Il y a quatre ans disparaissait notre labrador Lorca, alors âgée de neuf ans. Deux ans plus tôt, elle avait perdu un oeil, puis un an plus tard le deuxième. Elle est morte en un week-end, chez nous, dans son panier, le jour même de l’anniversaire du père décédé de Monique…
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L’ABSENCE
Dans le ronronnement de mon ordinateur,
J’entends le souvenir de son panier qui grince ;
Le souffle court, je vais constater mon erreur :
À sa place, le vide affreux. Mon cœur se pince.
Il manque, le matin, son accueil chaleureux,
J’accomplis chaque jour un geste, une habitude,
Dans ma gorge l’appel de son nom sonne creux,
Le silence répond, maudite certitude !
Il semble ridicule aux yeux des gens sensés
De chérir une bête et de craindre sa perte,
Alors on tait la peine et les pleurs déplacés
Quand sa mort nous fait mal comme une plaie ouverte.
Le trépas de tout être, animal ou parent,
Cause un chagrin semblable, une même souffrance ;
Pourquoi le désespoir serait-il différent
Quand pareille est en nous la douleur de l’absence ?
(Ecrit le 12.09.2004) |
Quelques mois plus tard entrait Véga dans notre vie…
4 ans déjà !!! que le temps passe vite !
Très beau poème, les souvenirs de la bibiche me reviennent encore régulièrement.
Bisous à vous deux.
il est vrai que le temps file à une vitesse grand V! mais parfois les mauvais souvenirs font placent à de nouveaux arrivants! tel vega!!
et là c’ est l’ enchantement!
toujours est il que la perte, la mort! la souffrance d’ un être , d’ un animal reste des souvenirs douloureux! voilà aussi un point que je tiens à souligner dans mon commentaire du sondage!
les hommes ne sont pas insensibles!! non! mais il ne disent pas!!
ceci expliquerai pourquoi les internautes sont moins nombreux que les internautes femmes! ils intériorisent beaucoup!!
vive vega! sans oublier la bouille de lorca!
Je suis très ému.
J’avais notamment une chienne labrador, Nina, décédée à 11 ans et demi, il y a deux ans. Ca me fait penser à elle et ça me touche.
Merci pour ce beau poème.
je te félicite pour ton joli poème. c’est vrai on ne sent rend pas compte comme le temps passe. dèjà 4 ans que lorca est partie, j’ai l’impression que c’était l’année dernière.
J’aime beaucoup ma petite Véga, c’est ma star ! Le nombre de photos en est la preuve.
Véga et Lorca sont totalement différentes, une petite vive et souvent en mouvement et Lorca zen et placide !
Mais encore aujourd’hui, souvent ma Bibiche me manque. Nous avons passé 3 ans seules en tête à tête et sa psence m’a tellement aidé à surmonter les décès de mes parents que j’aurai toujours une tendresse particulière pour Lorca.
TRES JOLI POEME ISA QU’IL EST BON DE TROUVER LES MOTS QUI PEUVENT TRADUIRE NOS EMOTIONS SI DE LA HAUT TOUS NOS ETRES CHERS NOUS REGARDENT ILS POURRONT VOIR LE GRAND VIDE QU’ILS ONT LAISSE. UN REGARD TRES AFFECTUEUX POUR EUX TOUS.
Lorca je ne t’ai pas beaucoup connue mais…quant avec Monique nous sommes allées te chercher ,que c’est sur mes genoux que tu as fait le trajet qui te faisait devenir « l’enfant » du 13 rue des graviéres ,
Souvenirs inéffaçables comme bien d’autres JE N’OUBLIE RIEN
Souvent j’utilise la machine à remonter le temps…donc je pense à vous!
Le temps passe et permet d’apaiser la peine, je n’oublie pas Lorca, car elle a cotoyé ma vie et celle de ma « Brindille » durant quelques années. Je me souviens notamment, du jour où, ma petite « Brindille » a quitté ce monde, Lorca est venue poser sa tête sur mes genoux, elle avait compris, elle savait qu’elle ne jouerait plus avec sa petite copine, elle est venue me reconforter.
Maintenant, elles sont ensembles et jouent sans doute à nouveau toutes les deux.
En tout cas, c’est ce que je crois et je les embrasse toutes les deux.