repeindre toutes les pièces de la maison et deux après-midi à faire les magasins de bricolage à Lorient, nous avons marché sur les sentiers côtiers, reçu des amis, répondu à leur invitation à Quiberon, fait des parties endiablées de yams (j’ai beaucoup perdu, comme souvent en vacances !), beaucoup lu et beaucoup écrit pour ce qui me concerne. Bref, de vraies vacances, sans boulot hormis consulter mes courriels avec ma super clef 3G+. Et ça fait du bien de décrocher, même si j’adore mon boulot ! Quant à Istanbul, ce sera du 100% vacances, mais pas de tout repos !…
Ne soyez pas impatients, les photos seront bientôt (!) en ligne.
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