Suite au bel essor que connaît mon activité professionnelle depuis le début de cette année, je n’ai plus le temps d’écrire pour moi ! Je n’ai pas écrit un seul vers en 2008 !
D’un côté, je m’en réjouis car l’écriture, surtout en vers, étant pour moi le plus souvent thérapeutique, c’est plutôt bon signe ! Je me sens mieux dans ma vie professionnelle et cela se répercute positivement sur ma vie privée ; j’ai donc moins d’états d’âme et de raisons de prendre la plume pour m’épancher sur le papier.
La suite logique a donc été l’arrêt des concours de poésie dont je m’étais progressivement lassée après avoir raflé un certain nombre de prix.
L’envie et le besoin d’écrire n’en demeurent pas moins intacts, ainsi qu’en témoignent la création d’un blog en janvier 2008 et les articles qui l’alimentent régulièrement. Jusque fin 2007, je tenais un journal intime commencé il y a de nombreses années. J’avais pris la décision d’arrêter car je pensais n’en avoir plus besoin. Mais l’écriture peut devenir une drogue dont on ne se défait pas par la simple volonté ; en comparaison, l’arrêt du jour au lendemain et sans aide de la nicotine m’avait paru très facile et anodin ! Avant que le manque ne me rende agressive, j’ai eu l’idée d’adapter mon besoin d’écrire aux supports modernes (tant pis pour la postérité !) en créant un blog.
Et j’ai en projet l’écriture d’une saga familiale dont le premier tome est en route depuis quelques années. Or, pour mener à bien un ouvrage de cette ampleur, le temps me manque.
Pour des raisons pratiques et surtout financières, l’oeuvre sera une tétralogie. J’aimerais sortir le premier tome début 2009, mais pour cela, il faut avancer dans les suivants afin que les parutions s’enchaînent avec un maximum de douze mois entre chaque volume.
Comme il s’agit de l’histoire romancée de nos deux familles, j’ai proposé à Monique un week-end de travail à la campagne, dans la maison de nos voisins (merci René et Micheline !).
Nous partons donc demain matin pour Schaefferhof (petit village mosellan à proximité de Dabo) avec l’ordinateur portable et la clef USB (comme d’hab !) et j’espère rentrer lundi soir avec plusieurs chapitres rédigés. Si l’opération s’avère fructueuse, nous recommencerons plus tard dans l’année !
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Archive mensuelle de juin 2008
En attendant l’heure de la reprise du boulot chez un client Place Carnot, j’ai flâné cet après-midi aux abords de la place. Depuis ce matin, le cirque Pinder a pris possession de l’endroit à renfort de vigoureux coups de klaxon. Il faisait beau et les fauves se prélassaient au soleil, couchés dans l’épaisse couche de sciure. Lionnes, tigresses et panthères baillaient paresseusement, laissant échapper de temps à autre un feulement, un vagissement pour amuser le public. Je me suis demandé à quoi pouvaient bien penser ces bêtes enfermées dans peu d’espace… Qui regarde qui ? Qui est devant, qui est derrière les barreaux ?
Ouf ! après un bon coca rondelle, me voilà un peu »requinquée » après notre journée marathon au quartier de la Défense à Paris.
Je m’étais jointe aux élèves du cours d’Histoire de l’Art de l’association ASCS de Saulxures dont fait partie Monique pour ce voyage de fin d’année.
Nous étions déjà allées à la Défense à l’occasion d’un précédent séjour à Paris, mais vite fait, juste pour voir l’arche, car nous n’étions a priori pas intéressées par des buildings…
Le professeur d’Histoire de l’Art et conférencière avait prévenu ses élèves que la sortie valait vraiment le coup et je m’étais laissée convaincre.
Debout à 4h45, douche, bol de thé sans tartines pour moi, promenade pour que Véga fasse ce qu’elle avait à faire avant notre départ, car elle serait seule pendant six heures. A partir de midi, une amie venait lui tenir compagnie…
Eh bien, nous n’avons pas regretté cette visite de la Défense ! Bien sûr, il y a surtout une multitude de gratte-ciel, mais quand on a la chance d’avoir avec soi une conférencière de premier ordre, cela devient beaucoup plus !
