Après une Veuve Cliquot en apéritif et un plantureux repas de pasta à la Carbonara arrosée d’un non moins excellent vin d’Arbois chez mon fils – excusez du peu mais le gamin fait ce qu’il peut avec les moyens du bord ! – j’avais hâte de rentrer à la maison, à la fois fatiguée par ma semaine et terrassée par un rhume tenace. Vers 1h30, je m’endormis comme une souche et me réveillai à… 2h45, secouée par une violente quinte de toux qui tira également Monique de son sommeil ! Vous pouvez constater que malgré mon égoïsme légendaire, je sais partager !!!
Certaine que cette toux n’allait pas me laisser tranquille si vite, je pris mon oreiller sous le bras et m’exilai dans le salon. Quelques minutes plus tard, un thé brûlant sucré au miel sur la table basse, je m’allongeais sur la banquette, couverte d’une couette polaire, et allumai la télé.
Alors que je m’attendais à voir un reportage animalier, des chansons ou un film érotique, c’est la tête de notre président qui s’afficha. Avec ses yeux de basset malheureux, il me regardait avec amitié et m’adressait un large sourire compatissant. Je crois que j’en restai bouche bée ! Il est vrai qu’il n’y a rien d’extraordinaire à cela quand on a le nez à ce point bouché !!!
Alors que j’allais zapper – ceux qui me connaissent savent que je suis la reine de la zapette, au grand dam de Monique qui peine parfois à suivre un programme !…) lorsque parut Carla Bruni Tedeschi – pardon ! la première dame de France Madame Carla Bruni Sarkozy – en train de susurrer dans le micro tout en s’accompagnant à la guitare. Moi qui ne suis pas du tout physionomiste, sans la tête de Sarko une seconde auparavant, j’aurais pensé que c’était la Françoise Hardy de ma jeunesse ! Pardonnez, Madame Hardy, mon inculture et mon manque d’acuité !
Pendant dix minutes, j’ai suivi Nicolas Sarkozy en balade, main de Carla dans la sienne et son marmot sur les épaules. J’eus une pensée émue pour le petit Louis qui regardait son papa avec une telle admiration… Juste avant la fin du reportage, j’entendis la femme du président déclarer qu’elle aimait beaucoup Nicolas, mais qu’elle ne renoncerait jamais à la musique !
Dommage pour la musique et dommage pour Nico qui mériterait quand même que son épouse l’aime autrement que beaucoup ! Sur ce, je m’endormis, en pensant à tous ceux et celles que j’aime beaucoup, y compris mon chien, et aux deux personnes que j’aime.
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