J’ai récemment reçu puis immédiatement transmis un fichier assez drôle sur des mots d’enfants concernant le mariage. J’avais trouvé ces perles assez succulentes et la plupart des destinataires me confirmèrent mon impression. Puis je reçus un message qui allait dans le même sens, mais en ajoutant que les enfants d’aujourd’hui sont beaucoup moins bêtes que nous au même âge… Cela m’a laissée pensive…
Etions-nous vraiment plus bêtes ? Je ne le crois pas ; la différence est qu’on ne nous demandait pas de nous exprimer sur des sujets réservés aux adultes. Aujourd’hui, on demande aux enfants, même aux plus jeunes, leur avis sur tout. Tout est prétexte pour fourrer un micro sous le nez des bambins. Et l’on s’étonne ensuite qu’ils se sentent autorisés à prendre la parole à tort et à travers, de préférence en imitant les singes devant une caméra. Coluche, qui ne faisait pas toujours dans la dentelle, avait une formule que je trouve particulièrement fameuse : « De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus sympathiques sont ceux qui se taisent ! » Cela devrait s’appliquer aux enfants et nous devrions cesser de les solliciter à tout bout de champ ; qu’on les laisse jouer en paix et reprendre une place qu’ils n’auraient jamais dû quitter : sur les bancs de l’école et au lit !
N’en déplaise à mon fils qui fut sans aucun doute le gamin le plus intéressant que j’ai jamais connu, tous les enfants sont, sauf pour leurs parents aveuglés et leurs grands-mères gâteuses, d’un ennui mortel et d’une insupportable effronterie. Bien sûr, ils ne sont pas responsables de l’éducation qu’ils reçoivent, et encore moins de celle qu’ils ne reçoivent pas ! Et les parents, parfois si intéressants avant de devenir père et mère, se transforment dès la naissance de leur rejeton en mâle et femelle en adoration devant leur progéniture. Même les animaux n’en font pas autant ! Et les petits deviennent des singes savants que l’on exhibe et que l’on pousse sans cesse sur le devant de la scène. On s’étonne ensuite que ces mêmes petits n’aient aucun goût pour l’étude et l’instruction alors qu’ils ont déjà droit, enfants, aux mêmes libertés que les adultes. C’est ainsi que l’on voit régulièrement sur nos écrans des mouflets babiller des phrases incompréhensibles pour qui ne parle pas le langage bébé et des ados vociférer des lieux communs en gesticulant et en prenant un air de suffisance pour enchaîner des inepties et des phrases aussi vides de sens que le fond de leur culotte qui flotte au niveau de leurs genoux ! Le pire étant que cela s’appelle de l’info !
Au risque de paraître réactionnaire, je suis pour un retour à la discipline, à l’uniforme scolaire et aux punitions. Non, Monsieur G., pas aux fessées car trop de pervers rôdent dans nos écoles !… Mais un retour à l’enseignement du respect pour les adultes qui pourraient alors, peut-être, redevenir des modèles à suivre pour leurs marmots, et non pas l’inverse.
Bonsoir ,
Je pense que les profs ont déjà bien du mal avec leur propres gosses alors s’ils doivent encore en plus rectifier l’éducation des élèves… il n’y aurait plus grand monde dans les écoles (et de plus en plus de grèves, encore plus)
Bisous.
Je suis d’accord avec toi : ce n’est pas simple… Mais il faudrait tout de même rétablir une certaine discipline au sein des écoles et redonner aux enseignants l’autorité qu’ils ont perdue depuis mai 68.
Morbleu que voici un coup de gueule intéressant quand on sait que l’on avait 9/10 ans en Mai 68 et que suite à ces « événements » tant de bouleversements en a résulté dans notre société.
En tout honnêté, n’était-ce pas nous qui demandions la liberté d’expressions,le mouvement Love & Peace ne date-t-il pas de nos 20 ans? N’était-il pas de bon ton dans certaines sociétés de fumer le joint et de partir sac au dos faire son voyage spirituel ou autre ?
Et voici que bientôt en âge d’être grand-parents on voudrait rétablir un mode de vie que nous avons tellement décrié dans notre jeunesse…. Bouhhh là je me sens vieille tout à coup.
Gros gros bisous Isa
(heu…. excuses les fautes ma petite amie littéraire)
Mai 68 partait d’un bon sentiment et fut un bien pour la jeunesse. Mais, comme souvent, nous sommes passés d’un extrême à un autre. Il n’est pas souhaitable de revenir à l’éducation rigide d’avant-guerre mais de remettre les enfants à leur place et de redonner aux enseignants la possibilité de pratiquer leur profession sans risquer leur peau. L’enseignement est aujourd’hui un métier à haut risque : ils ne sont plus la cible d’adoscentes qui les accusent du pire par dépit comme dans l’excellent film avec Jacques Brel, mais les victimes de gamins qui n’hésitent pas à leur planter un couteau dans le ventre pour un zéro mérité.
Oui j’ai profité des bienfaits de mai 68 et suis devenue majeure à 18 ans grâce à VGE, oui j’ai fumé des joints, oui j’ai tout plaqué et suis parti sans même un sac au dos pour aller vivre ma vie dans ma chère Albion. Mais je n’ai jamais planté un couteau dans le ventre d’un supérieur pour une réflexion même imméritée et je n’ai jamais mis le feu aux voitures des voisins sous prétexte que je gagnais le smic. Il faut dire que j’étais précoce puisque j’ai été pyromane avant mai 68…
Sans doute ai-je vieilli, ma chère Corinne, mais je trouve insupportable que des élèves instaurent la terreur dans les lycées en particulier et notre société en général.
La boite à Pandore ayant été largement ouverte depuis ces années folles dans trop de domaines; le résultat est globalement affligeant
puisque les parents perdent toute autorité sur leurs progénitures.
D’un excés comme toujours on s’aperçoit maintenant; et il fallait bien changer des choses abusives; que l’on se retrouve basculé à l’opposé. La faute à qui?
Certainement pas à ceux de bonne fois qui ont oeuvré pour amélioré la condition enfantine(abus en tous genres viols,travail,mépris,etc…)
Je pense plutot au systéme établit; les psy(l’enfant roi),les marchands de banalités additionné de la crétinerie de ces parents voulant se reconnaitre à travers leurs enfants à la recherche de la jeunesse perdue!
Pour conclure; je crains bien qu’aprés l’apogée de la bêtise la courbe va encore s’orienter vers une destination inconnue et peut etre pas encore vers la bonne trajectoire.