Comme d’habitude, nous vous ferons partager les clichés pris par Monique. Juste un peu de patience, car après avoir parcouru plusieurs kilomètres à pied dans ce quartier sous un soleil de plomb, rejoint la gare de l’Est en métro et Nancy en TGV – sans oublier une petite partie de baballe avec Véga ! – nous sommes HS !
Ce ne sera donc pas pour ce soir… car il est 22h05… une tisane et au lit !
Voilà !… une semaine passe vite… Notre semaine dans le Jura est terminée… Elle avait plutôt mal commencé avec une journée complète de pluie le lundi 16 juin ! Mais dès le lendemain, ce fut le grand beau temps et nous avons pu visiter la région sous le soleil.
En location à Cernon, à quelques kilomètres du barrage de Vouglans, nous avons beaucoup roulé sur les routes de montagne. Monique, au volant de sa Punto, a même joué les Fangio, coupant les virages au plus court !
Les nombreuses cascades du Hérisson (ruisseau), la région des lacs et la vallée de la Loue nous ont littéralement ravies ! Les paysages sont à la fois grandioses et reposants.
Côté architecture, le village de Baume-les-Messieurs vaut le détour. Orgelet et Pont-de-Poitte offrent des curiosités intéressantes. En revanche, Saint-Claude nous a déçues. Hormis la très belle cathédrale Saint-Pierre… et puis bien sûr, les lapidaires et les pipiers pour lesquels nous n’avions que peu d’intérêt…
Pour visualiser nos photos, en attendant le reportage sur le site de Nancy, vous pouvez cliquer sur l’album ci-dessous :
Une semaine de vacances à Cernon dans le Jura : lacs, cascades, églises, etc.
47 images
Voir l'album
Quelques fleurs de notre jardin offertes par Monique sur http://zazecritoire.unblog.fr/photos/ (3e album).
Que ceux qui ne connaissent pas le fameux parc d’attraction aux portes de Paris ne se donnent pas la peine de kidnapper un gosse s’il n’ont ni petit-fils ni petite-fille sous la main ! Les adultes et les seniors sont les bienvenus et on ne se sent pas du tout mal à l’aise dans cet endroit féérique et hors du temps.
Pour lire le petit compte-rendu de notre voyage, cliquez sur l’onglet « Voyages » du blog. Toutes les photos sont disponibles dans la page « Photos ». Un reportage plus complet est prévu prochainement dans www.toutnancy.com
Nous voilà de nouveau à l’heure du foot ! Dans les journaux, à la radio, à la télévision et sur Internet, il n’est plus question que de la coupe d’Europe de football, des résultats des matchs, des pronostics, des commentaires, etc. J’entends de nouveau parler de « nos » bleus qui « nous » ont déçus lors de la première rencontre face à la Roumanie, de « notre » espoir d’une meilleure forme face aux Pays-Bas qui ont laminé l’Italie, de « notre » doute sur leur capacité à être champions, etc.
Je ne me suis personnellement jamais sentie plus fière d’être française après une coupe d’Europe ou du monde gagnée. A contrario, je ne considère pas non plus que la perdre soit un désastre voire une catastrophe nationale. Mais que je le veuille ou non, je vais vivre à l’heure du foot pendant deux semaines…
Cela m’a donné l’idée d’un nouveau sondage, à droite au-dessus du compteur des visiteurs.
Merci pour vos messages d’encouragement.
Provocateurs ou sincères, les récents propos injurieux m’avaient atteinte malgré ma résolution d’en rire.
Quand on écrit, le doute n’est jamais loin, tapi à l’ombre du clavier, prêt à bondir à la moindre occasion. Lorsqu’il frappe, on s’interroge, on se dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu, que peut-être on ennuie les lecteurs en pensant les distraire, et qu’un internaute, pour indélicat qu’il soit, dit tout haut ce que peut-être chacun pense tout bas.
A force d’y réfléchir, j’en étais presque arrivée à me dire que je devrais peut-être tout simplement fermer ce blog, sans avis ni fanfare, et consacrer mon temps libre à la culture des salades. Puis la nuit portant conseil, je me suis dit que si jamais je développais le moindre talent pour cette saine activité de plein air, je susciterais sans doute la jalousie de nos voisins (le risque est minime car ils sont d’excellents jardiniers, mais sait-on jamais ?!) et attirerais sur moi de nouveau la méchanceté. Alors quant à souffrir de temps en temps de la nature humaine, autant continuer à écrire !…
Je vais donc faire ce que la plupart de vos commentaires me conseillent : ignorer les internautes grossiers. Tout propos, non pas critique, mais vulgaire et gratuitement méchant, ne sera pas validé et ne paraîtra pas dans le blog.
