Dans le souci, louable, de respecter l’égalité des chances dans le domaine de l’emploi, certains n’hésitent pas à tomber dans l’excès inverse et à pratiquer la discrimination positive par crainte de représailles.
Loin de moi l’idée de nier les réelles discriminations, sexuelles, raciales et liées au handicap. Mais on assiste parfois à des situations ubuesques.
Un demandeur d’emploi échoue-t-il à un entretien d’embauche, il est tenté d’emblée d’en attribuer la cause à une certaine discrimination. S’il est Black, Beur, homosexuel ou handicapé, il se sent victime d’un employeur raciste, homophobe ou mal à l’aise face au handicap. Quant aux femmes, elles ont déjà fort à faire avec une incontestable discrimination salariale vis-à-vis de leurs collègues masculins. Alors si en plus elles sont noires, lesbiennes et handicapées !…
Plus sérieusement, ce qui me frappe est que jamais il ne vient à l’esprit de celui qui échoue de s’interroger sur ses compétences et de se remettre en question. Il n’est pour lui pas envisageable de douter de son aptitude à remplir les fonctions du poste convoité. Peut-être est-il plus facile d’accuser le recruteur de faire preuve de sexisme, de racisme, d’homophobie et autres discriminations. Je m’interroge…
Quoi qu’il en soit, appartenant à une catégorie de population susceptible de subir la discrimination, j’ai contourné l’obstacle en bossant toute seule !…
Mais comme le disent Grand Corps Malade et Florent Noblot, ne sommes-nous pas tous des handicapés ?
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