A bon entendeur, salut !
Chère Caroline,
J’espère que vous me pardonnerez cette petite familiarité ; en revanche, n’ayant pas gardé les cochons avec vous, je m’abstiendrai de vous tutoyer.
Les trois commentaires envoyés sur mon blog m’ont, comme on dit aujourd’hui, interpelée quelque part !!! Ce n’est pas tous les jours que l’on reçoit de tels morceaux d’anthologie !… Je déplore simplement que vous n’ayez pas davantage étayé vos critiques ; cela eût été bien plus constructif que de vomir de telles insanités. Mais reprenons dans l’ordre.
Dans l’article « Les gens du voyage », vous écrivez : « NANTI TOI-MEME ! IL FAUT ETRE CON POUR ECRIRE DES CONNERIE PAREIL ! » (sic).
Je ne me considère pas comme une personne nantie. Je travaille dur pour avoir un niveau de vie décent. Mais si je suis conne, alors vous êtes inculte, car trois fautes dans une si petite phrase est une performance en soi. Cela frise même le grand art ! Que ceux de mes lecteurs qui hésitent à écrire des commentaires à cause d’une orthographe aléatoire soient rassurés : au concours de la plus mauvaise dictée, ils n’auraient aucune chance car vous décrocheriez à coup sûr, et haut la main, la médaille d’or !
Dans l’article « Défaut de virginité », vous écrivez : « TU PARLE DE QUESQUE TU CONNAIT PAS! VA BOSSEZ QUE DE FAIRE CHIES AVEC TES CONNERRIE QU’INTERESSE PERSONNE! » (sic).
À vous lire, je me dis que je ne devrais peut-être pas tant parler… J’espère qu’à me lire, vous cesserez d’écrire ! Quoi qu’il en soit, si vous lisez les commentaires qui émaillent les articles du blog et en particulier ceux qui ne manqueront pas d’arriver sur cet article précisément, vous constaterez que mes écrits intéressent pas mal d’internautes dont tous ne sont pas mes amis.
Dans l’article « La Punto de Momo », vous écrivez : « ON EN A RIEN A FOUTRE DE TA VOITURE DE MERDE! TA COUCHER AVEC TON PATRON POUR TE PAYEZ CA? VIVEMENT QUE L’ESSENCE COUTE 3 EUROS LE LITRE, TU FERA MOINS LA FIER! »
Il n’est pas nécessaire de coucher avec son patron pour s’acheter une voiture neuve, il suffit d’aller à la banque et de solliciter un crédit. Quant au coût de l’essence, quand le litre sera à trois euros, le prix de la baguette sera passé à deux euros. Je doute que cela vous fasse rire et je ne suis pas certaine que votre satisfaction de voir les automobilistes pester à la pompe vous rende l’inéluctable augmentation générale plus supportable.
Coluche, dont je ne suis pas toujours fan, disait : « De tous ceux qui n’ont rien à dire, ceux qui se taisent me sont les plus sympathiques ! ». Comme il avait raison ! Malheureusement, il y a tous les autres, qui sont tellement plus nombreux…
J’espère que vous pourrez saisir l’essence de cet article. Dans le cas contraire, je pourrais vous le traduire dans la langue de Bigard, que vous semblez mieux maîtriser que celle de Molière ou de Corneille, le dramaturge bien sûr, à ne pas confondre avec le volatile, en supposant que les deux ne vous soient pas pareillement étrangers.
J’ai beaucoup de peine en vous imaginant penchée sur votre clavier pour abreuver les blogs de commentaires aux effluves fécaux. Car il faut être bien malheureux pour se salir ainsi les doigts.
Par principe, je ne censure aucun commentaire. Cependant, par respect pour mes lecteurs, les prochains propos orduriers de votre part ne seront pas validés. Je n’imagine pas que mes articles vous indisposent au point que vous ne puissiez tout simplement passer votre chemin et, d’un clic salvateur, atterrir sur un site plus en accord avec vos goûts. Je suppose que bon nombre d’internautes arrivant sur mon blog par hasard en sortent sans jamais y revenir ; pour autant, ils ne perdent pas leur temps à m’injurier.
Pour conclure, sachez que votre opinion m’indiffère, car elle ne s’exprime qu’en termes méchants et vulgaires. En revanche, je peux vous aider à mieux écrire, puisque c’est mon métier !…
Après avoir approuvé la décision du Tribunal de Lille d’annuler un mariage parce que la jeune femme avait menti sur sa virginité, Madame Rachida Dati demande que le Parquet puisse faire appel.
Par sa première réaction, le Garde des Sceaux a réagi en femme et en connaissance des pratiques religieuses musulmanes. L’important à ses yeux était de libérer une jeune fille d’un mari imposé et attaché à des traditions tribales.
En revenant sur sa décision, le Garde des Sceaux a réagi en ministre d’un gouvernement français qui ne peut tolérer que la loi soit dictée par des intégristes religieux.
D’autant que rien, dans le Coran, ne justifierait cette position. Le gage de virginité d’une future épouse ne repose que sur des exigences ancestrales auxquelles la religion catholique n’était pas étrangère jusqu’au milieu du siècle dernier. Si nos filles-mères n’étaient pas lapidées, leur sort n’était guère enviable : souvent chassées du toit familial, elles étaient montrées du doigt et traitées de putains !
Accepter d’annuler un mariage parce que la jeune femme a menti sur sa virginité, c’est régresser et « objétiser » la femme. C’est donner raison aux hommes de confession musulmane qui répudient leur épouse pour non-virginité. C’est donner raison aux gynécologues qui pratiquent des réparations d’hymens. Enfin, c’est donner raison aux jeunes filles de ne pratiquer que la sodomie avant le mariage.
Je trouve inadmissible qu’un tribunal français puisse céder à des pressions d’ordre religieux et Madame Dati, après avoir agi avec le cœur, a eu raison de réagir avec la raison. Que ce revirement d’opinion soit personnel ou insufflé… Je trouve inadmissible que le passé sexuel d’une femme puisse faire l’objet d’une procédure pénale. Ces choses-là ne devraient pas sortir des alcôves nuptiales.
Lorsque mon fils s’est branché sur msn ce matin avant 8h00, j’ai pressenti qu’il était arrivé quelque chose. Il avait eu la délicatesse de ne pas appeler sur le téléphone fixe mais sur mon portable et, le trouvant fermé, il m’appelait sur msn puisque mon ordinateur était en ligne. A peine avais-je allumé mon téléphone portable qu’il se mit à vibrer. Avec une petite voix, Stefan m’apprit qu’on lui avait cassé la vitre d’une porte de sa voiture, côté conducteur ! Le temps de sauter dans des baskets pour aller le retrouver, il avait découvert que le désastre était bien plus grand puisqu’on lui avait également plié la portière qui baillait en haut d’au moins trois centimètres, donné quelques coups de pied dans la même porte et cassé en deux l’instrument qui sert en hiver à gratter le pare-brise pris en glace !!! J’ai donc passé ma matinée à l’emmener à l’Hôtel de Police, puis au garage et enfin à son école.
Je peux comprendre que des jeunes – ou même des moins jeunes – soient révoltés par les conditions de vie actuelles avec le chômage, la perte du pouvoir d’achat, la hausse inconsidérée du pétrole, etc. Je comprends moins qu’on s’en prenne aux biens d’autrui ! D’autant que la voiture de mon fils est une vieille Punto qui n’est plus côtée, elle ne contient rien à l’intérieur, et son propriétaire est un étudiant autonome qui vit de son salaire d’apprenti. Il s’agit donc d’un acte de vandalisme gratuit, un pur besoin de casser sans distinction du bien et du propriétaire, lequel en sera d’une franchise de cent cinquante euros, ce qui n’est pas une mince somme quand on n’en gagne pas mille !!!
Je peux tout comprendre, sauf la bêtise ! Si des révoltés veulent manifester leur mécontentement de notre société et/ou de notre gouvernement, qu’ils rassemblent leurs forces pour fédérer les nombreux citoyens qui en ont marre de galérer sans jamais voir s’approcher la terre. Mais qu’ils cessent d’emmerder ceux qui se débrouillent comme ils peuvent avec leurs faibles moyens. Merde !
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